Les annulations de présence qui s’accumulent au Mipim, S2i Partners qui cède l’immeuble loué par Céline au 22 rue de la Banque à Paris 2e, les prix des logements anciens qui continuent leur progression… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières et urbaines du 27 février 2020.


Les annulations de présence qui s’accumulent au Mipim

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(©S. d'HALLOY / IMAGE&CO)

Cushman & Wakefield, Knight Frank, Savills, PGIM Real Estate, EY… La liste des entreprises qui ne feront finalement pas le déplacement à Cannes du 10 au 13 mars pour MIPIM s’allonge d’heure en heure selon Property Week. En cause : l’épidémie de Coronavirus qui s’étend en Europe. Les sociétés évoquent pour la plupart la santé et la sécurité de leurs collaborateurs et de leurs clients pour justifier leur choix. Reed Midem, organisateur du salon, maintient l’événement pour le moment.

 

S2i Partners cède l’immeuble loué par Céline au 22 rue de la Banque à Paris 2e

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S2i Partners, associé au fond de private equity Angelo Gordon, a cédé l’immeuble sis 22 rue de la Banque – 15 rue Notre Dame des Victoires à Paris 2e à AEW agissant pour le compte d’un investisseur institutionnel français. L’immeuble développant 3 000 m² a bénéficié d’une restructuration lourde ces derniers mois « permettant un repositionnement de l’immeuble sur le segment prime du marché locatif bureau du QCA Opéra - Bourse à travers la prise à bail de la société Céline, maison emblématique du géant du luxe LVMH », ajoute le communiqué de presse. Stategies and Corp et CBRE sont intervenus en tant que conseils pour la vente de cet immeuble dans le cadre d’un mandat co-exclusif. S2i Partners a été conseillé par l’étude Wargny Katz, Lacourte Raquin Tatar, Deloitte Taj. AEW a été conseillé par l’étude Monassier, Clifford Chance, Mazars.

 

Segro acquiert en VEFA un parc d’activités au Thillay

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Linkcity Ile-de-France, Semavo et Portica ont signé une VEFA avec Segro pour la construction d’un parc d’activités de 22 000 m² situé au Thillay (95), au cœur d’A Park, pôle tertiaire à proximité de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle. Baptisé Segro Park Le Thillay (« Clover by A Park ») et conçu par le groupe Franc Architectures, ce projet s’étend sur 5,4 hectares. Il se compose de quatre bâtiments modulaires et divisibles. Des équipements tels qu’un service de conciergerie ont également été prévus et le projet, labellisé BREEAM, sera entouré d’un écrin paysager, formé par près de 250 arbres et 1 000 arbustes, diversifiés en plus de 12 essences végétales. « En tant qu’acteur historique des parcs d’activités en Ile-de-France, nous renforçons notre positionnement dans cette classe d’actifs et souhaitons ainsi répondre à la demande croissante d’espaces destinés à la distribution urbaine, à proximité des grandes agglomérations et hubs de transports », souligne Édouard Ancel, directeur logistique urbaine & parcs d’activités de Segro France. Les travaux, menés par les équipes génie civil industriel & environnement de Brézillon, sont réalisés en deux phases, la première étant prévue en novembre 2020. Le groupement vise le « zéro déchet ultime » sur ce chantier. Trois leviers seront utilisés : réduire la création de déchets à la source, favoriser le réemploi et favoriser le recyclage. CBRE a été présent à chaque étape du projet A Park. L’accompagnement a porté sur la conception et la définition du positionnement marché de ce nouvel ensemble urbain. Les équipes sont ensuite intervenues dans la commercialisation de l’opération au travers d’un mandat exclusif.

 

BNP Paribas REIM s’adjuge le futur hôtel de Meininger au 25-27 rue de Forbin à Marseille

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BNP Paribas REIM poursuit ses investissements dans le secteur de l’hôtellerie avec l’acquisition d’un établissement situé dans le nouveau quartier d’Euroméditerranée à Marseille, auprès du promoteur Coffim. Le projet en VEFA, dont la livraison est prévue fin 2021, accueillera le groupe hôtelier Meininger au 25-27 rue de Forbin, dans le deuxième arrondissement de Marseille. « L’actif proposera un concept hybride alliant le service et le confort d'un hôtel à l’aménagement d’espaces partagés d’une résidence hôtelière comme une « guest kitchen », des chambres avec une capacité d’accueil modulable allant de la chambre double à des chambres « dortoirs de 6 lits », afin d’accueillir un public diversifié, en répondant aussi bien aux attentes d’une clientèle d’affaires que d’une clientèle d’agrément », précise le communiqué de presse. L’acquéreur était conseillé par la SCP Thibierge et associés. Le vendeur était conseillé par la SCP Malauzat-Michelucci et par le cabinet Kohn et associés.

