La FFCI qui appelle à la mise en place d’un plan Marshall pour l’industrie immobilière et le BTP, Jean-Pierre Farandou qui fait le point sur la situation de la SNCF, Vinci et Eiffage parties prenantes du projet de LGV HS2 au Royaume-Uni… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières et urbaines du 15 avril 2020.

Les actualités liées au coronavirus

Ouverture d’une procédure de sauvegarde au profit de l’enseigne La Halle

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La direction de La Halle a annoncé aux instances représentatives du personnel qu’elle demande devant le Tribunal de Commerce de Paris l’ouverture d’une procédure de sauvegarde au bénéfice de l’enseigne pour faire face à « l’arrêt soudain et prolongé de ses activités dans le cadre de la lutte » contre l’épidémie du Covid-19. « La fermeture de l’ensemble de ses magasins et de ses 2 entrepôts en raison de l’épidémie de Covid-19 a brutalement arrêté l’activité de l’enseigne, conduisant à une prévision de perte de 106 M€ de chiffre d’affaires entre le 15 mars et le 11 mai, détaille le communiqué de presse. En dépit de premières mesures d’urgence telles que le chômage partiel et la suspension des loyers, La Halle est aujourd’hui contrainte d’engager une nouvelle réflexion afin de réorganiser rapidement son activité pour s’adapter à ce contexte ». Aussi, l’enseigne a demandé l’ouverture d’une procédure de sauvegarde auprès du Tribunal de Commerce de Paris. Dans le cadre de cette procédure, l’exploitation se poursuivra normalement. Les magasins reprendront leur activité dès la levée des mesures de confinement, et les emplois seront maintenus. En revanche, le paiement des dettes antérieures à l’ouverture de la procédure est suspendu ainsi que le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) portant sur le siège de La Halle et l’entrepôt logistique d’Issoudun, lancé en février dernier. Cette procédure de sauvegarde ne concernera ni Caroll, ni Minelli, les deux autres enseignes du groupe Vivarte.

Le marché de bureaux d’Aix-Marseille-Provence avait bien démarré l’année

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La demande placée bureaux sur le territoire Aix-Marseille-Provence atteint 33 751 m² au T1 2020, en hausse de 37 % par rapport au T1 2019 d’après ImmoStat. Le secteur Euroméditerranée a concentré le niveau de demande placée le plus élevé avec 16 055 m². Le mois de mars a été marqué par les premiers effets du Covid-19. Le marché des bureaux n’a enregistré qu’une seule transaction, celle du groupe Action Logement qui a signé un bail de 2 274 m² auprès d’Icade pour intégrer l’immeuble de bureaux Eko Active, situé au sein d'Euroméditerranée. En parallèle, le marché des petites et moyennes surfaces, lui, fait face à de nombreux reports selon CBRE. « Côté offre, le marché souffre d’une réelle pénurie principalement dans le neuf (15 % du volume transacté) ainsi qu’à la vente de locaux d’activités, ajoute le conseil. Et aucune livraison n’est prévue avant fin 2021 ». « La mise à l’arrêt actuel des chantiers va logiquement engendrer des retards dans les livraisons à minima égal au temps de confinement, ce qui va augmenter les tensions du marché, alerte Daniel Tchenio, directeur de CBRE Marseille. Comme dans les autres régions, l’activité sur les prochains mois ne sera, néanmoins, pas nulle puisque des prises à bail continuent d’être signées, y compris durant la période de confinement. » Le montant de l'investissement des biens acquis en immobilier d'entreprise (bureaux, commerces, locaux d'activités, entrepôts) sur le territoire Aix-Marseille-Provence s’élève pour sa part à 184 M€ au T1 2020.

