Le Grand Paris Express vise à doter l’Île-de-France d’un réseau automatique en rocade, pour décongestionner le centre de l’agglomération.

Deux groupements d'entreprises du BTP, Eiffage et Razel-Bec d'un côté, et NGE et Salini Impregilo de l'autre, ont annoncé lors du MIPIM à Cannes avoir décroché des contrats d'une valeur totale de 568 M€ pour réaliser des segments de l'extension de la ligne 14 dans le cadre du Grand Paris Express. La RATP a quant à elle attribué un contrat de 365 M€ pour la construction d'un tunnel de 4 km à Thiais, Rungis, Chevilly-Larue et l'Haÿ-les-Roses.

 Le Premier Ministre avait rappelé l’ampleur de ce défi technique et humain, avec l’équivalent de « huit pyramides de Gizeh » à excaver, dans un environnement où les contraintes géologiques sont fortes. Ce sont 21 tunneliers qui creuseront simultanément le sous-sol francilien composé d’anciennes carrières, de sols complexes de multiples nappes phréatiques et de réseaux déjà existants. Les nouvelles lignes seront creusées à une profondeur de 30 à 40 mètres en moyenne, voire à plus de 50 mètres. Pour mémoire, le métro parisien est situé à environ 10 mètres dans le sol. S'agissant du défi humain, c'est 15 000 travailleurs mobilisés au plus fort des chantiers ainsi que des entreprises de travaux publics et d’ingénierie sollicitées à un niveau sans précédent.  En effet, le Grand Paris Express multiplie par quatre le volume habituel de travaux, « Avec la ligne 14, on a construit 9 km de lignes en 9 ans. Là, on doit construire 200 km en 20 ans », avait précisé Édouard Philippe.

M.H

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