Ce français émigré aux États-Unis compte parmi les vingt Français sur lesquels nous avons choisi de parier avec optimisme et fierté en 2016…

Il est de ces rares Frenchies qui, non contents de réussir aux États-Unis, y lancent aussi des révolutions. À 48 ans, cet ingénieur passé par France Telecom, Microsoft, Thomson Reuters et Skype envisage tout simplement de créer « un nouveau standard de communication ». Et il est bien parti pour réussir. Symphony, sa start-up que Cisco a proposé de racheter une semaine après sa création, séduit. Ayant fait de la sécurité et de la conformité les cornerstones de cette plate-forme qui réunit tous les moyens de communication connus, il voit affluer les plus grands noms du secteur bancaire et des technologies. Google et pas moins de dix-sept banques internationales parmi lesquelles Goldman Sachs, JP Morgan ou encore UBS sont au capital, valorisant la jeune société 750 millions de dollars. « Ces soutiens fondamentalement différents des venture capitalists nous ont permis d’aller bien plus vite », ou plus haut, pourrait dire ce passionné d’aviation dont l’objectif est désormais de conquérir le monde. 

 

Décideurs. Après un lancement mondial et une levée de fonds record, que préparez-vous pour 2016 ? 


David Gurlé. Après avoir levé cent millions de dollars en octobre, nous souhaitons investir massivement dans notre technologie et notre développement commercial. Nous visons en priorité la région Asie-Pacifique où nous avons déjà deux bureaux à Hongkong et Singapour. Des ouvertures auront lieu rapidement au Japon et en Australie. L’Amérique du Sud et le Moyen-Orient devraient suivre au second semestre. Le projet de création d’un centre de R&D en France me tient également à coeur. Pour l’instant, nous étudions encore les détails pratiques et commençons à discuter avec les autorités. Notre décision sera arrêtée mi-2016. En ce qui concerne notre chiffre d’affaires – 5,5 millions de dollars depuis septembre –, nous devrions le multiplier au moins par deux. Côté ressources humaines, nous recherchons des talents. Nous serons bientôt 150 et visons 250 collaborateurs à la fin de l’année prochaine. 

 

Pourquoi on parie sur lui?: il veut révolutionner les modes de communication.

Taux de réussite : 75 %

Sa réputation : c’est un travailleur acharné.

 

 

JHF

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