 

Atream lance un nouvel FCPI dédié au secteur hôtelier français

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Atream a lancé le FPCI Atream France Hôtellerie I, une nouvelle solution d’investissement dédiée au secteur hôtelier français et réservée aux investisseurs pouvant investir un montant minimal de 150 000€. Le véhicule affiche un objectif de performance de 7%. La stratégie d’Atream est « de constituer un patrimoine immobilier de qualité, d’accompagner dans la durée la valorisation des biens afin d’atteindre à moyen terme un objectif de plus-value potentielle ». Atream cible un portefeuille d’actifs à hauteur de 50 M€, composé de 5 ou 6 actifs hôteliers de catégorie milieu/haut de gamme, nationaux ou internationaux, situés en France, au cœur de villes « à fort intérêt touristique », entre 8 et 15 M€ (travaux inclus) et dotés de potentiel de création de valeur. Le FPCI Atream France Hôtellerie I est ouvert à souscription depuis le 1er février 2020.

 

Acofi Gestion tire un premier bilan positif de ses deux premiers fonds de prêts immobiliers

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C’est l’heure du bilan pour les deux premiers fonds de prêts immobiliers d’Acofi Gestion. Suite au remboursement de la dernière créance, ils ont déployé 600 M€. Predirec Immo 2019, conseillé par Acofi Gestion depuis son origine et destiné à une clientèle d’investisseurs institutionnels, avait regroupé six porteurs et reçu 280 M€ d’engagements. Au terme de sa période d’investissement, les équipes avaient déployé plus de 230 M€ sur six opérations. Intégralement adossées à des actifs immobiliers en Ile-de-France, ces créances ont financé des immeubles de bureaux (82 %) ainsi que des hôtels (18 %). Avec en moyenne une durée de vie à l’origination de 5,25 années, une LTV de 59 % et une marge de 2,1 %, ces opérations permettent de servir aux investisseurs un TRI de 1,85 % au-dessus de l’Euribor 3M (avant opération de liquidation). LFP Créances Immobilières, créé par La Française en 2013, était géré quant à lui par Acofi Gestion depuis fin 2014. Ciblant des actifs tertiaires en France, le fonds avait collecté près de 260 M€ auprès de 10 investisseurs. Au total, le fonds a investi, en cumulé, 366 M€ en 15 opérations. Ces opérations ont permis de financer des actifs de bureaux (60 %), des hôtels (24 %), et des actifs de logistique et parking (8 % chacun). Avec en moyenne une durée de vie de 5,8 années, une LTV de 55 % et une marge de 2,5 %, le portefeuille délivre un TRI de 242 bp au-dessus de l’Euribor 3M (avant opération de liquidation). « Ces réalisations permettent à l’équipe dette immobilière d’Acofi, qui compte 6 gérants, de préparer une nouvelle phase de développement de son activité en direction des investisseurs immobiliers couvrant dorénavant les financements de type senior et high yield », précise le communiqué de presse.

 

Les autorisations de logements à la construction se redressent

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De novembre 2019 à janvier 2020, les autorisations de logements à la construction se redressent (+ 9,9 %) par rapport aux trois mois précédents selon les chiffres communiqués par le gouvernement. Les mises en chantier baissent (- 1,2 %). Sur un an, de février 2019 à janvier 2020, les nombres de logements autorisés et mis en chantier diminuent (respectivement - 1,6 % et - 1,2 %) par rapport aux douze mois précédents.

 

