L’inauguration de Bains-Douches & Co à Paris, la première acquisition lyonnaise d’UBS Immobilier France, l’appel de Jean-Louis Borloo, les plans en faveur de l’environnement de Vinci, Argan et Aéroports de la Côte d’Azur… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières et urbaines du 15 janvier 2020.


Bains-Douches & Co inauguré à Paris 15e

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              (©D.R.)

Bains-Douches & Co, projet de de colocation et de co-working porté par Axitis-Sovim et installé sur la parcelle des anciens bains-douches Castagnary, a été inauguré en présence de Jean-Louis Missika, adjoint à la maire chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité, et de Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement. Imaginé dans le cadre de la première édition de Réinventer Paris, l’ensemble conserve le patrimoine parisien en mettant en scène l’architecture historique par un rideau végétal. Le projet bioclimatique et sa structure bois doivent permettre un impact environnemental réduit de moitié. Il a été conçu par Red (architectes) et Bgpa (paysagiste). In’li gère une partie des logements en colocation. La filiale dédiée au logement intermédiaire du groupe Action Logement propose ainsi 17 chambres à loyers modérés réparties dans cinq grands appartements neufs à l’arrière du bâtiment en briques des Bains-Douches Castagnary.

 

Rhenus Logistics investit à Strasbourg

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              (©Rhenus Logistics)

Rhenus Logistics est en train de faire construire un nouvel entrepôt sur le port de Strasbourg, rue du Havre. La première tranche de cette plateforme logistique de classe A, sous température dirigée et sous douane, sera disponible au deuxième trimestre 2020. D’une surface de 12 600 m², elle est extensible par l’ajout de deux tranches supplémentaires d’environ 10 000 m² chacune. Situé sur un terrain déjà utilisé par Rhenus Logistics, l’ensemble sera adapté aux besoins des industriels des secteurs de la pharmacie, du high-tech, du E-commerce et du retail spécialisé. Agréé sous douane et climatisé à des températures garanties entre 15° et 25°C, il est conçu pour réduire son impact environnemental (isolation, panneaux solaires, éclairage adaptatif). Fort de son expertise dans le domaine de la logistique des produits pharmaceutiques, le cluster strasbourgeois de Rhenus Logistics doit donc offrir de nouvelles capacités de stockage pour les produits sous température dirigée. Le site dispose d’un pharmacien responsable et pourra se doter de cellules à température plus basses, si nécessaire.

 

UBS Immobilier France réalise sa première acquisition lyonnaise

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UBS Immobilier France, pour le compte du fonds italien UBS-ZIREF, vient de réaliser sa première acquisition lyonnaise en se portant acquéreur auprès d’Arkea Fonciere, filiale du Crédit Mutuel Arkea, de l’immeuble de bureaux Open 6, situé à Lyon au cœur du quartier d’affaires de la Part-Dieu. L’actif développe plus de 5 000 m² en R+7 et sa signature architecturale est l’œuvre d’AFAA Architecture et UTEI. L’ensemble immobilier est totalement loué à plusieurs locataires avec des engagements long terme. Dans cette transaction, le vendeur a été conseillé par Pierre Thubert de l’étude Quid Novi Brest et l’acquéreur s’appuyait sur les conseils d’Anne-Hélène Garnier de l’étude Oudot, de Silke Naldoni de LPA-CGR avocats, d’Eglantine Lioret de Pinsent Masons et de Maxime Franchet de GR Groupe. Vendeur et acquéreur ont été conseillés par Brice Robert Arthur Loyd dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec JLL.

