A la tête de JP Morgan depuis 2005, l’américain traverse crises et soubresauts politiques avec une relative facilité. La marque des grands.

Indétrônable. Les années passent et Jamie Dimon cumule les postes de président et directeur général de JP Morgan, une position qui lui a longtemps été contestée. Pourtant, depuis 2005, le dirigeant a toujours été reconduit dans ses fonctions et n’a que rarement failli aux attentes placées en lui. En témoigne la manière dont JP Morgan a traversé la crise des subprimes : aucun trimestre négatif entre 2008 et 2010. Cette prouesse, la banque américaine la doit à la clairvoyance de son patron qui lui a permis de liquider la totalité du portefeuille de crédits à risques au début de l’année 2007. Durant cette période, où il glane le surnom de « Monsieur Parfait », Jamie Dimon a conduit le rachat historique de la banque d’affaires Bears Stearns et celui de la caisse d’épargne Washington Mutual en même temps qu’il a propulsé JP Morgan au premier rang des banques américaines au nombre d’actifs sous gestion. Également à l’origine de la scission, réussie, entre les activités de finance de marché et d’entreprise au sein de la banque d’affaires, ce cost-killer réputé surprend lorsqu’il annonce, en 2018, que JP Morgan va investir dans les quartiers populaires franciliens. Cet engagement « philanthropique » s’intègre dans un programme à de 500 millions de dollars, « AdvancingCities », destiné à développer le tissu économique des zones précaires des grandes métropoles mondiales.

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