Le guide sanitaire du BTP disponible, Accor qui met en place des mesures drastiques, La Française REM qui acquiert le siège social de Rexel, les difficultés qui continuent pour WeWork… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières et urbaines du 2 avril 2020.

Les actualités liées au coronavirus

Le guide sanitaire du BTP disponible

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L’OPPBTP a publié un guide de préconisations à destination des professionnels de la construction « pour les aider à adopter les mesures de prévention adaptées et à respecter les consignes sanitaires dans le contexte d’épidémie du coronavirus Covid-19 ». Une boîte à outils accompagne ce document et sera enrichie ultérieurement.
Parallèlement, le gouvernement a adressé une circulaire aux Préfets afin que ceux-ci veillent à la poursuite et à la reprise des chantiers. Les services déconcentrés de l’Etat doivent contribuer à l’information et à l’animation de la filière localement : maîtres d‘ouvrage, maitrise d’œuvre, coordonnateurs sécurité et santé, entreprises de travaux, industriels et acteurs de la distribution, etc. Enfin, un travail complémentaire va être lancé pour compléter l’ensemble des dispositions pour les autres intervenants d’un chantier tels que les maîtres d’ouvrage, les architectes, bureaux d’études ou coordinateurs sécurité.  Ce travail abordera également les impacts sur les relations contractuelles, pour lesquels le gouvernement prendra une ordonnance « dans les prochaines semaines ».

Le CNCC appelle l’Etat, les assureurs et les « pure-players » à la solidarité

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Après avoir annoncé ses propres recommandations à ses adhérents bailleurs et gestionnaires, le Conseil national des centres commerciaux en appelle à la solidarité de l’Etat, des assureurs et des « pure-players ». Il demande un abattement, prorata temporis de leur fermeture administrative, de la fiscalité locale pesant sur les centres commerciaux (CFE, taxe foncière, taxe d’enlèvement des ordures ménagères, TASCOM) ainsi qu’une non-augmentation de la hausse éventuelle desdites taxes par rapport à l’année 2019 sur l’ensemble de l’année 2020. Le CNCC invite également l’Etat à se porter garant du paiement à terme des reports d’échéances de loyers et charges qui ont été consentis par les bailleurs comme mesures d’aide à la trésorerie des locataires. Il propose la requalification du Covid-19 en « catastrophe naturelle sanitaire » et non plus seulement en « catastrophe majeure d’origine naturelle ». « Un tel changement de statut permettrait d’activer la couverture du sinistre économique correspondant, à savoir les charges d’exploitation des commerçants pendant la période de fermeture au travers de la Caisse Centrale de Réassurance gérée par l’Etat, quitte à augmenter pendant une période de 10 ans les cotisations finançant cet organisme, les assureurs pouvant en prendre une part raisonnable à leur charge », précise le communiqué de presse. Enfin, le CNCC préconise de faire contribuer les « pure-players » au fonds de solidarité nationale mis en œuvre par le gouvernement afin de soutenir financièrement les commerçants indépendants, « alors que les flux d’achats physiques se réorientent naturellement vers les plus gros acteurs du e-commerce, principalement Amazon, qui bénéficient d’un traitement fiscal particulièrement favorable et inéquitable par rapport au commerce physique ». La baisse de fréquentation des centres commerciaux depuis la décision d’un confinement généralisé atteint 79,6 % selon l’indice Quantaflow/CNCC.

