Perial AM qui signe l’immeuble Horizon Défense, Mata Capital qui acquiert un portefeuille parisien, Nexity qui procède à six nominations, Klépierre qui signe un partenariat avec Renault… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières du 13 mai.

 

Perial AM acquiert Horizon Défense à Suresnes

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Perial Asset Management a acquis l’immeuble Horizon Défense pour le compte de ses SCPI PF Grand Paris et PFO2 auprès d’un fonds géré par UBS Immobilier France pour un montant de 80,8 M € acte en main. L’immeuble est situé rue Pagès, au cœur de Suresnes. Il développe une surface de 16 000 m², organisée autour de trois corps de bâtiment et deux patios. L’acquisition comprend également 318 emplacements de parking. Entièrement rénové en 2012, l’actif bénéficie d’une certification BREEAM in use « VERY GOOD ». Il dispose de plateaux de 2 200 m² flexibles et offre différents services : RIE, cafétéria avec terrasses, fitness, business center, rooftop. Horizon Défense est intégralement loué à neuf locataires, dont la durée ferme des baux est de 4 ans en moyenne.
« Cette acquisition nous permet de prendre position sur le marché dynamique de la Péri-Défense, au sein d’un parc de bureaux de plus de 400 000 m² constituant un pôle tertiaire à part entière, et assurant la jonction entre les marchés de Paris Centre Ouest, La Défense et la boucle Sud », précise Yann Guivarc’h, directeur général de Perial Asset Management.
Dans cette transaction, Perial Asset Management était accompagné par l’étude Oudot et Associés et UBS Immobilier France par l’étude C&C Notaires. Cette opération a été réalisée par l’intermédiaire de CBRE Capital Market.

 

Mata Capital signe un portefeuille parisien pour 61,2 millions d’euros

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Le 20 rue Monge à Paris 5e (©D.R.)

Mata Capital a finalisé fin avril l’acquisition d’un portefeuille d’une vingtaine d’actifs situés à Paris et bénéficiant d’un potentiel de valorisation à moyen terme. Il représente une surface de l’ordre de 10 500 m² et est composé de commerces de pied d’immeuble situés dans des environnements commerciaux comme le Marais, Batignolles, Monge, Grenelle Saint-Dominique et Bastille Saint-Antoin ; d’un immeuble mixte à usage de commerce et de bureau situé Place Blanche dans le 9ème arrondissement ; de deux immeubles loués à des organismes de formation situés dans les 11e et 20e arrondissements ; de lots d’habitation situés dans le 16ème arrondissement ; d’un hôtel indépendant situé au cœur du 11ème arrondissement. Ce portefeuille mixte a été acquis à un prix moyen de l’ordre de 5 700 euros/m² auprès de plusieurs propriétaires privés, et génère un rendement net immédiat de 4%.
« Pour le compte du fonds MCF Quality Street, nous avons investi dans des actifs générant un rendement immédiat intéressant pour Paris et bénéficiant d’un potentiel de création de valeur important, qui sera mis en œuvre par des opérations de rénovation/restructuration, de commercialisation dynamique, de surélévation ou de découpe afin d’augmenter significativement le revenu locatif », précise Laurent Delautre, gérant du fonds MCF Quality Street.
Dédié exclusivement aux investisseurs professionnels, cet OPPCI (organisme de placement professionnel collectif immobilier) a réalisé un premier closing fin 2018 auprès d’organismes bancaires, mutuelles, compagnies d’assurance et family offices lui permettant de réaliser ses premiers investissements. Le fonds est ouvert à la souscription jusqu’à la fin de l’année et sera ensuite clos afin de réaliser le travail de valorisation des actifs immobiliers. Mata Capital vise un maximum de 200 millions d’euros d’investissement sur une période de 4 ans afin de respecter les critères de sélectivité de l’équipe de gestion, « élément essentiel pour générer une performance cible supérieure à 8% dans un marché aussi compétitif que celui de Paris intra-muros », conclut Laurent Delautre.

