Hausse du Smic, exonération de la CSG pour une partie des retraités, prime de fin d’année, statu quo sur l’ISF… Le président de la République a annoncé des actes forts. Et l’opposition a immédiatement réagi. Florilège.

Les Républicains

Eric Woerth : Le vice-président du parti et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a pris la parole quelques minutes après l’intervention présidentielle. Pour le député de l’Oise, « certaines annonces sont efficaces ». Il pense notamment à la défiscalisation des heures supplémentaires mise en place par Nicolas Sarkozy en 2007 puis supprimée par François Hollande en 2012. En revanche, il dénonce « l’injustice » de la suppression incomplète de la hausse de la CSG qui ne concerne pas tous les retraités. Selon lui, Emmanuel Macron « est aux abois » et « la question se pose : aime-t-il vraiment les Français ? ».

Parti socialiste

Olivier Faure : Le premier secrétaire du parti socialiste a estimé que le président de la République avait présenté des mesurettes et a regretté que « le cap ne soit pas modifié ». Selon lui, il est possible d’aller plus loin : « Il y a 25 milliards d’euros mobilisables de suite. 5 milliards de cadeaux faits aux grandes fortunes et 20 milliards qui correspondent au doublement du CICE. »

Rassemblement national

Gilbert Collard : Le député des Bouches-du-Rhône est très sévère : « Il n’y a pas eu d’électrochoc démocratique. Emmanuel Macron a ressorti la boîte à outils de Hollande. On reste dans une technocratie qui découvre la misère. Après avoir écouté son discours, il est clair qu’il n’a pas pris en compte que le peuple souffre. »

France insoumise

Alexis Corbière : Le député de Seine-Saint-Denis a résumé l’intervention d’Emmanuel Macron de la manière suivante : « A un grand mouvement de Gilets jaunes, le gouvernement répond par une opération pièces jaunes. » D’après lui, « rien n’est annoncé pour les chômeurs. Tout ce qui est annoncé est au bon vouloir des chefs d’entreprise.»

Parti communiste français

Fabien Roussel : Le nouveau secrétaire général du parti communiste estime que malgré les annonces, Emmanuel Macron reste le président des premiers de cordée : « Le président des riches vacille mais les riches restent ses protégés. Rien pour les petites retraites, rien pour les minimas sociaux, rien pour les services publics. »

Lucas Jakubowicz (lucas_jaku)

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