 

Omniprom signe un immeuble de 4 000 m² à Lyon

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Promoval a fait l’acquisition, via le véhicule Omniprom, d’un immeuble de bureaux d’une surface de 4 000 m² partiellement loué dans le 7e arrondissement de Lyon (Gerland) auprès d’un propriétaire privé. L’ensemble immobilier va faire l’objet d’une restructuration à moyen terme avec « un objectif élevé » en termes de performances énergétiques et environnementales. Cet actif se situe à proximité du futur campus EM LYON, du métro Jean Jaurès et du pôle multimodal Jean Macé. Omniprom, holding de projets immobiliers, a été créé par Promoval, groupe de promotion immobilière, Omnes via son fonds Construction Energie Plus (CEP), et le Crédit Agricole Centre-est, via sa filiale La Compagnie Foncière Lyonnaise. Ce partenariat cible des projets « avec un fort potentiel de redéveloppement, de restructuration et d’amélioration des performances énergétiques et environnementales des bâtiments, notamment du parc tertiaire de l’agglomération lyonnaise ». Cette transaction a été réalisée par Arthur Loyd Brice Robert, représentée par Louis-Robert Lajugie et Agnès Buguet, Omniprom a été conseillée par Adrien Alcaix, étude Alcaix & Associés Notaires.

 

Regus ouvre un nouveau site au cœur du Carré de Soie

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Regus a annoncé l’ouverture d’un nouveau site dans la métropole lyonnaise, implanté sur les communes de Villeurbanne et Vaulx-en-Velin au Carré de Soie. Ce dernier est desservi par le tramway, le métro, le Rhône express et un réseau de bus. Il est situé à environ 15 minutes de la Part-Dieu, de la presqu’île lyonnaise et de l’aéroport Saint-Exupéry. Répartis sur deux étages et une surface totale de 2 000 m², le nouveau centre disposera notamment de 80 bureaux privatifs, de 45 postes de travail en coworking et de 3 salles de réunion.

 

L’OPPCI 123 SilverEco signe une résidence services seniors à Amiens

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L’OPPCI 123 SilverEco, un fonds dédié à l’acquisition de résidences services seniors, vient de conclure l’acquisition en VEFA auprès de Vinci Immobilier, d’une résidence services seniors à Amiens, qui sera exploitée par la société Ovelia. Située en centre-ville d’Amiens, cette résidence seniors d’une surface totale de 6 251 m², dont la livraison est prévue en novembre 2021, comprendra 109 logements et 770 m² d’espaces de services. Les appartements, du studio au 3 pièces, avec terrasses ou balcons, seront proposés à la location à des seniors autonomes et semi-autonomes. Des espaces communs viendront composer le cadre de vie : piscine intérieure chauffée, espace de remise en forme, restaurant avec salle à manger privative, salon de coiffure et d’esthétisme. Par ailleurs, différents services seront proposés aux résidents : entretien du domicile, animations, sorties culturelles, téléassistance médicale, accueil 7j/7, présence 24h/24, travaux de petit bricolage... La résidence visera les certifications NF Habitat et le niveau de performance énergétique RT 2012 – 20 %. Son architecte est Boyeldieu Dehaene. Eric Dubost de l’étude Strock & associés a conseillé 123 IM, Carole Groscaux de l’étude Monassier & associés a accompagné Vinci Immobilier et Anne Sauvebois- Brunel du cabinet White & Case a conseillé Ovelia. 123 IM, société qui gère l’OPPCI, s'est positionnée dès 2011 dans l'immobilier en capitalisant sur ses expertises sectorielles, en particulier la dépendance, le "bien vieillir" et l'hôtellerie.

 

Corestate finalise l'acquisition de STAM Europe

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Corestate a finalisé l'acquisition de STAM Europe à Paris. Cette opération fait suite à l'approbation préalable de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Le volume des actifs sous gestion de Corestate augmente ainsi de près de 2 Mds€ et s'établit désormais à un total de 28 Mds€. Cette opération permet également à la société d'étendre sa gamme de produits à la France, notamment en ce qui concerne la plateforme de micro living. Simultanément, Corestate entend offrir à ses clients un meilleur accès au marché français et élargir sa base d'investisseurs institutionnels. Les quelques 2 Mds€ d'actifs gérés par STAM pour le compte de clients institutionnels comprennent des immeubles résidentiels, des immeubles de bureaux, des locaux commerciaux ainsi que de la logistique en France. L'intégration de STAM Europe au sein de la plateforme multi-boutiques du groupe aura lieu dans le courant du premier trimestre 2020. Le président de STAM, Edward Bates, intègre, quant à lui, l'équipe dirigeante de Corestate.

