Même prestige, histoire différente : par de nombreux côtés, ces cabinets, dont la force de frappe internationale est parfois supérieure à 1500 avocats dans le monde, sont des concurrents directs du Magic Circle.

Malgré leur stratégie d’inspiration full service, ils accordent une place particulière aux pratiques à plus forte rentabilité comme le M&A ou l’arbitrage international et une importance secondaire aux métiers moins rémunérateurs. Leur clientèle est majoritairement composée des grands comptes français et internationaux qui plébiscitent leur capacité d’intervention globale. Leur présence à Paris est ancienne et remonte parfois à la première moitié du XXe siècle. Véritables entreprises internationales de services juridiques, ils s’appuient en général sur un système de rémunération à points, permettant de récompenser selon de multiples critères.

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Analyse : L’amplitude élevée chez les associés s’explique par la présence d’associés locaux, dont la rémunération s’inspire davantage de celle observée chez les collaborateurs seniors et counsels. En termes de montants, ces cabinets adoptent des grilles très proches de celles observées dans le Magic Circle.

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Marc Muzard, senior manager du cabinet SSQ expose son point de vue : 
Le fameux système « eat what you kill » peut avoir certains mérites. Étant davantage utilisé par les petites et moyennes structures, ce système a l’avantage d’être clair et permet à des cabinets d’attirer certains rainmakers qui n’ont plus envie de voir leur rémunération diminuer par la moins bonne performance de leurs pairs. Ce système est par contre loin d’être idéal et attire les profils individualistes.

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