Le cabinet de niche développe une expertise spécifique : droit social, droit fiscal ou encore droit de la propriété intellectuelle. Certains cabinets sont des microstructures organisées autour d’une petite équipe, d’autres peuvent rassembler des effectifs beaucoup plus importants, à l’image de Capstan (180 avocats spécialisés en droit social) ou d’Arsene Taxand, qui flirte avec les cent productifs dédiés à la fiscalité.

Si le développement de ces cabinets repose essentiellement sur une clientèle d’entreprises, ils peuvent également s’appuyer sur des cabinets partenaires ne bénéficiant pas en interne des compétences portées par la structure de niche. Le choix du système de rémunération est directement lié à la taille du cabinet. Lorsque celle-ci est réduite, les associés privilégieront un système méritocratique, notamment pour des raisons de simplicité de mise en œuvre. En grandissant, les cabinets peuvent se tourner vers un lockstep ou un système mixte.
 

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Analyse : La profitabilité de ces cabinets est très variable. Certains se positionnent sur des métiers particulièrement rentables (fiscalité), quand d’autres choisissent de se développer autour du droit social ou des nouvelles technologies, des métiers affichant une rentabilité par avocat inférieure. Ces disparités, comme la nature très hétérogène de ces structures, expliquent l’amplitude observée au niveau de la rémunération.

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