 

Le fonds Smart Estate signe un premier immeuble à Levallois-Perret

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Le fonds Smart Estate, lancé par Edmond de Rothschild Private Equity, a réalisé le 28 mars 2019 son premier investissement. Il s’agit d’un immeuble de bureaux situé à Levallois-Perret. Ce bâtiment vacant et obsolète de 2 500 m² a été identifié par Valream, un des partenaires locaux. La stratégie d’investissement implique le repositionnement de cet actif au travers d’une restructuration « afin de répondre aux nouvelles tendances dans l’environnement de travail, soit flexibilité d’utilisation, efficience et performance énergétique, bâtiment labélisé, connexion smart building et espaces extérieurs confortables ». Cet immeuble aura vocation d’être le siège social d’une entreprise. « Nous sommes très heureux d’être entrés sur le marché parisien car les taux de vacances sur les immeubles restructurés ou neufs sont très bas, indique Caroline Demol, investment advisor du fonds Smart Estate. Cette opération a été rendue possible par la collaboration avec Valream qui a su nous accompagner pour remporter l’appel d’offre. »
Pour sélectionner ses investissements, le fonds s’appuie à la fois sur l’analyse traditionnelle et sur un modèle propriétaire d’intelligence artificielle. Cet algorithme, destiné à analyser systématiquement les conditions de marché et ses évolutions complexes, a été développé exclusivement pour Smart Estate par la fintech AAAccell, spin-off de l’Université de Zurich. Les analyses qui en découlent, basées sur plus de 8 000 variables économiques, urbaines, sociales et financières sont alors regroupées dans un algorithme dynamique. Une vingtaine de partenaires locaux a été sélectionnée pour exécuter la stratégie au niveau local dans les différents marchés européens.

 

CPM France s’installe dans l’immeuble Inspira à Issy-les-Moulineaux

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Générale Continentale Investissements (GCI) et Benson Elliot Capital Management (Benson Elliot) viennent de finaliser la commercialisation de leur immeuble de bureaux Inspira à Issy-les-Moulineaux. Les surfaces restées disponibles ont été louées à CPM France (Groupe Omnicom), qui y transférera son siège social.
L’actif développe 11 171 m² d'espaces de travail et de services. Il dispose de 300 places de parking, a été totalement rénové et doté de nouvelles prestations : nouveau hall signé par l'architecte Simona Maurone avec écrans interactifs d'information, nouveaux lieux partagés avec Wi-Fi généralisé (espaces de restauration connectés et mutables, ouverts toute la journée, pour la tenue de réunions, lounge, lieu de détente, nouveaux jardins, terrasses réaménagées...), création d'un pôle services (conciergerie, douches et vestiaires), développement d'une appli pour gérer le quotidien au sein de l'immeuble, installation d'un facility manager sur site... À l'issue de ces travaux de rénovation et de valorisation, l'immeuble a obtenu la certification BREEAM In-Use en niveau Very Good.
CPM France a loué 3 300 m² de bureaux aux 3e et 4e étages pour y installer son siège social. Cette transaction a été réalisée par CBRE, les baux ont été rédigés par IC Avocats. « Outre CPM France, l'immeuble accueille Burgeap, Dhl, Smac, Sogetrel, Synerail et, depuis tout récemment, Avaya », se réjouit Alexander Raingold, directeur du développement chez GCI. « La commercialisation intégrale d'INSPIRA valide la décision prise d'investir significativement afin de le rénover et mettre en place des services 2.0 », ajoute Rémi Monglon, responsable des investissements chez Benson Elliot en France. La rénovation d'Inspira a été réalisée par Tecton. L'immeuble est géré par BNP Paribas Property Management, Elior est en charge de la restauration.

 

Nexity procède à six nouvelles nominations

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(©Nick Youngson - Alpha Stock Images [CC BY-SA 3.0])

Nexity annonce une série de nominations au service de la plateforme de services immobiliers. Fabrice Aubert qui a aidé à lancer la politique d’innovation de Nexity entre janvier 2016 et mai 2017, avant de rejoindre le secrétariat général de la Présidence de la République, revient chez Nexity en tant que secrétaire général du groupe. Il sera chargé à la fois d’enjeux d’organisation (et sera nommé à ce titre secrétaire du conseil d’administration et du comité exécutif de Nexity) et d’une mission de développement du groupe. Stéphanie Le Coq de Kerland, jusqu’alors directrice juridique des services immobiliers de Nexity, est nommée directrice juridique opérationnelle de Nexity. Blandine Castarède prend en charge une direction de la communication globale pour le groupe regroupant la direction de la communication et de la marque – qu’elle dirigeait déjà depuis 2011 – et la direction de la communication interne, désormais fusionnées. Alexandra Lenormand, directrice de l’immobilier et des achats depuis 2018, prend en complément la direction de la gestion et du contrôle des risques de Nexity. Nicolas Drouvillé, chez Nexity depuis 2013 en tant que responsable du contrôle interne puis directeur adjoint audit interne, est promu directeur de l’audit interne. Enfin, le rôle de déontologue du groupe est confié à François Bonnet, ancien dirigeant de Nexity Immobilier résidentiel. En rattachement direct à la présidence de Nexity, il aura à traiter les alertes portant sur des questions d’éthique, et à traiter et suivre les situations pouvant constituer des conflits d'intérêt et les situations à risque.

