Le taux de personnes sans emploi par rapport à la population active est tombé au plus bas depuis une décennie. Un mouvement entamé depuis 2015 et qui s’est accéléré en 2018 sur fond de réformes sociales et fiscales.

Au quatrième trimestre 2018, le chômage a reculé de 0,3 %, à 8,8 % de la population active, soit 2,5 millions de personnes, selon les chiffres de l’Insee publiés ce 14 février. En France métropolitaine, le taux tombe même à 8,5 %. Si le taux de chômage des jeunes repasse sous la barre des 20 %, à 18,8 % (-1,7 % par rapport au trimestre précédent), celui des plus de 50 ans demeure stable, à 6,1 %. Autre signal positif, le taux de chômage de longue durée diminue de 0,3 point à 3,4 % de la population active.

Un recul qui s’inscrit dans une tendance à plus long terme, celle d’un recul depuis le pic atteint en 2015 à 10,5 % mais qui reste encore éloigné de l’objectif fixé par Emmanuel Macron de 7 % de chômage en 2022.

Pour contrebalancer ces chiffres, le nombre de personnes sans emploi mais non comptabilisées (dit « halo autour du chômage) a progressé de de 32 000 personnes au dernier trimestre. En outre, la part du sous-emploi, les personnes employées à temps partiel mais souhaitant travailler plus, progresse légèrement de 0,2 %.

Ces chiffres redessinent progressivement le nouveau tableau de l’emploi en France, avec la montée des emplois à temps partiels mais aussi les premières conséquences des réformes mises en œuvre par Emmanuel Macron : la baisse du chômage chez les jeunes peut ainsi être liée aux efforts consentis pour valoriser l’apprentissage. Selon le ministère du Travail, 70% des apprentis ont trouvé un emploi sept mois après la fin de leur formation, et un sur deux dans l’entreprise dans laquelle il a réalisé son apprentissage.

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