Encore cantonné à une sortie de secours pour les portefeuilles les moins performants il y a peu, le marché secondaire du non-coté devient une belle option de liquidité pour les investisseurs.

Pour se faire une idée de l'état de forme du marché secondaire du private equity, il suffit de jeter un coup d'oeil aux levées de fonds de cette année à date : 25 General Partners (GPs) ont collecté plus de 29 milliards de dollars selon les données recueillies par Preqin. C'est autant qu'en 2014, une année déjà record pour l'activité ! Plus que ces chiffres, c'est l'optimisme des investisseurs qui interpelle lorsque l'on connaît la réputation du marché secondaire, traditionnellement perçu comme une sortie de secours pour les portefeuilles les moins performants. Pour preuve, la très renommée société de gestion Ardian a électrisé ce segment du non-coté l'an dernier avec un fundraising défiant toute concurrence à 14 milliards de dollars. Autre marque de vitalité, la part des opérations initiées par les fonds (GP led transactions) est passée de 15 % à 26 % selon le cabinet de conseil Campbell Lutyens, cité par L'Agefi. Cela signifie que les fonds s'intéressent davantage à ce marché, et que parmi eux ce sont majoritairement des acteurs performants et activistes qui se font remarquer. Par le passé, ce sont plutôt les investisseurs sous pression qui arpentaient le secondaire. Mathématiquement, la part des opérations organisées par les Limited Partners (LPs), dans le cadre de leur gestion de portefeuille, a diminué. Pour rappel, la stratégie de rendement sur le marché secondaire est inverse à celle du marché primaire : le TRI net recherché est plus élevé (entre 15 % et 20 % en moyenne) tandis que les multiples d'investissement demeurent plus faibles (autour de 1,6).

 

FS

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