 

Jean-Jacques Dessors nommé senior advisor développement et asset management d’Extendam

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Extendam renforce ses équipes dans le cadre du développement de ses investissements en Europe et annonce la nomination de Jean-Jacques Dessors au titre de senior advisor développement et asset management. Ses deux missions : accélérer le déploiement stratégique initié par Extendam en Europe et renforcer l’asset management des actifs détenus en portefeuille.
Jean-Jacques Dessors débute sa carrière en 1982 en prenant la direction d’un hôtel de luxe à Fontainebleau puis de deux hôtels à Paris. De 1990 à 1999, il développe le parc hôtelier du groupe Vivendi, notamment des marques Westin Demeure Hôtels et Libertel. Ce parc hôtelier sera cédé en 2000 à Accor, Blackstone et Colony, et c’est à ce moment qu’il rejoint le groupe Accor. Après une année au cours de laquelle Jean-Jacques Dessors se concentre sur les opérations du groupe en région parisienne, il part au Royaume-Uni en tant que CEO UK/Ireland pour y développer les enseignes du groupe sur ce territoire. Son portefeuille passe en 10 ans de 40 à 210 hôtels sur cette région. Il devient alors CEO Afrique et Moyen Orient et membre du comité exécutif du groupe Accor, puis devient CEO Europe jusqu’en mars 2018, répondant directement au PDG du groupe. « Je suis heureux d’accompagner Extendam dans son expansion européenne et de renforcer ses équipes d’asset management pour la valorisation des actifs existants ou encore l’étude des projets, précise Jean-Jacques Dessors. Mon objectif : assurer l’accélération du développement d’Extendam et en faire l’acteur incontournable du capital-investissement hôtelier en Europe, tout particulièrement dans les pays à fort potentiel de croissance pour l’hôtellerie d’affaires. »

 

Xavier Bastiani renforce le pôle asset management de Catella AM

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Xavier Bastiani rejoint Catella Asset Management en tant qu’asset manager, sous la responsabilité de Yoël Cytron, directeur de l’asset management. Il interviendra de façon transverse afin notamment d’apporter son expertise sur la location et la vente d’actifs des portefeuilles gérés par la société en région. Xavier Bastiani était précédemment associate director chez Tristan Capital Partners à Londres où il a passé près de six années durant lesquelles il est intervenu tant en acquisition qu’en asset management pour le compte des fonds Core + et Value-Add de l’investisseur britannique. Il est diplômé d’un double master en finance et en management de l’EDHEC Business School.
« Xavier vient non seulement renforcer nos équipes opérationnelles mais également diversifier les compétences que Catella Asset Management met au service de ses clients et de leurs besoins grandissants », précise Alexa Sempiana, directrice générale de Catella Asset Management.
 

Les VEFA devraient rester dynamiques en 2019

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L'ensemble « Sakura » à Fontenay-sous-Bois (©KREACTION)

Le marché des VEFA a enregistré un début d’année 2019 dynamique avec 354 millions d’euros investis sur des programmes à livrer selon JLL. Il concentre ainsi 19 % des investissements réalisés au 1er trimestre 2019 en bureaux en Ile-de-France. Cette performance est en hausse de 23 % en un an et supérieure de 26 % à la moyenne décennale (eniron 281 millions d’euros). Au premier trimestre 2019, deux VEFA ont été finalisées, un nombre équivalent à celui observé un an auparavant. Ces VEFA portent sur des opérations précommercialisées à 100 % et acquises par des investisseurs domestiques. Ainsi, Primonial s’est porté acquéreur de « Sakura », précommercialisé auprès de la Société Générale et situé à Fontenay-sous-Bois, pour 184 millions d’euros. Cet immeuble de plus de 30 000 m2, livrable début 2021, est situé en face de leur actuel « Campus des Dunes » (126 000 m²). La seconde VEFA du trimestre est l’acquisition par Amundi via sa SCPI Edisimmo du 37-39 avenue de Trudaine (Paris 9e), précommercialisée en 2018 auprès de Wework pour 170 millions d’euros.
Les taux de rendement prime des VEFA pré-louées se situent au même niveau ou quasiment (à la rémunération des fonds près le plus souvent) que ceux des immeubles livrés. « Concernant les programmes acquis en « blanc », dans Paris l’appréciation du risque se fait en priorité sur le taux de rendement et sur le loyer prévisionnel : avec des loyers en hausse et des taux de rendements bas, la pression se maintient sur le marché des VEFA », conclut JLL.

