Comme l’an dernier, le Forum économique mondial de Davos a fait du harcèlement et de l’égalité salariale ses priorités. Problème, les femmes ne représentent que 21 % des participants.

Pour cette nouvelle édition qui se tient du 23 au 26 janvier, le Forum économique mondial est fier d’annoncer que sept personnalités féminines participeront aux tables rondes. Parmi les heureuses élues, on retrouve notamment deux françaises, Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international, et Isabelle Kocher, la patronne du groupe Engie. Sharan Burrow, la secrétaire générale de la Confédération internationale des syndicats, Erna Solberg, la Première ministre norvégienne, Fabiola Gianotti, la directrice générale de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, Virginia Rometty, P-DG d’IBM, et Chetna Sinha, une activiste indienne, complètent la liste.

217 ans

Un nouveau record qui ne serait caché une autre réalité : les femmes sont sous représentées à Davos. Sur l’ensemble des participants, seulement 21 % sont des femmes. Bien que ce chiffre soit en progression – elles n’étaient que 18 % en 2016 et 20 % en 2017 –, il est encore loin d’être satisfaisant. Aux organisateurs du Forum de montrer l’exemple en invitant plus de femmes. Le constat est d’autant plus terrible que les organisateurs viennent de publier une étude sur les inégalités salariales qui montrent que les écarts se sont accentués en 2017, une première depuis dix ans. Pour Winnie Byanyima, la directrice de l’ONG Oxfam, il faudra « 217 ans pour combler le fossé salarial. » Aux leaders de l’économie mondiale de montrer l’exemple.

VP

Newsletter Flash

Pour recevoir la newsletter du Magazine Décideurs, merci de renseigner votre mail

GUIDE ET CLASSEMENTS

> Guide 2024