Le niveau moyen des mesures d’accompagnement qui baisse en Île-de-France, l’opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs qui s’améliore, le lancement de "Profeel"… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières du 26 avril.


Les mesures d’accompagnement reculent à 19,9 % en IDF

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Le niveau moyen des mesures d’accompagnement des transactions locatives de bureaux de plus de 1 000 m² en Île-de-France a reculé au cours du T1 2019 pour atteindre 19,9 % (-0,2 point par rapport au T4 2018) selon le GIE ImmoStat. Les transactions de bureaux supérieures à 5 000 m² continuent à bénéficier d’un accompagnement plus important par rapport aux autres avec un différentiel de +4,7 points au T1 2019. Dans le même temps, la durée ferme des transactions de plus 5 000 m² atteint en moyenne 9,2 ans (+7 % en un an) au T1 2019 et 5,8 ans (-4 % en un an) pour celles de 1 000 à 5 000 m².
Le taux moyen des mesures d’accompagnement varie d’un secteur de marché à l’autre, de 8,3 % dans Paris Nord Est à 26,1 % à La Défense. Parmi les évolutions les plus importantes du trimestre, ImmoStat observe une baisse des accompagnements de -2,3 points à La Défense.

 

L’opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs s’améliore nettement

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En avril 2019, les promoteurs sont bien moins nombreux qu’en janvier 2019 à estimer que la demande de logements neufs est faible d’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Le solde d’opinion correspondant rebondit fortement après trois trimestres de baisse, mais reste au-dessous de sa moyenne de longue période.
En avril 2019, les perspectives de mises en chantier pour les trois prochains mois s’améliorent. Le solde correspondant se redresse nettement et retrouve presque son niveau d’octobre, qui reste toutefois au-dessous de sa moyenne de longue période. Dans le détail, le solde sur les logements destinés à la vente croît mais reste au-dessous de sa moyenne de longue période tandis que celui sur les logements destinés à la location rebondit plus nettement et repasse au-dessus de la sienne. Dans le même temps, les promoteurs sont moins nombreux qu’en janvier 2019 à signaler une augmentation de leur stock de logements invendus. Le solde correspondant baisse de nouveau et passe au-dessous de sa moyenne de longue période.
Les promoteurs sont bien plus nombreux qu’en janvier à indiquer une hausse du prix moyen des logements neufs mis en vente ; le solde correspondant rebondit après trois trimestres consécutifs de baisse et retrouve presque son niveau d’il y a un an, au-dessus de sa moyenne. En ce qui concerne le financement, les promoteurs sont plus nombreux qu’en janvier 2019 à juger que l’apport personnel des candidats à l’acquisition d’un logement neuf a augmenté au cours des derniers mois, le solde augmente et dépasse sa moyenne de longue période. De même, ils sont bien plus nombreux qu’en janvier 2019 à considérer que les moyens de financement consacrés aux achats de logements neufs augmenteront au cours du prochain trimestre, le solde passant au-dessus de sa moyenne.

 

François de Rugy et Emmanuelle Wargon lancent « Profeel »

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François de Rugy, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire ont validé la convention de mise en œuvre du programme Profeel, visant à développer l’innovation au service de la rénovation énergétique des bâtiments. Cette convention associe également Julien Denormandie, le ministre en charge de la Ville et du Logement, l’ADEME, les porteurs de projets (CSTB et AQC) et les financeurs.
Le programme de la Filière pour l’innovation en faveur des économies d’énergies dans le bâtiment et le logement (Profeel), est le fruit d’une mobilisation de 16 organisations professionnelles du bâtiment. Il est lauréat de l’appel à programmes CEE lancé au printemps 2018 par le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et se compose de 9 projets, portés par l’Agence qualité construction (AQC) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).
Les neufs actions thématiques et opérationnelles prévues doivent notamment permettre de développer des protocoles de mesures de la performance réelle des rénovations, plus efficaces et moins couteux, ainsi que divers outils pratiques innovants à destination des professionnels du bâtiment : des applications numériques d’aide au diagnostic initial et à la décision dans la rénovation ou encore d’aide à la mise en place de procédures d’autocontrôle seront produites. Ces actions seront finalisées d’ici le mois de juin 2021.
Le budget du programme est de 24,5 millions d’euros. Il est financé dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie grâce à des contributions financières d’EDF (40 %), Total (30%), Engie (20 %), ENI (5 %) et CPCU Paris (5 %). La présidence du programme Profeel a été confiée à Nadia Bouyer.

 

Nantes a un nouveau M.I.N.

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(©Baloon Photo)

Le nouveau marché d’intérêt national a été inauguré en présence de Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, et de Claude d’Harcourt, Préfet de la région Pays de la Loire et la Loire-Atlantique. Basé sur l’île de Nantes depuis 1969, le M.I.N de Nantes est désormais implanté dans le pôle agroalimentaire de Rezé situé au Sud de l’agglomération nantaise. Dessiné par l’architecte Erik Guidice, ce nouveau marché accueille plus de 120 opérateurs, dont 43 producteurs et réunit au total près de 150 entreprises pour plus de 2 000 emplois. Les premiers opérateurs ont pu prendre place dans leurs locaux dès début février dernier. Avec un investissement de 148 millions d’euros porté par Nantes Métropole et l’Etat, ce marché d’intérêt national devrait être le second plus grand de France de par son chiffre d’affaires et le volume de marchandises traité.
Retenue fin 2016 à l’occasion de l’appel d’offre lancé par Nantes Métropole, Legendre Energie a installé l’équipement solaire de ce futur bâtiment. La toiture accueille deux installations photovoltaïques totalisant une surface couverte en solaire de plus 31 000 m² : une première de 5 100 kWc en injection directe sur le réseau électrique et une seconde de 500 kWc en autoconsommation pour les besoins énergétiques du bâtiment, et plus particulièrement l’alimentation des groupes frigorifiques. Les 18 400 modules photovoltaïques couvrent 40 % de la surface totale de la toiture de ce nouveau M.I.N. La centrale solaire va produire 6195 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de près de 2 500 foyers. Les travaux de la future centrale ont débuté au mois de mai 2018 et la mise en service a eu lieu le 6 février dernier.


Par François Perrigault (@fperrigault)

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