 

illiCopro devient Matera et lève 10 M€

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Matera, anciennement illiCopro, vient de réaliser une levée de fonds de 10 M€. Cette entreprise spécialisée dans la gestion de copropriétés combine les services d’une plateforme en ligne et l’accompagnement d’experts (comptabilité, juridique, assurances, gros travaux). « Le fait qu’en deux ans, dans un marché sclérosé, Matera compte déjà un millier de copropriétés clientes, dont des ensembles allant jusqu’à 250 appartements, à Paris, Lyon, Nantes ou Marseille, dans le neuf comme dans l’ancien, est la preuve de l’efficacité de notre modèle, qui réaligne l’intérêt du syndic avec celui des copropriétaires », souligne Raphaël Di Meglio, co-fondateur et CEO de Matera. Grâce à la levée de fonds, l’entreprise entend d’abord enrichir son offre en proposant notamment la renégociation des contrats (assurance, ménage, maintenance des ascenseurs), une application mobile, une gestion des gros travaux ainsi que la gestion de la livraison et des levées de réserve pour les copropriétés neuves. Ces fonctionnalités nécessitent le recrutement de spécialistes. Matera prévoit ainsi une centaine de recrutements cette année. Ensuite, les fonds levés serviront les ambitions à l’international avec, en ligne de mire, la Belgique, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne. Le fonds Index Ventures a mené le tour de table. A ses côtés, Samaipata, partenaire financier historique qui a participé à une première levée de fonds de 1,5 million d’euros en 2019, réaffirme sa confiance. Plusieurs business angels, Bertrand Jelensperger de La Fourchette, Paulin Dementhon de Drivy et Marc-David Choukroun de la Ruche Qui Dit Oui, ont également participé à ce tour de table et entrent ainsi au capital de Matera.

 

Unlatch a franchi la barre des 200 promoteurs clients

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Deux ans après le lancement de sa solution de digitalisation du processus de vente immobilière dans le neuf, Unlatch (ex-LegaLife Immobilier), dresse le bilan de son activité. Elle totalise ainsi plus de 200 promoteurs immobiliers partenaires en France (x3 en 2019) dont Quartus, Constructa, Emerige, Demathieu Bard Immobilier, Aqprim… ;  500 programmes immobiliers digitalisés (soit plus de 4,5 Mds€ de logements disponibles à la réservation en ligne) et « un gain de temps de 4 semaines en moyenne entre la signature du contrat de réservation et la signature de l’acte de vente chez le notaire », selon le communiqué de presse. Après la Belgique, Unlatch prévoit de s’implanter dans trois nouveaux pays européens en 2020. « Notre objectif est de franchir la barre des 300 promoteurs en 2020 », déclarent François Marill et Thomas Rivoire, fondateurs d’Unlatch.

 

L’IRL progresse de 0,95 % au T4 2019

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Au quatrième trimestre 2019, l’indice de référence des loyers s’établit à 130,26 selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Sur un an, il augmente de 0,95 %, après +1,2 % au trimestre précédent.