Les prix des logements anciens continuent leur progression

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Au quatrième trimestre 2019, les prix des logements anciens en France (hors Mayotte) accélèrent : +1,3 % par rapport au troisième trimestre 2019, après +1 % au troisième trimestre et +0,7 % au deuxième selon l'indice Notaires-Insee. Sur un an, la hausse des prix s’accentue également : +3,7 %, après +3,2 % et +3,1 %. Comme observé depuis fin 2016, la hausse est plus marquée pour les appartements (+5,2 % en un an) que pour les maisons (+2,6 %). Au quatrième trimestre 2019, les prix des logements anciens en Île-de-France augmentent plus rapidement qu’aux trimestres précédents : +1,5 % par rapport au troisième trimestre, après +1 % et +0,8 %. Sur un an, les prix continuent de s’accroître à un rythme soutenu : +3,9 % entre le quatrième trimestre 2018 et le quatrième trimestre 2019, après +3,6 % les deux trimestres précédents. Cette hausse reste principalement portée par les prix des appartements, qui augmentent de +5,6 % sur l’année, contre +0,4 % pour les maisons. En particulier, à Paris, les prix des appartements ont augmenté de +6,6 % sur un an au quatrième trimestre, après +6,2 % au troisième trimestre et +6,3 % au deuxième. Hors Paris, les prix des logements anciens ont augmenté de +2,6 % sur un an au quatrième trimestre 2019. En province, les prix des logements anciens en province continuent d’augmenter au quatrième trimestre, à un rythme de plus en plus soutenu : +1,2 %, après +1 % et +0,7 %. Sur un an, la hausse des prix s’accentue. Elle est même supérieure d’un point à celle observée en Île-de-France hors Paris : +3,6 % entre le quatrième trimestre 2018 et le quatrième trimestre 2019, après +3,0 % et +2,9 %. Comme pour l’Île-de-France, ce sont les prix des appartements qui sont les plus dynamiques (+4,9 % sur l’année), même si ceux des maisons augmentent également de façon soutenue (+3,1 %).

 

La Chambre des Notaires de Paris choisit PriceHubble pour développer un nouvel algorithme d’estimation immobilière

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La Chambre des notaires de Paris s’engage dans un projet d’intelligence artificielle aux côtés de la société PriceHubble, startup spécialisée dans le Big Data et l’intelligence artificielle pour les marchés immobiliers. Pour accélérer ses capacités de recherche et développement, la Chambre des Notaires de Paris a créé en 2018 un fonds d’innovation actuellement doté de 6,2 M€ pour développer de nouveaux outils numériques. C’est dans ce cadre qu’est mené le projet AVM (pour Automated valuation model). PriceHubble développera un algorithme d’intelligence artificielle s’appuyant sur les données immobilières notariales d’Ile-de-France (données ADSN-BIEN, exploitées par Paris Notaires Services), qui regroupent les actes de ventes enregistrés en Ile-de-France depuis plus de 25 ans. Ce nouvel outil doit offrir à terme des estimations « instantanées et fiables » pour toutes les typologies de logements anciens en Ile-de-France. La première phase de ce chantier de recherche et développement est lancée aujourd’hui, avec des premiers résultats au mois de septembre 2020. Ce projet rejoint le projet «VictorIA» au sein des initiatives de la Chambre des notaires de Paris.

 

Vincent Franchi nommé président de Citallios

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Le conseil d’administration de Citallios a désigné un nouveau président : Vincent Franchi. Conseiller départemental des Hauts-de-Seine, maire adjoint de la ville de Puteaux, il a été nommé à la suite de la démission de Pierre Bédier, président du Conseil départemental des Yvelines. Ce dernier prend la présidence du bailleur social Les Résidence Yvelines-Essonne pour favoriser son rapprochement avec Hauts-de-Seine-Habitat, « un challenge consommateur de temps » selon le communiqué de presse. Vincent Franchi pilotera, avec Maurice Sissoko, l’inflexion stratégique de Citallios, fondée sur une raison d’être, qui a été élaborée en associant les collaborateurs de Citallios : « Imaginer et construire un cadre de vie humain, sobre, durable, en assemblant les contributions nécessaires à la transformation des villes et des territoires avec tous et pour tous ». Citallios se dote ainsi d’une raison d’être qui sera inscrite dans ses statuts lors de la prochaine assemblée générale de mars 2019 et qui se verra traduite dans une feuille de route opérationnelle, le plan stratégique « CAP 2023 ».

 

SNCF Immobilier désigne Yann Sauret directeur de l’immobilier territorial Ouest

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                                                              (©N.Radet)

Yann Sauret sera nommé le 1er mars directeur de l’immobilier territorial Ouest de SNCF Immobilier en remplacement d’Arnaud Godart, qui rejoint SNCF Gares & Connexions. Après un début de carrière chez Vinci Autoroute en 1996 en tant que conducteur de travaux en charge de l’exploitation et de la gestion du patrimoine autoroutier de l’A7, au sud de Lyon, Yann Sauret rejoint Réseau ferré de France en 2003 au poste de chef de projet adjoint sur le chantier de la nouvelle ligne à grande vitesse du TGV Rhin Rhône. À la création des directions régionales de RFF en 2005, il prend la responsabilité du service aménagement et patrimoine de Bourgogne et Franche-Comté. En 2008, il est recruté par la direction des Gares et de l’Escale pour piloter le programme de rénovation des gares de Bourgogne et Franche Comté en tant que chef d’ACOG (Agences de conduite d’opérations gares), puis devient directeur du développement de l’agence Gares Bourgogne Franche Comté à sa création en 2009. Depuis septembre 2014, il était directeur de projet national de la nouvelle gare de Nantes.