Accor met en place des mesures drastiques

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Alors que plus de la moitié des hôtels sous enseigne Accor sont fermés à ce jour et deux tiers devraient l’être dans les semaines à venir, le groupe a pris « des mesures drastiques pour l’ensemble de ses opérations ». Celles-ci incluent l’interdiction de voyager, le gel des embauches, le chômage partiel ou technique concernant 75 % des effectifs des sièges dans le monde au deuxième trimestre, générant une réduction minimum de 60 M€ des coûts centraux sur l’année 2020 ; la revue des investissements récurrents prévus pour 2020, aboutissant à une diminution de 60 M€ des dépenses pour l’exercice. Accor continue parallèlement de rationaliser tous les autres foyers de coûts (distribution, marketing, informatique…), pour faire face à la réduction anticipée du chiffre d’affaires. Le conseil d’administration a par ailleurs décidé de compléter les actions mises en place par le management, en retirant sa proposition de paiement du dividende prévu au titre de l’exercice 2019, soit 280 M€. Après concertation avec les principaux actionnaires du groupe, JinJiang International, Qatar Investment Authority, Kingdom Holding Company et Harris Associates, Accor a décidé d’allouer 25% du dividende prévu (soit 70 M€) au lancement du « fonds ALL Heartist », un véhicule ad hoc Covid-19. Ce fonds assistera notamment « les 300 000 salariés et collaborateurs sous enseignes du groupe dans le monde, en prenant en charge les frais d’hospitalisation liés au Covid-19 des collaborateurs ne bénéficiant pas d’une couverture sociale ; au cas par cas les collaborateurs en grande difficulté financière suite à des mesures de chômage technique ; au cas par cas les partenaires individuels en grande difficulté financière ; et en accentuant les initiatives solidaires du groupe en soutien des personnels soignants et des organisations caritatives en première ligne face à la crise ».

Icade revoit son dividende 2019 à la baisse

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Compte tenu des appels du gouvernement français intervenus la semaine dernière, le conseil d’administration d’Icade décidé d’ajuster à la baisse le montant du dividende 2019 qui sera proposé à l’assemblée générale du 24 avril 2020. Le dividende soumis au vote des actionnaires sera ainsi ramené à la hauteur des obligations de distribution SIIC (dont la société reste redevable à fin 2019), soit un dividende total de 4,01 €, à comparer à 4,81€ par action initialement proposé (-16,64 %). « Cette décision du conseil d’administration a été prise, après recommandation du directeur général, même si Icade n’entend pas, à date, faire appel aux prêts garantis par l’Etat, ni procéder à des reports d’échéances fiscales ou sociales », précise le communiqué de presse. Le montant du dividende non versé, soit 60 M€ environ, viendra ainsi abonder la trésorerie de l’entreprise pour permettre à Icade de poursuivre son développement dès la sortie de crise. Le planning de versement proposé pour le second acompte reste inchangé. Enfin, le conseil a décidé à l’unanimité de ne pas verser la rémunération de l’ensemble des administrateurs (jetons de présence) pour les séances du conseil et des comités essentiellement consacrés à la gestion de la crise sanitaire. Les sommes correspondantes seront dédiées à des associations caritatives en lien avec la pandémie actuelle.

Le département agence de Cushman & Wakefield met en place un dispositif de soutien exceptionnel

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Le département agence de Cushman & Wakefield a mis en place pour ses clients un dispositif exceptionnel afin de répondre à l’évolution de leurs besoins en matière de projets locatifs et transactionnels. Une ligne « hotline Coronavirus » accessible du lundi au jeudi sans interruption, est désormais ouverte. Un espace internet dédié qui offre conseils pratiques, analyses et études liés à la crise sanitaire du coronavirus, a également été mis à disposition, ainsi qu’une newsletter thématique hebdomadaire proposant une veille des différents marchés en France comme à l'international, en abonnement gratuit. « Depuis l’annonce du confinement le 16 mars dernier, nous avons tout mis en œuvre pour garantir la continuité de nos prestations, dans une qualité de service inchangée : nos équipes ,même à distance, poursuivent ainsi leur mission de conseil et d’accompagnement au quotidien, avec le soutien des équipes supports, et l’apport d’informations régulièrement actualisées sur le marché de l’immobilier français, comme international, par notre département Research », explique Ludovic Delaisse, directeur général et directeur de l’agence France.

La Banque des Territoires déploie de nouvelles mesures pour les bailleurs sociaux et les EPL

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Pour anticiper les éventuelles pertes d’activité de ses clients, notamment bailleurs sociaux et entreprises publiques locales, la Banque des Territoires déploie de nouvelles mesures exceptionnelles. Pour les prêts de long terme, un report gratuit des échéances sera possible, sur demande justifiant d’une perte ou d’un décalage ponctuel de recettes, sur l’actif financé, lié à la crise. Une simplification temporaire du processus de contractualisation par échanges numérique est également déployée, avec régularisation ultérieure, et mise en place d’un processus accéléré d’éligibilité à la signature électronique. Pour toutes les EPL, la Banque des Territoires va financer à 100 % des études flash, confiées à la Scet, pour aider à formaliser les plans de trésorerie prévisionnelle et étudier des solutions de sortie de crise. Enfin, pour les EPL déjà clientes, l’ouverture de lignes de trésorerie et prêts court terme pour les clients bancarisés à la Banque des Territoires est programmée ; ainsi que la mise en place de comptes courants d’associés ou de quasi-fonds propres ; le report d’échéances (prélevées initialement entre le 12 mars et le 15 septembre 2020) avec des avances en comptes courants et produits assimilés déjà en place ainsi que des prêts court ou moyen terme (hors prêt sur fond d’épargne) ; et l’implication renforcée des administrateurs de la Banque des Territoires dans la gouvernance des EPL (dont la Banque des Territoires est actionnaire) pour accompagner, anticiper au mieux les besoins financiers et qualifier le soutien nécessaire.

