Le comité de Bâle, l'organisme chargé de définir les règles bancaires internationales, n’a pas tardé à réagir aux conséquences de la crise sanitaire.

 « La rapidité est l'essence même de la guerre ». Cette phrase de Sun Tzu issue du livre « L'art de la guerre » s’applique également à celle menée contre le Coronavirus. En parallèle des mesures mises en œuvre par les États et les Banques centrales, le comité de Bâle a réagi trés vite, en accordant plus de souplesse aux établissements bancaires.

Comme il l’avait laissé entendre en début de semaine, l'organisme chargé de définir les règles bancaires internationales a annoncé ce vendredi le report d’une année des nouvelles exigences de capital, initialement prévue pour 2022.

Le communiqué publié par l’institution précise que la date de mise en œuvre de cette mesure « a été reportée d'un an au 1er janvier 2023 » tandis que le délai accordé aux banques pour se conformer à ces nouvelles règles a lui aussi été allongé d'un an, au 1er janvier 2028.

Le comité de Bâle a cependant souligné que « cette décision ne devait pas conduire à diluer la solidité en capital du système bancaire mondial, mais va offrir aux banques et aux superviseurs des capacités supplémentaires de répondre immédiatement et de manière efficace aux conséquences du Covid-19. Il est important que les banques et les superviseurs soit capables d'utiliser toutes leurs ressources pour répondre aux conséquences du Covid-19. Cela implique de fournir des services vitaux à l'économie réelle et de s'assurer que le système bancaire reste solide financièrement et opérationnellement parlant. »

SV et AF

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