En ce début de déconfinement, la majorité des Français ne ressentent pas d’inquiétude particulière. Les chiffres varient toutefois selon la classe d’âge et le genre comme le montre l'infographie suivante.

C’est officiel, la fin du confinement a commencé le 11 mai. Si pour certains, cela s’apparente à une libération pour d’autres, l’heure est à l’inquiétude. Mais quel est le profil des personnes les plus anxieuses pour leur santé personnelle ? L’institut Dynata s’est penché sur la question.

Bien que les plus de 65 ans soient les plus touchés par le virus, ils sont paradoxalement les moins inquiets puisque seul un tiers de la classe d’âge s’estime en danger. Moins amenés à se déplacer, les plus de 65 ans peuvent plus facilement limiter les contacts que les actifs.

Les 25-54 ans sont pour leur part 44% à nourrir des inquiétudes pour leur santé. Plus nomades, ils sont, pour des raisons professionnelles, amenés à côtoyer des infectés potentiels, que ce soit sur leur lieu de travail ou dans les transports en commun. L’étude ne permet pas de savoir s’il existe une différence entre les actifs urbains et les ruraux ainsi qu’entre les télétravailleurs et les actifs « au contact ». Toutefois, la majorité de la population ne s’inquiète pas, ce qui est le cas depuis le début du confinement. Le pic a été atteint la semaine du 23 mars avec 43% de Français se déclarant "inquiets pour leur santé personnelle". Notons également que c’est actuellement le cas pour 42% des femmes, soit 4 points de plus que les hommes.

Méthodologie :

Étude online menée par Dynata du 13 mars au 30 avril 2020, dans 13 pays dont la France. Représentativité assurée par la méthode des quotas, appliqués à chaque pays (sexe, âge et région). Au total : 92 619 interviews ont été réalisées (entre 7 017 et 7 217 par pays, et environ13 000 interviews par semaine). Résultats analysés par Oïbo.

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