La première ministre britannique, Thérèsa May et le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker déjeunaient ensemble ce lundi 4 décembre. L’objectif : trouver un terrain d’entente sur la question des frontières irlandaises, condition sine quanone pour enfin débuter les négociations sur les accords commerciaux. Un nouvel échec malgré l’optimisme affiché auparavant.

 

Alors que Thérèsa May avait enfin fini par céder sur le montant à payer pour sortir de l’Union européenne, les négociations sont à nouveau bloquées. Cette fois-ci à cause de la question de la frontière irlandaise. L’Union européenne veut éviter une frontière physique entre l’Irlande et l’Irlande du nord mais l’Angleterre continue de s’y opposer. L’Union européenne est encore en position de force car le temps joue pour elle.  Sans accord avant mars 2019, le Royaume-Uni se retrouverait isolé et son économie serait de nouveau pénalisée. D’autant plus qu’après la question des frontières irlandaises, il faudra également se mettre d’accord sur le droit des citoyens expatriés vivant en Angleterre (trois millions) et les expatriés britanniques résidant en Europe (1,2 million). Thérèsa May lâche néanmoins déjà du lest sur cette question et affirme que les expatriés européens qui vivent légalement sur le territoire pourront rester, jouissant des mêmes droits en termes de résidence, soins de santé et de pensions. Reste à savoir si l’Union européenne sera prête à faire de même. Le chemin de la séparation est donc encore long et ne s’annonce pas de tout repos.

Morgane Al Mardini

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