3 000 agences pourraient disparaitre selon la FNAIM

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Compte tenu des mécanismes de fonctionnement de la transaction, l’arrêt de l’activité du mois de mars a empêché l’encaissement des sommes liées aux ventes réalisées en janvier et de février. Depuis le début de confinement, près de 90 % des actes planifiés ont fait l’objet d’un report ajoute la Fédération nationale de l’immobilier. « Avec l’arrêt actuel de la chaîne du logement, ce sont deux mois d’activité des agents immobiliers qui ont déjà été réduits à néant », ajoute Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM. « Les agents doivent donc faire face à un trou non pas seulement de deux mois, mais de trois, voire sans doute quatre mois dans leurs chiffres d’affaires », souligne le communiqué de presse. Or, une enquête réalisée par la FNAIM auprès des adhérents montre que pour 38 % d’entre eux, leur trésorerie n’excède pas 30 jours, et pour 36 %, elle est comprise entre 30 et 60 jours. « Autrement dit, aucun n’était armé pour encaisser durablement un tel choc, conclut Jean-Marc Torrollion. Ne l’oublions pas : les agences immobilières sont des TPE. »

Plus de 7 600 places d’hôtel supplémentaires désormais mobilisées pour les sans-abris

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Les services de l’Etat s’organisent pour mettre à l’abri les plus démunis avec les associations : « 170 000 personnes seront hébergées ce soir dans les structures d’hébergement d’urgence généraliste, selon le gouvernement. 7 600 places d’hôtels supplémentaires sont désormais mobilisables dans toute la France depuis le début de la crise sanitaire, en plus des places pérennes financées par l’Etat toute l’année ». 59 sites spécialisés sont par ailleurs ouverts, dédiés aux SDF malades du Covid-19 mais ne relevant pas d’une hospitalisation, soit près de 2 300 places. Un dispositif exceptionnel de distribution de chèques services permet aux personnes sans domicile d’acheter des produits d’alimentation et d’hygiène pendant la crise sanitaire. L’Etat débloque au total une enveloppe d’urgence de 65 M€.

Engie renonce à son dividende

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(©Paris La Défense)
Face à la crise sanitaire, le conseil d'administration d'Engie a annoncé le 1er avril l'annulation du versement du dividende 2019 (0,80 euro par action). La décision a été prise « au regard de l’incertitude persistante qui plane sur la situation, notamment en ce qui concerne la gravité et la durée de cette crise inédite, et renforcera encore davantage la flexibilité opérationnelle du groupe », a affirmé Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d'administration. Ce dernier a insisté sur la « liquidité robuste et le modèle économique résilient » du groupe, affirmant sa volonté de « reprendre le versement du dividende dès que possible tout en continuant à investir dans sa stratégie de croissance ».

La COP26 reportée à 2021

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(©gov.uk)
La 26ème Conférence sur le climat ou COP26, qui devait avoir lieu à Glasgow au mois de novembre est d'ores et déjà reportée. « Compte tenu de l'impact mondial et continu du Covid-19, la tenue d'une COP26 ambitieuse et inclusive en novembre 2020 n'est plus possible », a indiqué le gouvernement britannique. Celui-ci a annoncé que le sommet aurait bien lieu dans la capitale écossaise en 2021, sans pour autant indiquer de date. Cette dernière devrait être annoncée ultérieurement.