La FFCI appelle à la mise en place d’un plan Marshall pour l’industrie immobilière et le BTP

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La Fédération française des clubs immobiliers (organisme qui regroupe les clubs immobiliers de Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Toulon-Var, Océan indien, Lyon, Tours, Strasbourg Bas-hin, Toulouse, Nice Côte d’Azur, Paris) propose la mise en place d’un plan Marshall pour l’industrie immobilière et le BTP dans une tribune libre. Elle demande à l’État Français de revoir l’ordonnance n° 2020-306 en particulier la période de recours (ndlr : cette tribune a été publiée avant la présentation en conseil des ministres de la nouvelle ordonnance sur le sujet), de penser un plan Marshall pour le secteur, de raccourcir les process d’instruction des autorisations administratives, d’octroyer aux entreprises du BTP une compensation aux surcouts liés aux mesures d’hygiène, de garantir un délai invariable sur les recours contentieux, d’accorder des financements supports ad hoc, de permettre une dynamique d’investissement pour les bailleurs sociaux, de participer à la maitrise de la surenchère des fonciers privés, d’ouvrir aux professionnels la co- gestion de l’urbanisation… « Les clubs immobiliers membres de la FFCI, sont partout sur le territoire national et outre- mer, tous sauront répondre présents si l’État décide de consulter ces experts », conclut la tribune.

Les EPFL font des propositions de soutien dans le cadre de la crise sanitaire

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L’association nationale des établissements publics fonciers locaux (EPFL) se mobilise pour apporter leur soutien dans le cadre de la crise sanitaire. Elle a fait parvenir une note adressée au Premier ministre Edouard Philippe ainsi qu’aux principaux représentants du monde économique. Elle y propose à court terme de suspendre voire annuler les loyers perçus par les EPFL pour les acteurs économiques impactés par la crise (artisans, commerçants, etc.) selon des modalités propres à chaque EPFL ; de mobiliser du patrimoine des EPFL (terrains ou bâtis) pour le mettre à disposition des collectivités locales dans les cas d’urgence ; de poursuivre au niveau des EPFL « la recherche de moyens complémentaires adaptés à chaque situation locale ». A moyen terme, l’association suggère d’accompagner les initiatives locales et contribuer aux dispositifs de plan de relance mis en place par les collectivités locales (en conformité avec la législation appliquée aux EPFL et selon les moyens de chaque établissement) et de réfléchir au lancement d’un nouveau dispositif de rachat et de portage de l’immobilier d’entreprise. Enfin, à long terme, l’association nationale des EPFL préconise de faciliter et accélérer l’acquisition et la cession du foncier porté par les EPFL pour des projets de redynamisation économique (ceci pouvant induire pour certains EPFL des fonds de minoration foncière) ; et d’identifier « des solutions innovantes en matière d’action foncière pour anticiper tout type de crise (exemple : crise climatique et environnementale) et répondre aux grands enjeux de demain (lutte contre l’artificialisation, mise en oeuvre de circuits-courts, évolution sociale, etc.) ».

Le SNPI appelle à mutualiser et à partager l’ensemble des données immobilières

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Le SNPI (Syndicat national des professionnels immobiliers) souhaite la création d’une base de données immobilières « fiable et ouverte aux professionnels de l’immobilier ». « Il convient juste de mutualiser les nombreuses données déjà collationnées et de développer les autres, détaille l’organisation. Elle permettrait d’impliquer à l’unisson tous les acteurs de la production (agents immobiliers, diagnostiqueurs, géomètres-experts, banques, collectivités territoriales, promoteurs, notaires) des actes de mutations immobilières sur le fondement d’une charte dédiée, assurant ainsi aux parties à la vente, sérénité et rapidité de l’opération. Elle serait un atout pour l’Etat et pour les collectivités locales dans la perception et le contrôle efficients des droits afférents à ces mutations ». Le SNPI a saisi Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics.

