Après un an à la tête de la région, l’heure est au bilan pour sa présidente.

« Plus des deux tiers des mesures du programme de campagne ont d’ores et déjà été votées », assure Valérie Pécresse, satisfaite du travail accompli. Sa priorité ? Faire de l’Île-de-France, une région « businessfriendly » pour « attirer les sièges sociaux des entreprises », explique-t-elle lors d’une conférence débat organisée par le mouvement patronal Ethic dans le courant du mois d’octobre. « La région est le moteur de la France », poursuit-elle. Combiner politique de l’emploi et attractivité pour les entreprises, rénover la formation, engager la révolution dont les transports transiliens ont besoin… autant d’objectifs que celle qui souhaite « faire de l’Île-de-France la première métropole européenne », espère mener à bien dans les prochaines années. Une politique qui ne fait pas l’unanimité. Pour le président du groupe socialiste au conseil régional, « Valérie Pécresse a fait reculer la région et creusé les inégalités », laissant de côté certains enjeux comme ceux de l’économie sociale et solidaire, de la rénovation urbaine ou encore de la construction de logements sociaux. Le groupe UDI se montre de son côté plus modéré. Son président, Frank Cecconi, « salue le chemin parcouru depuis un an», même si « l’urgence demeure sur de nombreux chantiers ».

@CapucineCoquand

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