Si l’argent est une garantie de victoire, Joe Biden semble très bien parti. Mais d’autres paramètres à prendre en compte rendent la présidentielle américaine plus incertaine que prévu.

Dans une campagne présidentielle américaine plus qu’ailleurs, l’argent a son importance. Ce sont les dollars récoltés auprès de généreux donateurs ou de simples citoyens qui permettent de mener une campagne efficace. Sans trésor de guerre, impossible d’enchaîner les déplacements dans les swing states, d’inonder les médias de publicités destinées à se mettre en avant ou à critiquer l’adversaire.

Si la victoire est liée à l’argent, aucun doute : Joe Biden est le grandissime favori. Depuis le mois de février (juillet faisant exception), le candidat démocrate a systématiquement levé plus d’argent que le président sortant. Plus préoccupant encore pour Donald Trump, le temps passe et l’écart se creuse. C’est ainsi que sur le mois de septembre, le républicain a levé 83 millions de dollars contre 281 pour l’ancien vice-président de Barack Obama.

Sur le plan financier la dynamique est donc clairement du côté de Joe Biden qui a, sur les trois premières semaines d’octobre, levé 383 millions de dollars (les données ne sont pas disponibles côté Trump). Si l’on compare la situation avec la campagne de 2016, force est de constater que Biden attire davantage de donateurs qu’Hillary Clinton.

Les jeux sont-ils faits ? Pas vraiment puisque Trump avait battu Hillary Clinton en déjouant tous les pronostics. Et cette fois ci, l’excentrique milliardaire ne se prive pas d’utiliser son statut de président et sa force de frappe sur les réseaux sociaux pour se mettre en scène et labourer le terrain.

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Lucas Jakubowicz

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