Jean-Pierre Farandou fait le point sur la situation de la SNCF

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La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat a interrogé Jean-Pierre Farandou, P-DG de la SNCF, Christophe Fanichet, P-DG de SNCF Voyageurs et Frédéric Delorme, P-DG de Fret SNCF, sur les modalités de gestion de la crise sanitaire par la SNCF et sur les conséquences pour le groupe à moyen et long terme. La crise a conduit la SNCF à réduire progressivement le service de transport de voyageurs : le trafic a chuté jusqu’à atteindre une offre minimale de 7 % des TGV et 15 % des TER en circulation. D’après Jean-Pierre Farandou, la reprise sera « nécessairement progressive et dépendra des décisions qui seront prises en matière de déconfinement ». Pour l’heure, la SNCF se dirige vers une remise en service par étapes – et co-construite avec les régions – à partir du 11 mai, avec d’abord la remise en circulation d’un train sur deux (progressivement pour les TGV, plus rapidement pour les transports du quotidien) et l’objectif de reprendre une activité normale à l’été. « Dans ce cadre, une vigilance accrue devra être accordée au respect des gestes barrières et au nettoyage du matériel, quitte à devoir réduire le plan de transport, précise le communiqué de presse. Aussi, Jean-Pierre Farandou a plaidé en faveur d’une obligation du port du masque dans les transports ferroviaires, afin notamment de lever les difficultés liées aux règles de distanciation entre les voyageurs ». S’agissant du transport de marchandises, la filiale Fret SNCF a quant à elle maintenu son activité à hauteur de 60 % du plan de transport pour garantir l’approvisionnement du pays. « Un véritable plan Marshall, déjà nécessaire avant la crise, s’avère aujourd’hui indispensable pour venir en aide à ce secteur fragilisé », assure la commission. La SNCF s’est en outre montrée favorable à l’idée de tenir des états généraux du fret ferroviaire pour préparer l’après crise. S’agissant des impacts économiques et financiers de la crise, Jean-Pierre Farandou a souligné que le groupe allait subir de « lourdes pertes, il est encore trop tôt pour les chiffrer », précisant toutefois que « la SNCF tiendra » sur le plan financier. Pour le président de la commission, Hervé Maurey, « la révision de la trajectoire financière de la SNCF et de SNCF Réseau ne devra pas conduire à remettre en cause la régénération des lignes ferroviaires, et notamment des plus petites ». Dans ce contexte, la SNCF se prépare enfin à la perspective de l’ouverture à la concurrence du transport national de voyageurs, dont le calendrier n’a pas été remis en cause.

Recul marqué du trafic passagers du réseau Vinci Airports au T1 2020

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Après une croissance de 2,1 % du trafic passagers en janvier 2020, le trafic de Vinci Airports s’est contracté en février (-5 %) en raison de la baisse de la demande en Asie. Il a ensuite été pénalisé en mars (-55,7 %) « par la mise en place de dispositifs de restriction des déplacements dans plusieurs pays (mises en quarantaine, confinements des populations, fermetures de frontières) afin de limiter la propagation de la pandémie », selon le communiqué de presse. La baisse a été particulièrement prononcée fin mars, avec un trafic très faible sur certains aéroports du réseau. Le début du mois d’avril se poursuit sur la même tendance. Au global, le trafic passagers du 1er trimestre 2020 affiche une baisse de 20,9 % par rapport à celui du 1er trimestre 2019, avec un total de 45,3 millions de passagers accueillis dans les 45 aéroports du réseau VINCI Airports. Dans ce contexte, un plan de réduction des dépenses opérationnelles et d’aménagement des investissements a été engagé par Vinci Airports sur l’ensemble de ses plateformes. Par ailleurs, le réseau a été mobilisé pour les rapatriements de personnes souhaitant rentrer dans leur pays de résidence. Vinci Airports indique également mettre à contribution ses infrastructures, ses équipements et ses compétences « au service des structures en charge de la gestion de la crise, notamment pour le transport sanitaire de patients atteints du Covid-19 ou pour l’acheminement de matériel médical ». Des actions de solidarité ont aussi été engagées par les aéroports en direction des services hospitaliers, des passagers ou des partenaires commerciaux.

Le reste de l’actualité

L’indice de référence des loyers augmente de 0,92 % au T1 2020

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Au premier trimestre 2020, l’indice de référence des loyers s’établit à 130,57 selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Sur un an, il augmente de 0,92 %, après +0,95 % au trimestre précédent.

