L’étude de notaires Dequesne, Le Falher & Associés se rapproche de l’Entreprise Lacourte et Associés dirigée par Bertrand Lacourte, Valérie Magnard, Laurent Guilmois et Cécile Clerc-Giuntini. Les deux structures travailleront sous la marque Lacourte Groupe.

Décideurs. Pourquoi ce rapprochement ? Quel est votre objectif ?

Bertrand Lacourte. Cette alliance répond à plusieurs objectifs, liés d’ailleurs. Tout d’abord, nous nous connaissons bien : Virginie Dequesne a travaillé dans notre étude durant une dizaine d’années, sur le thème de l’immobilier et celui de la « technicité » propre à ce droit dans quoi l’Etude Lacourte a une pratique de longue date, et une réputation, et nous étions restés en relation. Ensuite, nous sommes culturellement reliés par le sujet du droit immobilier, celui de la « volumétrie », instrument juridique (aux sources très anciennes d’ailleurs) aujourd’hui banalisé mais initialement très novateur côté Lacourte. Et puis dans le tournant où nous sommes, professions avec, actuellement, nos deux entités (notariat et droit plus largement), ont souhaité repenser leur modèle entrepreneurial autour de cette idée de groupe, utilisant ce terme même délibérément. Ce groupe s’est bâti dans les deux grands domaines d’activité qui sont les nôtres : l’immobilier, où il doit permettre de répondre aux besoins et à la rapidité requise par le marché, d’une part, et, d’autre part, le patrimoine, activité actuellement portée dans notre Entreprise par Laurent Guilmois et ses équipes. Nous ne fusionnons donc pas. Nous jouons la coopération des équipes, la dynamique que cela représente, pour ceux qui en font partie et la qualité d’offre que cela peut représenter pour nos clientèles.

Virginie Dequesne. Avec 140 personnes, nous disposons d’une puissance d’action et d’un dynamisme permettant d’apporter une réponse sur mesure et rapide à nos clients. Nous souhaitons avoir des synergies plus développées au sein des équipes, avec l’idée de rédiger des écrits communs. Le droit est de plus en plus complexe, notamment en raison de l’intégration des directives européennes. Nous devons donc pouvoir agir plus vite. Comme le dit si bien un proverbe africain : « Si tu veux aller vite, marche seul mais si tu veux aller loin, marchons ensemble ». L’idée est de renforcer nos expertises dans chacun de nos domaines d’activité, réagir en temps réel dans un cadre en perpétuelle en évolution.

Le digital est également au cœur de votre projet avec deux volets, le renforcement des procédures de digitalisation et un accord avec une legal tech pour mettre en place une assistance pour les actes courants. Pouvez-vous revenir sur ces deux décisions et sur vos projets futurs ?

B. L. Nous suivons un cheminement précis et concret. Le digital, il ne s‘agit plus d’en parler mais de le faire. Notre assistance digitale pour la pratique des actes courants peut soulager nos équipes. C’est un premier grand pas, très concret. Cette expérience est très impliquante et très intégrante. Elle va être lancée rapidement. C’est un projet qui se concrétisera en 2019, et dont on espère une aide forte en matière de formation des dossiers et le précédent d’une expérience « exportable » dans d’autres domaine. Il y a un projet par ailleurs dans le domaine des baux commerciaux à quoi nous devrions participer très prochainement.

« Nous jouons la coopération des équipes »

Quels sont les apports de votre rapprochement sur les aspects patrimoniaux ?

B. L. Les équipes de Laurent Guilmois et de l’Etude de Virginie Dequesne et Jean-François Le Falher ont des pratiques très complémentaires. Avec ces capacités d’intervention élargies, nous pourrons mettre à disposition du client plus de ressources dans ce domaine, et ainsi délivrer un service de conseil débordant le service traditionnel habituellement proposé.

V. D. Nous allons collaborer pour rendre un service sur mesure. Nous disposons d’un associé dédié au droit international privé, Jean-François Le Falher, pour apporter une plus-value supplémentaire dans un cadre d’internationalisation croissante des patrimoines ; chez Lacourte, deux notaires sont plus particulièrement tournés vers cette dimension du droit international.

Quelles sont les prochaines étapes de votre développement ?

B. L. Le partage du savoir et le renforcement de nos échanges pour communiquer de façon la plus aisée, fluide, possible.

V. D. Nous voulons créer une émulation entre les équipes. Nous verrons ensuite quelles démarches mettre en œuvre pour aller plus loin, notamment grâce au digital. Les étapes ne sont pas définitivement fixées. Nous souhaitons garder de la souplesse, de l’agilité. Notre prochain objectif est de créer une newsletter commune pour échanger avec les clients. On se voudrait par ailleurs un groupe européen, évoluant dans un contexte international, avec, en particulier, des équipes bilingues, français/anglais, ce que nous faisons déjà en travaillant pour des institutionnels et des groupes étrangers.

AF

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