 

Cushman & Wakefield se veut optimiste pour le marché de l’immobilier de commerce français

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Le renouvellement du parc commercial français devrait être alimenté cette année majoritairement par les retail parks et parcs d’activité périphériques (57%) dont la surface moyenne a tendance à diminuer s’agissant en majorité d’offres complémentaires à des centres commerciaux existants selon Cushman & Wakefield. Au-delà de la quantité de m² qui attend d’être inaugurée d’ici la fin de l’année, l’accent est mis sur les projets d’extension et de restructuration de sites existants, représentant 70 % des projets de centres commerciaux et 20 % des retail parks et parcs périphériques à venir (vs 40 % et 10 % respectivement en 2018).
Les centres commerciaux régionaux historiques n’échappent pas à cette vague de rajeunissement : après « Vélizy 2 » au 1er trimestre, ce sera au tour de « Cap 3000 », « Italie 2 » et « Parly 2 » de consolider leur offre en laissant plus de place aux boutiques, aux loisirs et à la restauration. « Le food & beverage constitue un socle incontournable de l’offre et du fonctionnement des centres commerciaux d’aujourd’hui, un véritable basique du mix-merchandising d’un centre commercial, précise Christian Dubois, head of retail services France. Ce secteur peut aussi devenir une destination à part entière comme la Gare du Sud à Nice, dont le projet de réhabilitation en cours va voir s’ouvrir sur 3 000 m² un lieu de vie, une halle gourmande accompagnée d’activités complémentaires et originales. »
Avec un volume transacté au 1er trimestre de 630 millions, l’activité du marché de l’investissement a enregistré un recul de 13 % par rapport au 1er trimestre 2018. Le commerce occupe cependant une position « honorable » au sein du marché global de l’immobilier d’entreprise banalisé avec une part de marché en hausse au 1er trimestre à 17 % (14 % en 2018). Principalement animé par les opérations de désinvestissement entamées en 2018 par le groupe Casino avec la cession d’hypermarchés et de supermarchés, le marché des actifs commerciaux tourne au ralenti sur les autres typologies d’actifs. « Moral des ménages, climat du commerce de détail, perspectives générales d’activités, sont autant d’indicateurs annonçant une potentielle reprise de l’activité espérée de tous, qui se traduiront dans les chiffres d’affaires des commerces », assure le conseil.
Et Vanessa Zouzowsky, head of capital market retail, d’ajouter : « Nous comptons sur la poursuite de cette tendance et le maintien de ces indicateurs au beau fixe pour susciter à nouveau l’intérêt des investisseurs historiques sur toutes les typologies d’actifs commerciaux. Ces investisseurs ont besoin d’être rassurés par des fondamentaux solides afin de consolider leur position sur un marché qui offre des perspectives de rentabilité intéressantes. »

 

Une année 2019 de bon augure pour les commerces de luxe français

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La rue du Faubourg Saint-Honoré (©Google Street View)

Après une hausse des ouvertures et des engagements en 2018, Cushman & Wakefield dresse les perspectives du marché des commerces de luxe pour 2019. Le dynamisme des engagements observés ces dernières années a mécaniquement accéléré le rythme des ouvertures de boutiques de luxe en 2018 avec 40 inaugurations, en hausse de 11 % par rapport à 2017. Paris reste la première destination française des enseignes de luxe avec 37 ouvertures, soit plus de 90 % des inaugurations de l’année. La rue Saint-Honoré conforte sa position dominante sur le marché parisien avec 13 ouvertures et contribue à renforcer le marché de la rive droite où se concentre depuis plusieurs années la majorité des flux d’une clientèle internationale. Cushman & Wakefield note un retour du Triangle d’Or dans le classement des artères plébiscitées, et notamment l’avenue des Champs-Elysées avec sept ouvertures réalisées ou programmées d’ici fin 2019.
« Le Triangle d’Or parisien offre des opportunités de flagships et se positionne en alternative au secteur Saint-Honoré, où les disponibilités de grandes surfaces s’amenuisent », commente Vincent Ascher, en charge de l’activité luxe chez Cushman & Wakefield. Ces deux dernières années ont été particulièrement productives sur le terrain des engagements, qui devraient se matérialiser d’ici 2020 par un nombre conséquent d’ouvertures : 43 inaugurations sont d’ores et déjà annoncées pour 2019. « Ces perspectives rassurantes pour les mois à venir ne lèvent pas les interrogations liées à l’évolution du tourisme international, notamment des visiteurs chinois, ainsi que les potentielles conséquences de l’effet « Brexit » sur le marché français », conclut le conseil.