Vinci et Eiffage parties prenantes du projet de LGV HS2 au Royaume-Uni

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Le groupement Balfour Beatty - Vinci (50/50) s’est vu attribuer le marché de la phase 2 (construction) pour les lots N1 et N2 du projet de LGV HS2 au Royaume-Uni. Ces deux lots sont situés entre le tunnel Long Itchington Wood Green et Delta Junction / Birmingham Spur d’une part, et entre Delta Junction et la West Coast Main Line d’autre part. Le contrat de la phase 1 (conception et préparation des travaux) avait été attribué en juillet 2017. S’étendant sur un tracé d’environ 90 km, les lots N1 et N2 comprennent plusieurs ouvrages d'art, tunnels et chantiers de terrassement : 51 viaducs et structures en caissons totalisant plus de 14 km et 76 passages supérieurs, 7,5 km de tunnel bi-tube, 30 km de linéaire en déblai, 76 passages inférieurs, 33 km de remblai, 4 ouvrages de franchissement autoroutier en structures caisson et 6 interconnexions avec les voies ferrées existantes nécessitant à la fois des passages inférieurs et supérieurs. Au total, les lots N1 et N2 mobiliseront 1,8 million de m3 de béton et 32 millions de m3 de déblais-remblais. Le chantier démarrera à l'été 2020 « dans le strict respect des mesures sanitaires requises en raison de l’épidémie de Covid-19 » et devrait durer 74 mois. HS2 a par ailleurs attribué en septembre 2019 au groupement Balfour Beatty - Vinci, en association avec Systra et Mott MacDonald, le contrat de construction de la gare Old Oak Common à Londres.
En parallèle, la joint-venture Eiffage Kier, qui a récemment intégré deux nouveaux partenaires (BAM Nuttall et Ferrovial Agroman), vient de recevoir l’autorisation de démarrage des travaux par HS2 Limited. Les équipes peuvent désormais lancer les études d’exécution et la construction d’une section de 80 kilomètres de la phase 1 de la LGV HS2, de Londres à Birmingham. Le projet comprend la réalisation des lots C2 et C3 de la future ligne à grande vitesse. Ce tronçon comprend 15 viaducs, 5 kilomètres de tranchées couvertes, 22 kilomètres de rétablissements routiers, 67 ouvrages de franchissement et 30 millions de mètres cubes d’excavation. Le montant total du contrat, incluant la phase de conception initiale et de développement déjà réalisée, est de 2,269 Mds£ (environ 2,6 Mds€). Les travaux de construction doivent commencer dans le courant de cette année. Depuis le lancement de la phase de conception initiale et de développement en 2017, la joint- venture a réalisé l’avant-projet détaillé et les reconnaissances géotechniques. Un site expérimental dédié aux études de sol a été mis en place dans le Warwickshire. Une plateforme numérique y a été développée afin de consolider toutes les données relatives aux terrassements et de mesurer en temps réel l’avancement des travaux.

RES cède un parc éolien en Suède à Mirova

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Mirova a fait l’acquisition du parc éolien de Rödene en Suède auprès de RES. RES procèdera à la construction dans le cadre d'un contrat EPC et, une fois le projet opérationnel, fournira des prestations de gestion d'actifs pour ce parc éolien de 85,8 MW. Le projet doit produire suffisamment d'énergie décarbonée pour compenser environ 230 000 tonnes d'équivalent de CO2 chaque année, soit assez d’électricité pour alimenter 40 000 foyers suédois. Le projet se compose de 13 turbines d'une capacité totale installée de 85,8 MW, soit l'équivalent de l'alimentation de 40 000 foyers en Suède, ce qui représente une économie annuelle de 230 000 tonnes d'équivalent CO2. C'est le troisième projet que RES cède à Mirova, après le projet éolien de Våsberget en 2015 et le projet Vardafjellet en 2018. Il s'agit du premier projet en Suède pour Mirova-Eurofideme 41, fonds de transition énergétique clôturé en novembre 2019. « Le projet a été acheté sur la base d'une prise de participation totale et constitue une diversification précieuse pour le portefeuille de projets d'énergies renouvelables du fonds, qui s'élève actuellement à plus de 600 M€ en Europe », précise le communiqué de presse. La mise en service du projet est prévue pour avril 2022.