 

Une année 2019 dynamique pour l’ANRU

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L’année 2019 restera pour l’Agence nationale pour la rénovation urbaine comme l’une des plus intenses de sa jeune histoire. Ces 12 derniers mois, l’ANRU et ses partenaires ont ainsi validé les projets de 192 quartiers et mis 5,3 Mds€ à disposition des collectivités locales et des bailleurs sociaux. « C’est une fierté de constater que l’ANRU et ses partenaires ont maintenu le rythme exigeant de validation des projets initié en 2018, soulignent Olivier Klein et Nicolas Grivel, président et directeur général de l’ANRU. Avec plus de 80 % des projets NPNRU validés et un travail qui se poursuit ces prochaines semaines, nous aurons quasiment achevé la phase de définition des projets de transformation des 450 quartiers concernés. » « C’est d’autant plus satisfaisant que ce travail a déjà permis de premières réalisations concrètes pour les habitants concernés avec déjà plus de 150 opérations livrées sur l’ensemble du territoire. Cette dynamique ne va faire que s’amplifier ces prochains mois », ajoute Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement.

 

Jean-Louis Borloo appelle les sénateurs à passer de l’observation à l’action en matière de politique de la ville

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(©Wikipedia / Energies pour l'Afrique [CC BY-SA 4.0])

La commission des Affaires économiques du Sénat, présidée par Sophie Primas (LR – Yvelines), a entendu Jean-Louis Borloo, ancien ministre d’État, sur la politique de la ville. Environ 18 mois après la présentation de son rapport Vivre ensemble, Vivre en grand la République, Pour une réconciliation nationale qui a été partiellement repris par le gouvernement, le principal initiateur de la politique de rénovation urbaine cette dernière décennie, a invité les sénateurs à lancer "une enquête démocratique" pour comprendre pourquoi le plan de cohésion sociale et de rénovation urbaine, « pourtant voté à l’unanimité au Parlement, s’était arrêté sans que personne ne l’ait vraiment décidé et à identifier les problèmes de gouvernance », selon un communiqué de presse. Il a regretté « qu’une Cour d’équité territoriale n’ait pas été créée, comme cela avait été proposé, pour contraindre au comblement des inégalités entre les territoires. » Espérant la création d’une "Fondation du rêve républicain" pour porter financièrement cette politique, il a déclaré qu’il était "temps de passer de l’observation à l’action".

 

Vinci affirme sa stratégie environnementale

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Le groupe Vinci mobilise l’ensemble de ses métiers pour la définition d’une stratégie environnementale. Une trajectoire carbone visant la neutralité en 2050 a ainsi été définie, avec un premier jalon de diminution de 40 % des émissions de CO2 d’ici 2030 par rapport à 2018, sur le périmètre d’impact direct. La systématisation de la politique de recyclage et de réemploi, en travaillant dans une approche de filière à la fois sur l’offre et la demande de matériaux a également été décidée, au même titre que l’adoption d’un objectif de « zéro perte nette » de biodiversité et l’amélioration de l’empreinte carbone indirecte générée par les activités des fournisseurs, partenaires et clients. Pour les activités propres de Vinci, la mise en œuvre de cette ambition commune se traduit dans un programme de plusieurs centaines de millions d’euros d’investissements, au travers d’actions telles que la réalisation de diagnostics sur le parc de bâtiments d’exploitation du groupe en vue de mettre en place des actions d’efficacité énergétique, l’anticipation de la réglementation au travers de démarches d’écoconception des bâtiments ou le développement de bases vie à haute performance énergétique et environnementale, notamment en bois. Par ailleurs, pour se donner les moyens de s’aligner sur une trajectoire de maintien de la hausse de la température mondiale à 2 degrés maximum à la fin du siècle, définie par l’accord de Paris sur le climat, Vinci met en œuvre des actions de recherche-développement et de partenariat scientifique et technologique, notamment avec ParisTech. La politique d’innovation du groupe est principalement orientée vers l’environnement via les métiers du groupe et Leonard, la plate-forme d’innovation et de prospective. Vinci s’engage également à œuvrer pour améliorer l’empreinte carbone indirecte générée par les activités de ses fournisseurs, partenaires et clients. Vinci Airports s’est engagé par exemple à déployer la politique environnementale AirPact sur tous les aéroports de son réseau, impliquant ainsi des actions proactives pour optimiser l’impact de l’activité de ses clients. Dans le cadre du déploiement de son ambition environnementale, Vinci s’engage à communiquer tous les six mois sur l’avancement de son plan d’action.

