Depuis une semaine, les grands opérateurs téléphoniques enchaînent les effets d’annonce.
Vendredi 1er août, Iliad, maison mère de Free, propose de racheter le quatrième opérateur américain à hauteur de 56,6 %. Le groupe de Xavier Niel offre quinze milliards de dollars, soit 11,2 milliards d’euros, pour T-Mobile, son équivalent d’électron libre outre-Atlantique. Une offre largement inférieure à celle de Sprint qui valorisait sa cible à trente milliards de dollars.

Mardi 6 août, coup de théâtre. L’opérateur américain Sprint, qui devait présenter officiellement une offre de rachat de son concurrent au mois de septembre, fait marche arrière en raison des problèmes de concentration que le rapprochement des troisième et quatrième acteurs du marché aurait posé. T-Mobile et ses cinquante millions d’abonnés n’ont plus qu’un seul prétendant. Mais l’offre proposée par Free, qui valorise le groupe de John Legere à 26,7 milliards de dollars, ne satisfait pas Deutsche Telekom qui détient 67 % de cet opérateur. Son dirigeant Tim Höttges affirme ne pas être pressé pour revendre sa filiale et fait monter les enchères.

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