BlackRock lève 5,1 Mds$ pour son 3e fonds dédié aux infrastructures énergétiques

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La troisième mouture du fonds mondial de BlackRock dédié aux infrastructures énergétiques (GEPIF) a levé 5,1 Mds$, ce qui en fait la plus importante collecte réalisée à ce jour par le groupe dans le secteur des investissements alternatifs. Le montant de ce closing final dépasse l’objectif initial qui avait été fixé à 3,5 Mds$ et même le premier plafond qui était de 4,5 Mds$. « Les investisseurs cherchent à renforcer la résilience de leurs portefeuilles et à lutter contre les chocs des marchés boursiers en augmentant leurs allocations sur des marchés privés moins exposés », explique Edwin Conway, global head of BlackRock Alternative Investors. Le fonds GEPIF a reçu des mandats d’investissements d’une cinquantaine d’acteurs institutionnels, dont des fonds de pension publics et privés, des fonds souverains, des fondations, des compagnies d'assurance et des organisations à but non lucratif aux États-Unis, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient. Plus de 70 % des fonds collecté proviennent d'investisseurs qui avaient déjà apporté des capitaux dans le véhicule précédent. GEPIF III investira dans des d'infrastructures énergétiques via des sociétés ou dans des actifs en direct. Des contrats de long terme et des revenus récurrents garantiront les rendements des investissements. Ces derniers seront diversifiés géographiquement et fléchés vers le secteur de la production d’énergie, le secteur du transport et du stockage, et celui des services.

Total mis sous pression par ses investisseurs pour intensifier ses efforts climatiques

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Dans un communiqué commun, onze investisseurs européens ont annoncé avoir engagé un projet de dépôt de résolution pour la prochaine assemblée générale de Total du 29 mai, avec l'objectif de « modifier les statuts du groupe pétrolier afin de renforcer la contribution de son modèle économique à l'atteinte de l'Accord de Paris sur le climat ». « Actionnaires de long terme, nous avons pour obligation de prendre en compte le risque climatique dans la gestion de nos portefeuilles. Nous considérons ainsi que le secteur pétrolier doit jouer un rôle déterminant dans la transition énergétique », ont-ils précisé. Ils demandent ainsi à Total « de préciser un plan d'actions à moyen et long termes assorti d’étapes intermédiaires, ainsi que les moyens déployés pour réduire en valeur absolue ses émissions de gaz à effet de serre. » Actiam, Candriam, Crédit Mutuel Asset Management et les Assurances du Crédit Mutuel, Ecofi Investissements, Friends Provident Foundation, Fédéral Finance Gestion, la Banque Postale Asset Management, Meeschaert Asset Management et Sycomore Asset Management figurent dans ce groupement qui représente 764,5 Mds€ d’encours sous gestion (au 31 décembre 2019) et environ 1,35 % du capital de Total (au 14 avril 2020).

Plus de photovoltaïque pour décarboner le mix énergétique

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Le think-tank France Territoire Solaire a publié une étude sur l’impact climat des capacités additionnelles solaires photovoltaïques en France à l’horizon 2030. Réalisée par les cabinets Artelys et I Care & Consult, cette étude vise à montrer que « chaque nouveau kilowattheure solaire rajouté dans notre mix électrique, se substitue surtout à des sources thermiques (charbon, gaz) en France et en Europe ». Ainsi, selon l'étude, « augmenter la capacité solaire installée en France de 12,5 GW (soit 30 % de la capacité minimale prévue par la PPE) toutes choses identiques par ailleurs, génèrerait une économie supplémentaire de près de 3,8 millions de tonnes de CO2 par an en Europe à l’horizon 2030. » Les calculs ont été réalisés « dans une configuration de mix électrique similaire à celui prévu par la PPE. »

Par François Perrigault (@fperrigault) et Boris Beltran (@bobobeltran)

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