Le 4 décembre prochain, les avocats parisiens seront appelés à voter pour élire leur futur bâtonnier et, le cas échéant son vice-bâtonnier. Alors que quatre candidats se présentent en binôme, le cinquième a quant à lui décidé de faire campagne seul. Qui succédera à Marie-Aimée Peyron et Basile Ader en 2020 ? Parmi les candidats découvrez Olivier Cousi et Nathalie Roret.
Cousi/Roret : « Nous sommes le binôme le plus expérimenté et le plus compétent »
C’est l’alliance de la pénaliste avec l’avocat d’affaires. Le duo Cousi/Roret ne se sépare plus depuis plus de trois ans maintenant, engagé dans la course au bâtonnat dès 2016. Nathalie Roret et Olivier Cousi sont partout, immanquables, rodés à serrer des mains comme à s’exprimer sur la Toile, aussi souriants l’un que l’autre. Leur plan d’action a deux cibles : les avocats d’une part, l’ordre de l’autre. « Nous voulons travailler pour chacune des périodes de la vie d’avocat », se justifie Olivier Cousi. Au cœur de leur programme, constitué à la fois de grandes réformes et de petites actions : fournir aux avocats les meilleures conditions de leur exercice. Cela passe par exemple par l’élargissement de l’assurance perte de collaboration, la fourniture d’outils informatiques sécurisés mais aussi par une profonde réforme de l’ordre en tant qu’autorité de poursuite. « Nous créerons un parquet disciplinaire collégial », détaille Nathalie Roret. Prônant la fin d’un système occulte, elle n’hésitera pas à rendre publique les décisions de condamnation pour harcèlement ni à réserver une place pour la victime et une possibilité de non-lieu.
Bien conscient que l’instance ordinale n’emporte pas l’adhésion de leurs confrères, cristallisant au contraire leur frustration, le duo Cousi/Roret s’est doté d’éléments de langage pour exprimer la philosophie de leur engagement : « Un ordre influenceur, facilitateur, à la fois une boîte à idée et une boîte à outil. » Quelques mots qui sonnent comme un slogan, pour gagner les 24 voix qui les avaient séparés de leurs adversaires Peyron/Ader il y a deux ans, et quelques autres encore.
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