Le patron de Free compte parmi les trente Français sur lesquels nous avons choisi de parier avec optimisme et fierté en 2015…
Patron performant, chef d’entreprise heureux, trublion des télécoms, hacker, amoureux de la France… Les qualificatifs n’en finissent pas de pleuvoir sur celui qui confiait lors de la soirée Facebook organisée en décembre dernier à l’école 42 «?faire barrage aux éventuels stalkers grâce à sa très grande timidité?». Traqué, Xavier Niel l’est en permanence par les entrepreneurs, les investisseurs mais aussi par les médias. La journaliste du 7h50 de France Inter, Léa Salamé, essaye depuis des mois de l’inviter à son micro. En vain. Visible mais pas exposé, le patron de Free prépare pourtant des annonces pour le marché français en 2015. «?Deux seront faites au premier trimestre. Pour la troisième nous serons très probablement en retard?», révèle celui qui, avec plus de mille start-up dans son portefeuille, s’impose comme la pierre angulaire de la French touch et l’un des capitaux-risqueurs les plus actifs au monde. Qu’en est-il de son appétit à l’international alors qu’il vient de s’offrir Orange Suisse pour 2,3?milliards d’euros ? «?Vous arrivez, vous, à savoir quand vous allez acheter quelque chose dans les six mois ?, interroge-t-il avant de rétorquer sourire aux lèvres, moi non.?»

Pourquoi on parie sur lui : parce que c’est un pari gagné d’avance…
Sa réputation : celle de brouiller les pistes pour essayer de ne pas avoir d’étiquette qui lui colle à la peau.
Son secret bien gardé : sa prochaine cible sur le marché mobile.

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