Jean-Baptiste de Martigny, des fusacs et des lettres

Beaucoup d’étudiants arrivant à l’université, comme Jean-Baptiste de Martigny, ont choisi le droit davantage par goût pour l’écriture et la littérature que parce qu’ils possédaient une réelle connaissance du milieu juridique et judiciaire. Peu, en revanche, sont passés par Allen & Overy et Clifford Chance, avant de devenir associés chez Darrois Villey Maillot ­Brochier.

Diplômé d’Assas, de Sciences Po Paris et de l’University College London, Jean-Baptiste de Martigny exerce un temps en financement avant de développer un appétit pour un domaine plus mouvant : le M&A. Dès lors, cette pratique lui offrira une source inépuisable de défis. Il interviendra dans d’importants dossiers, que ce soit pour Accor Hotels en vue de la cession d’une majorité du capital d’Accor Invest ou pour KKR au moment de l’acquisition de 49,99 % de la société détenant les tours d’Altice France. L’avocat de 42 ans se plaît sur des dossiers internationaux où se mêlent des cultures juridiques différentes, comme le cas récent de la cession d’une filiale brésilienne de Vivendi pour une valeur d’entreprise de 7,5 milliards d’euros. La complexité des affaires est pour lui sa principale source de satisfaction, renonçant à son rêve d’enfant, de faire un métier qui ne soit pas trop fatigant. Pour rompre avec son train de vie parisien, il séjourne régulièrement dans sa commune drômoise, où il est engagé en qualité d’élu local. Son attachement à la littérature ne l’a pas quitté. Ses coups de cœur récents ? Un roi sans divertissement de Jean Giono ou encore Villa triste de Patrick Modiano.