Même si elle est mieux maîtrisée, l’intermédiation de crédit réalisée en dehors du système bancaire traditionnel n’a jamais autant pesé dans la finance mondiale (13 %).

Selon le Conseil de stabilité financière (FSB), l’organisme international chargé d’évaluer les vulnérabilités de la finance mondiale, le « shadow banking » a atteint son plus haut historique avec une part de 13 % dans toutes les activités financières recensées en 2016, soit 45 200 milliards de dollars. C’est une progression de plus de 7 points par rapport à l’année précédente. La Chine et le duché du Luxembourg sont les principaux moteurs de cette croissance de la finance parallèle. Pourtant, elle ne doit pas effrayer plus que de raison. En effet, si les chiffres sont nettement à la hausse, ils n’entravent pas une meilleure gestion des risques de la part des autorités de régulation et des opérateurs. Les mécanismes de titrisation, les opérations de financement de titres ou les fonds monétaires sont notamment mieux encadrés.     

 

FS

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