A l'issue d'une réunion avec le conseil scientifique, le premier ministre a fait le point sur l'évolution de l'épidémie. Malgré la hausse de cas, la stratégie reste la même : se protéger et dépister.

Jean Castex a pris la parole sur le perron de l'hôtel Matignon ce vendredi à 17h30. Il a d'emblée reconnu une "dégradation manifeste de la situation", évoquant notamment un taux d'incidence de 72 cas pour 100 000 contre 57 il y a une semaine. "Le virus n'a pas baissé en intensité", "il a fini par toucher à nouveau les plus vulnérables". Si le premier ministre a déclaré que le virus "serait là pour quelques mois encore", il a reconnu qu "une ligne Maginot" serait inutile. En somme, l'hypothèse d'un reconfinement est écartée.

Dépister et protéger

Le successeur d'Edouard Philippe s'est félicité du nombre de dépistage effectué (un million de tests par semaine, soit la troisième place en Europe), qualifiant ce chiffre "d'excellente nouvelle". Déplorant le temps d'attente pour se faire dépister, Jean Castex a promis l'ouverture de créneaux horaires réservés aux personnes prioritaires telles que les soignants. D'autres mesures ont été égrainées.

Nouvelles mesures

Le chef du gouvernement a annoncé les dispositions suivantes : recrutement de 2 000 agents au sein des Agences nationales de santé ou de l'Assurance maladie pour améliorer le tracage des malades, isolement porté de 14 à 7 jours, passages de 42 départements en zone rouge. Dans ces zones, les préfets auront plus de latitude pour agir sur l'interdiction de rassemblement, le port du masque ou encore les horaires d'ouverture des lieux publics.

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