Un an et demi après une entrée en Bourse contrastée, Facebook (FB) voit ses résultats enfin salués et rejoint l’indice élargi de l’agence de notation Standard & Poor’s en prenant la place du groupe Teradyne (TER). Avec un titre dont la valorisation excède les cinquante dollars – soit 36 % de plus que son prix d’introduction au Nasdaq (+85 % depuis janvier) –, le groupe internet de la Silicon Valley affiche une capitalisation boursière supérieure à cent vingt milliards de dollars. Moins connu que le Dow Jones, le S&P 500 a l’avantage d’être suivi par de nombreux fonds indiciels cumulant un encours sous gestion de 1,5 trillion de dollars. Cette consécration boursière pourrait rassurer les investisseurs inquiets de la diminution constante pour Mark Zuckerberg du nombre d’utilisateurs adolescents, un cœur de cible pour les nouvelles technologies. Elle contribuera peut-être à contrer la montée en puissance du très convoité Snapchat, concurrent potentiel de Facebook pour lequel ce dernier avait offert un milliard de dollars l’an dernier puis trois milliards il y a un mois, toujours sans succès.