Le reste de l’actualité

Sadev 94 et Bouygues Bâtiment Ile de France signent un marché de travaux dans la ZAC Ivry Confluences

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Christophe Richard, directeur général de Sadev 94, et Daniel Lopes, directeur général de Bouygues Bâtiment Ile de France, ont signé un marché de travaux pour la construction d’un nouveau groupe scolaire et d’une résidence étudiante dans la ZAC Ivry Confluences. Le marché, d’un montant de près de 44 M€ TTC, a été signé dans les locaux de Sadev 94 à Vincennes « et, confinement oblige, avec le minimum de personnes requises pour cela ». Cette signature implique le démarrage de la phase de préparation de chantier (études préparatoire) sans démarrage des travaux ni prise de possession du site pour tenir compte de la loi sur l‘État d’urgence et des ordonnances portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19. « En total accord avec la Ville d’Ivry-sur-Seine, nous n’avons pas voulu reporter la signature de ce marché, explique Christophe Richard. D’une part, pour que les travaux, dont la durée globale inscrite dans le marché est de 27 mois, puissent démarrer dès la fin du confinement afin que nous puissions tenir l’objectif d’une ouverture à la rentrée de septembre 2022. Et d’autre part, pour donner, au niveau qui est le nôtre, un signal fort aux entreprises du BTP qui en ont bien besoin dans cette période très difficile que nous vivons actuellement. » C’est sur l’îlot 3E, au sud-est de l’ancien site des entrepôts du BHV, que sera réalisé ce deuxième groupe scolaire de la ZAC Ivry-Confluences, intégré dans une opération mixte portée par Sadev 94. Le projet, d’une surface globale d’environ 16 500 m² SDP, prévoit 25 classes d’enseignement maternel et élémentaire, un centre de loisirs, un gymnase avec 400 places assises en gradins permettant l’accueil des activités sportives du quartier, 280 logements étudiants répartis sur trois bâtiments, et enfin deux cellules commerciales. Une équipe pilotée par l’agence d’Emmanuelle Colboc a été retenue à l’été 2018 dans le cadre d’un concours. « L’un des partis pris de son projet architectural était notamment de donner au socle une transparence en surélevant une partie de l’école sur une hauteur de près de 6 mètres pour laisser place à une séquence végétale entre la cour élémentaire et le futur parvis, détaille Sadev 94. Pour le reste, le bâtiment arbore des façades constituées de cassettes d’aluminium anodisé et de larges pans vitrés calepinés différemment selon la destination des locaux qu’ils protègent. »

Paris affiche des coûts de construction médians par rapport aux autres métropoles mondiales

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Les villes les plus chères sont les grandes villes européennes et américaines, loin devant les métropoles d’Asie (à l’exception de Hong Kong et Tokyo) et du Moyen-Orient selon le rapport annuel « International Construction Cost Index 2020 » d’Arcadis. L’Europe et les Etats-Unis restent ainsi des « hot spots » reconnus en termes de croissance avec des coûts de construction élevés compte-tenu de la force du dollar et du coût de la main d’œuvre. Paris ne figure néanmoins pas dans le top 10 qui est mené par Londres, suivi de New York et Hong Kong. « La dynamique des prix a été portée principalement dans la capitale française par le génie-civil à l’approche des élections et compte tenu de la concomitance et l’intensité des grands travaux franciliens », commente Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis. Du côté des projets bâtimentaires, les prix restent stables et dans les moyennes mondiales, sans être les plus élevés d’Europe. « Un atout d’attractivité pour la métropole parisienne dans la compétition mondiale avec les autres villes. Paris est ainsi devenue en 2020 le 1er marché mondial de l’investissement en immobilier commercial. » ajoute Nicolas Boffi.

KanAm Grund signe l’immeuble Pixel à Nanterre

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KanAm Grund a acquis, pour le compte du fonds Leading Cities Invest, l'immeuble de bureaux Pixel. Situé à Nanterre, l’actif est entièrement loué et bénéficie d’une certification HQE In-Use « exceptionnelle ». BNP Paribas Leasing Solutions est le principal occupant de l’ensemble qui développe 16 447 m² de bureaux.

