Véritables merveilles mécaniques, les montres à « répétition minutes » attestent d’un savoir-faire de pointe, traduire l’heure en musique.

Les « répétitions minutes » sont des garde-temps rares, parmi les plus complexes et perfectionnés au monde. Très recherchées par les collectionneurs, leurs mécaniques sont capables de traduire l’heure qu’il est en musique. Comment ? En sonnant les heures, les quarts et les minutes. Et ce, à la demande, par la simple action d’une targette située sur la tranche du boîtier.

Apparus à la fin du XVIIe siècle dans des montres de poche, les premiers mécanismes produisaient de petits bruits sourds à l’aide de petits marteaux en acier frappant sur des timbres. Mais les horlogers ont peu à peu progressé pour mettre au point des cages de résonance miniaturisées utilisant des matériaux aux propriétés acoustiques amplifiées…

Afin de différencier les sons, des tons différents sont utilisés pour permettre de distinguer les heures, les quarts et les minutes. En général, un son grave indique l’heure, une séquence aiguë-grave les quarts et enfin un son aigu les minutes. En d’autres termes, l’enchaînement de deux sons graves, d’une séquence aiguë-grave et de trois sons aigus indique qu’il est deux heures un quart et trois minutes.

Un moyen aujourd’hui poétique d’entendre l’heure, mais qui fut indispensable à l’époque où l’on vivait sans électricité. Si vous vouliez savoir l’heure qu’il était en pleine nuit, une fois la bougie éteinte, comment auriez-vous fait sans une montre à « répétition minutes » ?

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Le calibre R TO 27 PS à remontage manuel 
anime la Répétition Minutes de Patek Philippe Référence 5539 G.

Référence 5539 G en or gris, 37 mm 
de diamètre, mouvement à remontage manuel enrichi d’un tourbillon, bracelet en alligator, Patek Philippe, 534 980 €.

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