Pionnier en France dans le développement de solutions innovantes pour les directions juridiques de grands groupes, Legal Suite se positionne désormais auprès des PME et ETI pour les accompagner dans leur transition numérique.

Décideurs. Qu’est-ce que Legal Suite ? 
Carla Hegly Chung. Créé en 2000, Legal Suite est un éditeur de logiciels au service du droit en entreprise. À l’origine, il s’agissait pour nous de personnaliser nos outils technologiques par rapport aux besoins de nos clients. Au fil des ans, nous avons développé une solution qui répond aux standards actuels du marché et de manière globale aux besoins du juriste.

À qui s’adressent vos solutions ?
Traditionnellement, elles s’adressent aux directions juridiques, en particulier celles des grandes entreprises. Aujourd’hui, nous adoptons une stratégie d’extension et de diversification de nos offres. Nous proposons désormais des offres aux départements autres que le département juridique comme les services conformité, achats ou celui des systèmes d’information par exemple. Ce qui se traduit naturellement par un positionnement plus large sur notre marché.

Vous connaissez bien les besoins des juristes.Comment ont-ils évolué ces cinq dernières années ?
Les directions juridiques avaient tendance à fonctionner de manière autonome. Elles avaient alors besoin de disposer en interne d’outils pour gérer leurs activités courantes (conseil, contentieux, contrats...). Mais elles recherchent aujourd’hui des solutions leur permettant de travailler en interaction avec les autres départements de l’entreprise afin de créer plus de valeur. C’est en cela que réside la nécessité de la transformation digitale des services juridiques. Et nos offres permettent alors de répondre à ce besoin.

Et particulièrement depuis le début de la crise sanitaire ?
Certains grands groupes n’ont pas eu de difficultés particulières à adapter leurs méthodes de travail au contexte de la crise sanitaire. Ils possédaient déjà les outils nécessaires pour y faire face. Leur nombre reste cependant marginal, d’autres grands groupes n’ayant pas achevé leur transformation digitale nous ont appelés afin de mettre en place des solutions assez simples telles que la signature électronique, la gestion des workflows ou encore l’analyse rapide et partagée de documents afin de couvrir leurs risques. Enfin, c’est du côté des PME et des ETI que les besoins technologiques ont émergé. Nous avons renforcé notre offre afin d’y répondre dans des délais très courts.

Comment adressez-vous ces nouveaux besoins ? Quelles solutions concrètes leur apportez-vous ?
L’activité juridique est présente dans tous types de structures. Qu’elles soient petites ou moyennes, les entreprises ont aujourd’hui besoin d’automatisation et de collaboration pour fonctionner de manière efficiente. Notre solution métier "Contrats" par exemple leur a permis de disposer de la signature électronique, elle a été enrichie pendant la crise sanitaire d’une visio intégrée, d’un chat et d’un chatbot de manière à renforcer la collaboration à distance. Legal Suite propose également une offre "Conseil", qui s’est révélée essentielle pour rapprocher les opérationnels des juristes avec un portail collaboratif leur permettant d’interagir pour la gestion de leurs demandes quotidiennes. En matière de contentieux, nous assurons une conduite efficiente des litiges et une anticipation des risques liés, enfin et pour citer un dernier exemple, notre solution de gestion des sociétés s’est enrichie d’une solution de tenue des assemblées générales à distance. Toutes nos solutions ont été renforcées par l’intégration de l’intelligence artificielle. 

"Nous avons renforcé nos solutions pour les PME et les ETI"

Qu’en est-il de vos concurrents ?
Il faut distinguer nos concurrents selon les marchés. Nous avons des concurrents traditionnels que nous rencontrons notamment lors des appels d’offres. Ensuite, des concurrents globaux généralement nord-américains et moins présents sur notre marché domestique ; puis des concurrents régionaux (en Allemagne, en Italie ou en Espagne principalement) qui n’interviennent que sur un segment de marché limité, car ils n’ont pas neuf solutions métier à offrir. Et enfin, les nouveaux entrants qui eux sont positionnés sur l’innovation technologique notamment l’IA. Nous sommes très attentifs à l’évolution des besoins de nos clients et du marché, c’est d’ailleurs dans ce cadre et en plein confinement que notre groupe a acquis Softlaw, principal acteur de l’IA en France. Ce qui nous distingue des nouveaux acteurs technologiques, c’est l’intégration de ces technologies dans la structure d’une solution métier, notamment la gestion métier des données extraites d’un contrat. Legal Suite a certes de nombreux concurrents, mais nous possédons une force et une pertinence sans égales consolidées par la synergie avec les autres filiales de notre maison mère Septeo.

Pouvons-nous en déduire que vous êtes leader en France des logiciels d’information juridique ?
En toute objectivité, nous sommes positionnés comme leader des outils technologiques au service des directions juridiques sur le marché français. Si nous prenons en compte des indices tels que notre taux de croissance et notre présence dans les principaux appels d’offres en Europe et en Amérique du Nord, nous pouvons affirmer que Legal Suite est une legaltech majeure en France et au niveau international.

Quelle est la stratégie de Legal Suite en matière d’innovation ?
L’innovation est l’un des principaux axes de développement du groupe Septeo. Et Legal Suite s’est entièrement inscrit dans cette dynamique qu’on a intégrée dans notre plan stratégique. Nous travaillons donc en synergie avec le département recherche et développement du groupe pour le développement de nos projets technologiques. Cela inclut évidemment la participation des principales filiales de Septeo (Softlaw, Secib et Genapi) et représente environ 250 personnes spécialement consacrées à l’innovation.

Comment voyez-vous le logiciel juridique innovant ?
Il est innovant à plusieurs égards. Il va d’abord modifier pour les juristes, la manière de travailler au quotidien en leur permettant de se recentrer davantage sur leur savoir-faire et moins sur les tâches administratives. On parle alors d’innovation d’usage. Par exemple avec l’IA, il pourra extraire en quelques secondes d’un contrat uniquement les données qui l’intéressent alors qu’une telle opération nécessite en moyenne quinze à vingt minutes pour les juristes les plus aguerris. Ils gagnent à la fois en temps et en confort d’usage.
Ensuite, l’innovation va se percevoir dans la pertinence et la performance du département juridique. Dans le secteur bancaire par exemple, les indices boursiers inclus dans les contrats de marché évoluent en permanence. D’ailleurs, avec le Brexit, des indices seront supprimés et il appartiendra aux juristes d’identifier de manière pertinente tous les contrats sur lesquels ces indices apparaissent afin de pouvoir les gérer. En de telles circonstances, l’apport de l’IA reste incontournable, car elle apportera une valeur ajoutée au département juridique d’une banque en sécurisant complètement son activité contractuelle.

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