La situation était probable, elle est désormais actée. L’ancien maire de Londres succède à Theresa May à la tête de la Grande Bretagne.

Plus rien ne barre la route à Boris Johnson. Pour succéder à Theresa May, une dernière étape était nécessaire : son élection par les militants conservateurs. C’est chose faite depuis le 23 juillet dans l’après-midi. L’ancien maire de Londres a recueilli 66% des voix des 159 000 membres du parti contre 34% pour son adversaire Jeremy Hunt. Auparavant, les députés de son parti avaient désigné les deux finalistes.

Formellement, Boris Johnson devient chef de son parti. Disposant de la majorité à la Chambre des Communes, celui qui fut éphémère ministre des Affaires étrangères prendra automatiquement la tête du gouvernement à compter de mercredi 24 juillet, soit le jour où Theresa May proposera le nom de son successeur à la reine Elisabeth II.

Son principal chantier consistera à mener à bien le Brexit. « BoJo » l’a promis, il sortira son pays de l’UE coûte que coûte, d’ici le 31 octobre 2019, même s’il faut passer par un no deal. Il pourrait convoquer des élections législatives anticipées pour se légitimer aux yeux des parlementaires et pour tirer profit de la faiblesse actuelle des travaillistes.

LJ

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