Telle sera la facture si les usines européennes et du nord de l’Amérique restent fermées jusqu’à fin avril, selon les calculs de Ian Henry, spécialiste du secteur.

À défaut de connaître l’impact économique de la crise et son ampleur, les premières estimations par secteur sur des périodes données commencent à tomber. L’automobile n’échappera pas à la tempête. Selon les calculs de Ian Henry, spécialiste du secteur et propriétaire d’AutoAnalysis, la fermeture des usines en Europe et en Amérique du Nord jusqu’à fin avril devrait représenter plus de 100 milliards de dollars de pertes de revenus.

Dans le détail

Sur le Vieux continent, ce sont 2,6 millions de véhicules qui pourraient ne pas être vendus, pour une valeur de 66 milliards d’euros, indique le Financial Times à l'origine de la publication de ces données. En Amérique du Nord, ces chiffres atteignent les 2 millions de véhicules pour 52 milliards de dollars. Chaque semaine d’arrêt supplémentaire des sites européens coûterait 8 milliards d’euros en valeur de production perdue et 7,5 milliards de dollars de l’autre côté de l’Atlantique.

Pour obtenir ces chiffres, Ian Henry soustrait la production prévue pour chaque usine en 2020 - en tenant compte des lancements de nouveaux modèles et des niveaux de demande – par les jours perdus à cause de la fermeture. Le nombre de voitures non vendues est ensuite multiplié par le « prix à la sortie de l'usine » attendu - prix du véhicule sans les coûts du concessionnaire ni les taxes – afin d’arriver à la facture finale.

Compte tenu des annonces des différents constructeurs, le consultant ne s’attend pas à un retour à la normale avant mai, au plus tôt.

OV

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