Si les avocats sont nombreux à affirmer leur appartenance à une grande profession du droit, l'unité affichée s'arrête là où commence la lecture du bulletin de paie.

Les trois systèmes de rémunération

Le système « eat what you kill »(littéralement « mange ce que tu tues ») repose sur une rémunération des associés selon leur rendement personnel. C’est un système méritocratique que l’on retrouve essentiellement dans les petites structures et chez les firmes américaines à très forte rentabilité.

Le lockstep est un système où la rémunération évolue tout au long de la carrière de l’avocat. À ancienneté égale, tous les associés gagnent le même montant. Ce mécanisme égalitaire reste l’apanage du Magic Circle anglais, même s’il est en voie de raréfaction.

Le système mixte ou à points : à mi-chemin entre le lockstep et le « eat what you kill », ce modèle est également très ré- pandu sur le marché. Chaque opération rapporte des points. Ainsi l’associé percevra « x » points du fait de son intervention sur un dossier et il en touchera « y » pour avoir été à l’origine d’un autre dossier. Il s’agit surtout de créer un modèle de ré- partition adapté à la structure: on peut dire qu’il existe autant de systèmes mixtes qu’il existe de cabinets.

Brut ou net ?

Pour l’ensemble de nos grilles de rémunérations, les montants cités correspondent à des rétrocessions « brutes » de charges. Pour obtenir le montant net, il faudra déduire environ 35 % de la somme pour les collaborateurs. En ce qui concerne les associés, le système est complexe puisqu’il inclut le RSI, les cotisations ordinales, les Urssaf, etc. Il est également lié à la nature du traitement, selon qu’il s’agit de rémunération ou de dividendes.

Newsletter Flash

Pour recevoir la newsletter du Magazine Décideurs, merci de renseigner votre mail