Le fondateur de Lendix, une plate-forme spécialisée dans le prêt en ligne aux PME, compte parmi les vingt Français sur lesquels nous avons choisi de parier avec optimisme et fierté en 2016…

C’est l’homme qui mise sur les fintech pour porter un regard neuf sur les métiers anciens de la finance. Olivier Goy est de ces « ces financiers extrêmement talentueux » décrit Thomas Owadenko, le fondateur d’Octoly. Après avoir démocratisé l’accès au capital-investissement auprès des particuliers en créant le fonds 123Venture en 2000 (1,2 milliard d’actifs sous gestion), ce défricheur de tendance s’est attaqué avec Lendix au marché du prêt aux PME. C’est après un road-show aux États-Unis, où cette nouvelle classe d’actifs est pour lui « une révélation », qu’il se lance en 2014 « from scratch et en mode start-up ». Adoubée par les investisseurs - Partech Ventures, Sycomore, les dirigeants de Financière de l’Échiquier et de LBO France sont entrés au capital - et plébiscitée par les entrepreneurs, la plateforme de crowdlending connaît un succès fulgurant. Plus d’une cinquantaine d’entreprises a déjà emprunté pour des montants allant de 30 000 à un million d’euros. Résultat en huit mois à peine, Lendix caracole en tête des start-up spécialistes du prêt en ligne aux PME françaises. De quoi ravir son fondateur : « Je n’ai jamais reçu autant d’appels ! ». Salué par ses pairs pour sa capacité à disrupter, ce financier aguerri jette un pavé dans la mare du financement bancaire. Et ce n’est que le début : rien qu’en France, le marché du prêt aux PME est estimé à quelque 80 milliards d’euros par an.

 

Décideurs. Pourquoi l’année 2016 est-elle cruciale pour le développement de Lendix ?

Olivier Goy. En début d’année, nous devrions boucler une nouvelle levée de fonds et ouvrir un bureau à Madrid composé d’une dizaine de personnes. Je suis le premier à être surpris par cette montée en puissance car Lendix n’avait pas vocation à s’internationaliser aussi rapidement. Mais pour conquérir le marché, il faut aller vite car la fintech connaît une accélération encore plus fulgurante que le digital. En témoigne, notre volume de prêts qui s’élève aujourd’hui à dix millions d’euros et devrait atteindre une quinzaine de millions d’euros fin 2015. Avec une telle croissance, Lendix pourrait parvenir à l’équilibre en France début 2017. Mais pour cela, il faut toujours avoir un coup d’avance !

 

Pourquoi on parie sur lui : Olivier Goy aux commandes, Lendix a l’étoffe pour devenir le leader européen du prêt en ligne aux PME

Taux de réussite : 85 %

Sa réputation : Il la joue low-profile avant de frapper fort. 

 

Émilie Vidaud

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