Inventiva augmente son capital de 12 % auprès de ses investisseurs historiques afin de continuer ses recherches pour lutter, en particulier, contre la Nash. Une maladie du foie très répandue, contre laquelle il n’existe aujourd’hui aucun remède. Focus sur une biotech française innovante et prometteuse.

La Nash, stéatohépatite non-alcoolique, également appelée maladie du soda, désigne une surcharge graisseuse du foie sans rapport avec la prise d’alcool qui peut évoluer en fibrose, puis en cirrhose et parfois en cancer du foie. Elle toucherait 10 % de la population française et pourrait expliquer 16 à 32 % des cytolyses - destruction des cellules du foie - inexpliquées. C’est sur cette maladie que se concentrent, en partie, les recherches des 70 scientifiques d’Inventiva, la biotech basée à Daix, près de Dijon.

La biotech, constituée sur la base de l’ancien centre de recherche des laboratoires Fournier, vient de boucler un tour de table de 15 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques, au premier rang desquels on peut citer BVF Partners, New Enterprise Associates, Novo Holdings et Sofinnova Partners. L’augmentation de capital de 12 % se fera sous la forme d’une émission de 3,78 millions d’actions au prix de 3,97 €, ce qui représente une prime de 0,23 % sur le cours en date du 6 février. Cette opération servira donc à démarrer la dernière phase de développement du lanifibranor, un médicament contre la Nash, mais aussi de l’odiparcil, contre la mucopolysaccharidose de type IV et à poursuivre leurs recherches en oncologie. «Grâce à la confiance renouvelée de nos principaux investisseurs (...) nous abordons l'année 2020 avec une grande confiance et des moyens financiers renforcés pour poursuivre le développement clinique de lanifibranor et odiparcil», s'est en effet félicité le PDG d’Inventiva, Frédéric Cren.

Baptiste Delcambre

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