 

Klépierre et le groupe Renault nouent un partenariat

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Le centre commercial du Val d'Europe (©Wikipedia/ Chacha45 [CC BY-SA 4.0])

Klépierre et le groupe Renault annoncent un partenariat durable. À partir du mois de juin, Renault Mobility proposera une expérience de mobilité partagée 100 % digitale dans les parkings des centres commerciaux Klépierre de Val d’Europe (en région parisienne), Blagnac (Toulouse) et Bègles Rives d’Arcin (Bordeaux). Les clients de ces centres bénéficieront d’une solution de location de véhicule en autopartage accessible via l’application mobile Renault Mobility. Les véhicules disponibles seront à la fois thermiques et électriques pour répondre aux différents besoins de mobilité. Le déploiement se poursuivra à travers la France dans les prochains mois.
Dans le cadre de leur partenariat, le groupe Renault et Klépierre développent également des hubs de charge multi-usages pour les véhicules électriques, baptisés « Charging Houses ». Ces hubs seront installés par le Groupe Renault dans les parkings des centres commerciaux situés dans les zones à forte densité de population. Ils seront essentiellement utilisés par les visiteurs des centres en journée et par les résidents les soirs et les week-ends. Renault a développé une solution permettant une « gestion intelligente » de ces hubs en fonction des besoins de charge des clients, mais aussi la réservation de places électrifiées. Le service sera mis en place dans 13 centres en France d’ici à la fin de l’année 2019, pour ensuite être déployé à l’échelle européenne. Pour Klépierre, cette solution de proximité, accessible aux visiteurs comme aux riverains, répond à un engagement à l’égard de ses territoires d’implantation : équiper 100 % de ses centres de bornes de charge électrique d’ici 2022.
« Cette nouvelle offre axée sur les nouvelles mobilités contribue à répondre aux engagements très ambitieux que nous avons pris dans le cadre de notre politique RSE Act for Good en matière d’accessibilité comme de protection environnementale et d’innover pour une mobilité durable dans nos territoires d’implantation », explique Jean-Marc Jestin, président du directoire de Klépierre.

 

ConsenSys et August Debouzy s’allient

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ConsenSys, spécialiste de la blockchain, et le cabinet d’avocats August Debouzy s’allient pour proposer aux gestionnaires d’actifs, investisseurs, et distributeurs ainsi qu’aux entreprises une offre de service conjointe en matière de Security Token Offering (STO, une opération par laquelle un actif financier sera émis et administré par l’enregistrement de son jeton dans la blockchain).
Cette approche qui allie expertise en matière de blockchain et sécurisation juridique a pour ambition de permettre aux acteurs financiers et entreprises d’émettre des instruments financiers (actions, obligations, parts de fonds, et autres) plus facilement et en réduisant la complexité et les coûts liés aux intermédiaires et distributeurs. Elle a également pour objectif d’augmenter le niveau de sécurité des transactions grâce à un traitement automatisé. Enfin, elle doit permettre d’accéder à une base d’investisseurs plus large et de fournir des reportings en temps réel.

 

Proprioo lève 20 millions d’euros

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Moins d’un an après son dernier tour de table, Proprioo annonce une nouvelle levée de fonds de 20 millions d’euros réalisée auprès de ses actionnaires historiques, dont GFC, Rocket Internet et Picus Capital, qui permettra d’accélérer son développement. Créée en 2016, Proprioo propose une commission de 1,99 % du prix de vente et une palette d’outils technologiques développés en interne mis au service des consultants.
La levée de fonds doit permettre à Proprioo d’accélérer son développement en France et de poursuivre son déploiement dans les 40 villes françaises qui représentent 50 % des parts de marché du secteur de l’immobilier en France. Pour cela, Proprioo renforce ses équipes et prévoit de recruter en CDI 200 nouveaux talents au cours des deux prochaines années, dont 100 en Ile-de-France. « Le soutien de nos investisseurs depuis le début de l’aventure Proprioo nous permet d’envisager sereinement l’avenir et notre ambition de devenir un acteur incontournable du secteur immobilier en atteignant d’ici 2 ans un volume de vente avoisinant le milliard d’euros », précise Simon Primack, CEO et co-fondateur de Proprioo.

Par François Perrigault (@fperrigault)

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