Trois milliards d’euros collectés en 2014 : la pierre-papier continue d’attirer l’épargne des Français, séduits par ses rendements.
Belle année pour la pierre-papier. Après avoir enregistré une collecte record pour les OPCI grand public (813 millions d’euros), l’épargne immobilière confirme son attrait auprès des Français avec un nouveau record historique pour la collecte des SCPI. Au total, ce véhicule attire près de trois milliards d’euros de collecte nette, soit une hausse de 16,6 % par rapport à 2013 selon les chiffres dévoilés par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim). « Dans un contexte de l’épargne où les petits porteurs sont à la fois risk adverse et conscients des enjeux du financement de leur retraite, les investisseurs (ménages et institutionnels) témoignent ainsi de leur confiance dans ce produit d’épargne de long terme et rigoureusement régulé », indique Patrick de Lataillade, président de l’Aspim.

Une capitalisation record
Au 31 décembre 2014, la capitalisation des SCPI atteint un niveau jamais atteint auparavant de 32,87 milliards d’euros, en progression de près de 10 % sur les douze derniers mois. Quant au taux de distribution sur la valeur de marché (DVM), il est resté pratiquement stable et se maintient au-dessus des 5 %, à 5,08 % contre 5,15 % en 2013. Ce rendement des SCPI s’étend, suivant les catégories de sociétés, de 5,05 % (bureaux) à 5,39 % (SCPI spécialisées). « Cette diminution très mesurée s’explique à la fois par un léger retrait des revenus distribués (- 0,81 %) et une progression de 0,54 % du prix moyen des parts (mesurée à la fois par le marché secondaire des SCPI à capital fixe et par le prix de souscription des SCPI à capital variable) », précise l’association. « Les résultats remarquables obtenus par les SCPI en 2014, année de leur entrée dans la famille des fonds d’investissement alternatif (FIA), témoignent à la fois de leur maturité et de la complémentarité de l’offre des placements régulés en immobilier. Aussi bien les SCPI que les OPCI répondent aux besoins variés des investisseurs, particuliers et professionnels. Dans un contexte économique toujours difficile, autant la qualité de la gestion de ces fonds que les obligations prudentielles liées à la régulation qui les encadre apportent une protection vivement appréciée par les épargnants », conclut Patrick de Lataillade.

S.D.C.

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