La Française REM acquiert le siège social de Rexel à Paris 17e

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La Française Real Estate Managers (REM) a acquis, auprès de SCOR Investment Partners, un immeuble de bureaux situé dans le 17e arrondissement de Paris, sur le boulevard du Fort-de-Vaux entre la Porte d’Asnières et la Porte de Clichy. Livré en 2004 et entièrement rénové en 2011, l’immeuble développe 10 495 m² et comprend différents services dont un RIE et une salle de fitness. Il est entièrement loué, pour une durée ferme de 6 ans, à un locataire unique qui est Rexel. Cette acquisition a été réalisée pour le compte des SCPI Epargne Foncière, Eurofoncière 2, Multimmobilier 2 et LF Grand Paris Patrimoine. Pour cette opération, La Française REM a été conseillée par l’office notarial Oudot et Associés et le Cabinet Jeantet. SCOR Investment Partners a été conseillé par Lexfair Notaires. Les deux parties ont été assistées par Strategies and Corp. La Banque Européenne du Crédit Mutuel qui a financée l’acquisition, a été conseillée par l’office notarial Victoires Notaires Associés et le Cabinet Archers.

Les difficultés continuent pour WeWork

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WeWork est en pourparlers avec ses plus grands propriétaires à l'échelle mondiale pour réduire ses dépenses de loyers de 30 % selon Bloomberg. Le géant du coworking leur propose de convertir les baux existants en accords de partage des revenus tirés de l’exploitation des espaces de coworking. Selon les sources citées par Bloomberg, les bailleurs se montrent réticents pour le moment. 
En parallèle, SoftBank a officiellement renoncé à son programme de 3 Mds$ de rachats d’actions WeWork. Parmi les raisons invoquées, le groupe japonais cite mentionne "l'existence d'enquêtes criminelles et civiles multiples, nouvelles et importantes en suspens" concernant WeWork et son co-fondateur Adam Neumann. Softbank avait sauver l’opérateur l’an passé avec un programme de plusieurs Mds$ suite à l’échec de l’IPO du géant américain du coworking.

La Banque des Territoires et Ostwind renforcent leur partenariat

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La Banque des Territoires et Ostwind ont signé un second partenariat de co-investissement dans un portefeuille de parcs éoliens d’un total de 200 MW. Par cette opération, Ostwind accroît ses capacités de développement de projets éoliens. Ce protocole de partenariat consolide une collaboration initiée début 2017, avec la conclusion d’un 1er partenariat portant sur 55 MW, entre deux acteurs mobilisés. L’opération de co-investissement concerne 9 parcs éoliens localisés sur l’ensemble du territoire national. « Grace à la Banque des Territoires, une structure familiale de notre taille a pu conserver en exploitation près de 100 MW dans le cadre du premier partenariat, et avec ce second partenariat, la société Ostwind pourra plus que doubler ses moyens de production d’énergie propre et respectueuse de l’environnement », explique Fabien Kayser, PDG d’Ostwind.

Ardian réalise son premier investissement en Finlande

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Ardian a acquis 100 % de Lakiakangas 1 auprès de CPC Finland Oy, société allemande d’énergie éolienne. Le parc éolien est le premier investissement d'Ardian en Finlande. « Grâce au programme à long terme de renforcement du réseau de Fingrid, nous pourrons ajouter des turbines supplémentaires, ce qui augmentera considérablement la capacité de la centrale », déclare Eero Auranne, PDG de eNordic. Le parc éolien de Lakiakangas 1 compte actuellement 14 turbines en fonctionnement et une capacité de production de 57 MW, avec des permis pour atteindre une capacité de 90 MW. CPC Finland a construit le parc éolien de Lakiakangas 1 à Isojoki en 2018-2019. Après la transaction, CPC Finland restera responsable de l'exploitation technique et commerciale du parc éolien, en coopération avec Ardian et eNordic. Aucun détail financier de la transaction n’a été divulgué. Le portefeuille d'Ardian Infrastructure, qui comprend déjà trois investissements dans des parcs éoliens en Norvège et en Suède, se rapproche des 500 MW de capacité brute, ce qui correspond à la consommation énergétique annuelle d’environ 750 000 véhicules électriques. Le portefeuille est composé d'un mélange équilibré d'actifs greenfield et brownfield. Tous les actifs fonctionnent selon un système mixte de paiement à la production. Le portefeuille de renouvelables total d'Ardian représente 3,5GW de capacité à travers l'Europe et les Amériques. La transaction du parc éolien de Lakiakangas 1 a été réalisée via les fonds Ardian Infrastructure Fund IV et Ardian Clean Energy II.

Par François Perrigault (@fperrigault) et Boris Beltran (@bobobeltran)

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