 

Virginia Bernoux prend la direction générale de la Région Nord-Est chez Kaufman & Broad

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(©Nick Youngson  Alpha Stock Images [CC BY-SA 3.0])

Virginia Bernoux a rejoint le groupe Kaufman & Broad en qualité de directrice générale, en charge de la Région Nord-Est qui regroupe les agences de Lille, Reims, Strasbourg, Dijon, Lyon, Annecy et Grenoble. Âgée de 48 ans et ingénieure diplômée de l’INSA Lyon en génie civil et urbanisme, Virginia Bernoux a commencé sa carrière dans la maîtrise d’ouvrage déléguée et l’assistance à maîtrise d’ouvrage à Lille. Elle a ensuite occupé successivement les postes de responsable développement, puis directrice régionale avant de rejoindre Cogedim en 2007 en tant que présidente du Grand Lyon puis présidente des Régions Est. Elle sera placée sous la direction de Jacques Rubio.

 

La Banque des Territoires, Idec et Thésée Datacenter s’associent pour créer un campus de datacenters

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(©Groupe Idec)

La Banque des Territoires, le groupe Idec et Thésée Datacenter s’associent pour la création d’un campus de datacenters de colocation tier IV. Cette création dans la Vallée de la Seine voit donc l’entrée au capital – autour des actionnaires historiques Christophe Bouniol et Eric Arbaretaz – de deux nouveaux acteurs institutionnels : la Banque des Territoires à hauteur de 24,9 %, et le groupe Idec également à hauteur de 24,9 %. Un pool de banques françaises soutient également le financement de ce projet. Le groupe Idec s’associe via sa filiale groupe Idec Invest à cette opération. « L’approche vertueuse de ce data center nouvelle génération trouve tout son sens dans l’approche responsable adoptée par le groupe Idec pour imaginer, aménager, développer, concevoir et construire des espaces de travail et de vie pleinement intégrés dans leur environnement », explique Lionel Mary, directeur général de groupe Idec Invest. « Avec ce projet, la Banque des Territoires participe à l’attractivité économique du territoire, et contribue à mettre à disposition des acteurs locaux un équipement de très haut niveau au service de la résilience et de la qualité de leur production informatique, ajoute Marianne Louradour, directrice régionale Ile-de-France de la Banque des Territoires. Elle intervient ainsi comme tiers investisseur avisé au service de territoires à la fois plus connectés mais aussi plus durables. »

 

Le SER et FEE interpellent le gouvernement sur le sujet du développement éolien

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Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France Energie Eolienne (FEE) ont réaffirmé « l’impérieuse nécessité » de développer l’éolien, en accord avec les territoires, pour respecter les objectifs de la France en matière de transition énergétique. Alors que la consultation publique sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) vient de se clôturer, « la cohérence entre les objectifs nationaux et les moyens mis en œuvre doit être conservée », précisent les deux entités. Et elles ajoutent : « Dans ce cadre, le maintien par le gouvernement de son engagement est fondamental. Il convient de rappeler que ce projet de PPE prévoit une montée en puissance régulière du rythme d’installation d’éoliennes avec, à l’horizon 2023, un objectif de plus de 24 GW (et de 33 à 34 GW à l’horizon 2028) ». Les acteurs de la filière éolienne, représentés au sein du SER et de FEE, appelle ainsi le gouvernement à « garantir un cadre de développement stable pour l’éolien en France, tout en travaillant conjointement à des solutions permettant de prendre en compte les attentes des citoyens et des territoires, et en rappelant les atouts de cette énergie renouvelable, compétitive, propre et sûre ». Et de compléter : « Force de proposition sur de nombreuses dispositions qui seront prochainement mises en œuvre, la filière s’apprête à en formuler de nouvelles pour accompagner les élus et mieux répartir le parc éolien sur le territoire, sans complexifier le cadre existant ».

Par François Perrigault (@fperrigault)

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