En 2013, 55 % des entreprises françaises ont déclaré au moins un cas de fraude. C’est ce que révèle une étude menée par PwC. Un chiffre nettement supérieur à la moyenne mondiale (37 %) et qui a quasiment doublé depuis 2009 (29 %). Cette hausse s’explique du fait de dispositifs de détection plus efficaces. Ces dernières années, « les entreprises françaises ont compris que la détection était clé dans leur lutte contre la fraude. Cette hausse du nombre de fraudes constatées est la conséquence directe de l’amélioration de leur détection », explique Dominique Perrier, Associée PwC du département litiges et investigations.

Le détournement d’actifs demeure la fraude la plus répandue en France (61 %). Toutefois, la cybercriminalité s’avère désormais la deuxième fraude la plus signalée en France (28 %).
Bien souvent, le fraudeur est quelqu’un de la maison. Soixante pour cent des fraudes commises dans le monde sont le fait d’un collaborateur interne de l’entreprise. En France, le profil type correspond à un homme (75 % des cas), âgé de 41 à 50 ans (43 %), employé ou cadre moyen (43 %) et de plus de dix ans d’ancienneté (50 %) : un collaborateur qui dispose de la confiance du management et qui est de fait d’autant plus difficile à débusquer !

Touchant tous les secteurs de l’économie française, la fraude est un fléau coûteux pour les finances et la réputation des entreprises.