Sur les 130 banques passées au crible par la BCE, seules 25 ont échoué.
Selon Barclays, si l'on prend en compte les récents plans de recapitalisation, les banques ne sont plus que treize à ne pas passer les tests de la BCE. Le déficit en fonds propres de ces établissements s’élève à « seulement » 6,1 milliards d'euros. Preuve que le système bancaire de la zone euro a regagné en solidité et en crédibilité. Les banques françaises font figure de bon élève : elles affichent un ratio de fonds propres durs agrégé de 9 % à fin 2016 en cas de scénario adverse, soit un niveau très supérieur au seuil de 5,5 % retenu pour exiger des plans de recapitalisation. En revanche, l’Italie se coiffe du bonnet d’âne avec quatre banques figurant dans les treize banques ayant besoin d’une recapitalisation. Ces dernières ont un délai de deux semaines pour indiquer leur plan dédié.

Peut-on pour autant affirmer que ces stress tests soient révélateurs de la situation financière des banques de l’ensemble de l’Union européenne ? Oui. Si sur les 9 000 banques que comptent les 28 pays, seules 130 ont été passées au crible, ces mastodontes représentent 80 % des actifs. Le reste ne sont que des « petites » banques que les États seraient en mesure de sauver en cas de besoin. Autre argument qui plaide pour la solidité des banques européennes : à compter du 4 novembre prochain, la BCE sera le superviseur unique du secteur bancaire.

Classement des banques françaises en fonction de leur ratio CET1 au 31 décembre 2013

Classement des banques françaises

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