 

Argan lance un plan climat

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Alors qu’Argan a communiqué ses résultats annuels, marqués notamment par un résultat net récurrent en hausse de +21 % à 71,1 M€, la foncière engagera en 2020 un « plan climat » qui vise à construire des entrepôts « premium » dont l’exploitation aura une empreinte carbone neutre. Pour atteindre cet objectif, la SIIC compte agir sur toutes les causes d’émission de CO2, équiper la totalité des toitures de centrales photovoltaïques, et compenser les émissions résiduelles de CO2 par la plantation d’arbres sur chacun des sites et en forêt si nécessaire pour le complément.

 

Aéroports de la Côte d’Azur dévoile son plan à 10 ans pour ne plus émettre de gaz à effet de serre

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Le groupe Aéroports de la Côte d’Azur a annoncé une série de mesures pour parvenir à réduire à néant les émissions de gaz à effet de serre des trois aéroports qu’il gère, Nice Côte d’Azur, Cannes Mandelieu et Golfe de Saint-Tropez. Ce programme prolonge les engagements du Groupe et marque une accélération de son calendrier. En effet, s’il s’était engagé, en juin 2019 aux côtés de 192 aéroports européens, sur une échéance à horizon 2050, il vient de dévoiler les étapes nécessaires pour y parvenir en 10 ans. Afin d’atteindre son but, Aéroports de la Côte d’Azur va utiliser des solutions labellisées par la Fondation Solar Impulse du docteur Bertrand Piccard. Un contrat vient d’ailleurs d’être signé avec l’une d’elle, Antismog. Chacune des trois plateformes avancera à son rythme. Ainsi, l’aéroport du Golfe de Saint-Tropez, neutre carbone depuis 2018, doit parvenir dès 2020 à ne plus émettre un seul gramme de gaz à effet de serre grâce à une nouvelle réduction de ses émissions et à l’installation de puits de carbone lui permettant d’absorber in situ les 23 tonnes eq. CO2 d’émissions résiduelles. Mieux, dès 2022, la poursuite de ces efforts doit permettre à la plateforme de devenir absorbeur net, de 2,5 tonnes eq. CO2 avant une montée en puissance jusqu’à 21 tonnes en 2034. L’aéroport de Cannes Mandelieu suivra la même trajectoire avec cinq étapes de réduction des émissions jusqu’en 2030, année d’atteinte de l’objectif de zéro émission. Ensuite, à partir de 2034, la plateforme devra même absorber un minimum de 14 tonnes éq. CO2 par an. L’aéroport Nice Côte d’Azur relève pour sa part un challenge plus important. Deuxième aéroport de France derrière le hub de Paris, il a déjà réussi à réduire de 80% ses émissions de gaz à effet de serre en 10 ans. Et il devrait avoir réduit de 83 % ses émissions en 2020 grâce à l’électrification de 80 % de ses véhicules de service, puis de 86 % en 2021 par la suppression du gaz dans son terminal fret et son pôle technique. La suppression progressive du gaz dans l’ensemble des bâtiments, le développement de surfaces photovoltaïques ou la décarbonation des engins spéciaux doivent lui permettre de parvenir à son objectif de ne plus émettre de gaz à effet de serre en 2030. Mieux, en 2034, grâce à des puits de carbone, l’aéroport devrait devenir un absorbeur du CO2 émis par les avions s’y posant, prolongeant ainsi ses efforts au-delà de son seul périmètre.
Le groupe a également présenté une série de mesures pour diminuer l’impact environnemental du secteur aérien : généraliser des passerelles 400Hz qui fournissent en électricité les avions au stationnement ; généraliser des pop-out, bornes d’approvisionnement en électricité pour les avions ne stationnant pas en passerelle ; basculer leur flotte de véhicules en 100 % électrique ; signer des contrats de fourniture d’électricité garantie verte et d’origine française ; soutenir la création et le développement d’une offre de mobilité douce pour connecter l’aéroport à son territoire ; anticiper l’arrivée sur le marché d’une offre de sustainable aviation fuel ; s’engager dans la démarche Airport Carbon Accreditation pour parvenir à la neutralité carbone ; prolonger cette démarche en parvenant à ne plus émettre de GES d’ici 2050. D’autres mesures concernent les compagnies aériennes et l’impulsion étatique

