Le nombre de victimes du Covid-19 se calcule bien souvent à l’échelle nationale. Mais que se passe-t-il lorsque l’on se concentre sur les régions ? Réponse dans l’infographie ci-dessous.

La semaine dernière, Décideurs avait présenté la liste des pays les plus touchés par le coronavirus en se basant, non pas sur des données brutes, mais sur le nombre de morts pour 100 000 habitants. Mais à l’intérieur des pays eux-mêmes, une certaine disparité subsiste.

Ainsi, aux États-Unis, qui comptent 55 000 décès le 27 avril, la situation est différente entre le très contaminé État de New York et d’autres du Midwest, relativement épargnés. Quelles sont les zones géographiques les plus touchés par la pandémie de Covid-19 ?

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La Lombardie est sans conteste la partie du globe la plus endeuillée avec 129 morts pour 100 000 habitants. À l’intérieur de la plus riche région italienne, Bergame aurait, selon les statistiques provisoires, perdu 4 500 habitants. Une véritable saignée pour une ville de 120 000 habitants. En seconde position se trouve la région de Madrid avec une moyenne de 116 morts pour 100 000 habitants soit plus du double de la moyenne nationale (49).

Certaines parties des États-Unis suivent de près. Toutefois, pour se rendre compte de l’ampleur de l’épidémie au pays de l’Oncle Sam, mieux vaut se baser sur les statistiques des comtés et non sur celles des États. Si l’État de New York compte 79 morts pour 100 000 habitants, la proportion est de 114 pour le comté de Nassau situé sur l’île de Long Island. Suivent le comté d’Essex dans le New Jersey (105 morts pour 100 000 habitants) et celui de Wayne dans le Michigan (80 morts pour 100 000 habitants). Notons que dans ces deux divisions administratives, la population est constituée de 40% d’Afro-Américains, preuve supplémentaire que cette population est surreprésentée parmi les malades.

En France, c’est la région Grand Est qui est la plus en souffrance avec 48 morts pour 100 000 habitants, devant l’Ile-de-France, 43 morts pour 100 000 habitants. Les statistiques récoltées par l’université américaine John Hopkins n’isolent pas les deux départements alsaciens qui sont l’épicentre de la pandémie dans l’Hexagone.

Lucas Jakubowicz

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