Édouard Philippe a présenté le nouveau calendrier de réalisation du super métro. Le projet ne bougera pas, mais la livraison des gares s'étalera jusqu'en 2030.

2030, c'est désormais l'échéance qu'il faudra retenir pour la livraison définitive du chantier du Grand Paris Express. Edouard Philippe a présenté ce 22 février le nouveau calendrier prévisionnel pour les travaux du futur métro automatique du Grand Paris. De nouvelles échéances ont été fixées, le Gouvernement ayant confirmé la mise en service pour les Jeux Olympiques 2024 les extensions de la ligne 14 au Nord et jusqu'à Orly, au Sud, le tronçon commun 16-17 entre Saint-Denis-Pleyel et Le Blanc-Mesnil, la 15 Sud et la 16 entre Le Bourget RER et Clichy-Montfermeil.

En revanche, pour les tronçons moins prioritaires, des retards allant des trois à six ans ont été annoncés. Ces nouvelles échéances concernent la ligne 17 vers le triangle de Gonesse et la 18 allant Orly-Plateau à Saclay, dont la mise en service est repoussée à 2027, ainsi que pour 15 est et ouest, 16 vers Noisy-Champs, 17 vers le Mesnil-Amelot et 18 Saclay-Versailles qui devraient voir le jour en 2030.

 

Des économies demandées

Le Premier ministre a par ailleurs annoncé un nouvel examen du coût global du projet pour le réduire d'environ 10 %. Récemment épinglé par la Cour des comptes pour ses coûts et surcoûts, la réalisation des 200 kilomètres de nouvelles lignes et des 68 nouvelles gares du « chantier du siècle », chiffrée à 22,6 milliards en 2013, devrait finalement coûter pas moins de 35 milliards d'euros.

De nouveaux moyens techniques et humains devraient également être octroyés à la Société du Grand Paris. Une mission sera confiée au député Gilles Carrez, afin de formuler des propositions pour consolider le modèle économique de la SGP en augmentant ses ressources dans les prochaines lois de finances.

 

Boris Beltran

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