 

Oliver Bowditch rejoint Arrow Capital Partners

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Arrow Capital Partners a nommé Oliver Bowditch au poste de directeur des investissements pour l'Europe. Il sera en charge du sourcing, de l’analyse et de la conclusion des transactions, en plus de la gestion des investissements au Royaume-Uni et en Europe pour le compte des mandats de la société, notamment le fonds SIRE. Oliver Bowditch a travaillé au cours des six dernières années pour IO Asset Management. Il y a dirigé l’équipement en charge des investissements et était responsable du sourcing et de la conclusion des acquisitions. Auparavant, il faisait partie de l’équipe dédiée à la valorisation des investissements chez JLL. Soutenu par AMB Capital, un grand family office australien, Arrow Capital Partners a été créé en 2015 par Martyn McCarthy et Kurt Wilkinson, son expansion en Europe étant dirigée par Christian Bearman. Suite lancement du véhicule de 2 Mds€ SIRE l’été dernier, Arrow Capital Partners a signé ou obtenu l’exclusivité sur 250 M€ d’actifs en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, en Pologne et au Royaume-Uni. La société gère actuellement 1,5 Md€ en Asie-Pacifique et en Europe.

 

Romain Lourtioux nommé directeur des opérations d’Advenis

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Le groupe Advenis a annoncé la nomination de Romain Lourtioux, 32 ans, au poste de directeur des opérations. Dans le cadre de ses missions, il est responsable de la coordination des différentes filiales du groupe Advenis, et de l’élaboration et du suivi des feuilles de route par fonction/métier, en accord avec les axes stratégiques de l’entreprise. Il pilote également la conduite de projets transverses tels que les acquisitions, partenariats, etc. En outre, Romain Lourtioux intervient également pour le compte de la filiale Advenis Gestion Privée où il apporte son soutien à la définition des orientations stratégiques et organisationnelles, et est également responsable des produits et des partenariats. Avant de rejoindre le groupe Advenis, Romain Lourtioux a travaillé en qualité de responsable commercial Grand Ouest, puis directeur des partenariats Grand Ouest de PERL de 2011 à 2017. Pendant cette période, il a piloté le développement commercial de la région Grand-Ouest et a été en charge de la réorganisation interne de la région. En 2018, il contribue au développement de la start-up Ocus où il est en charge du développement de la business unit « promotion & immobilier ». Romain Lourtioux est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur généraliste de l’ICAM de Nantes et d’un mastère spécialisé strategy & management of international business de l’ESSEC Business School.

 

Irène Cottaris devient associée de Lacourte Raquin Tatar

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Lacourte Raquin Tatar se renforce à nouveau avec une 17e associée en la personne d’Irène Cottaris. Cette dernière exerce dans l’équipe "Real Estate" du cabinet LRT. Elle accompagne une clientèle internationale de fonds d’investissement, ainsi que des foncières et promoteurs nationaux, particulièrement dans le cadre d’opérations portant sur des bureaux et des hôtels. Irène Cottaris a rejoint LRT en 2014 après sept ans chez Linklaters LLP. Elle est titulaire d’un master II droit de l’immobilier (Université Panthéon Assas – Paris II), et est diplômée de l’Edhec (majeure finance).

Par François Perrigault (@fperrigault)

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