Affaires Cahuzac ou Thévenoud, scandales Bygmalion ou financement de campagne, abstention et vote extrême… le lien de confiance entre les citoyens français et leurs représentants est mis à mal. Pourtant, tout ne semble pas perdu.
LES POINTS FORTS
  • Les Français s’intéressent à la politique
57?% de nos concitoyens s’intéressent plus ou moins à la politique et 63?% continuent de penser que voter est le meilleur moyen d’exercer de l’influence sur les décisions (Cevipof, janvier?2014). Les politiques enregistrent des records d’audience à la télévision : 9?millions pour Nicolas Sarkozy et 6?millions pour Marine Le Pen.
  • L’abstention en France est relative
Une part importante des électeurs se rend aux urnes par devoir et par droit, sans être politisés. Paradoxalement, rester chez soi, «?c’est aussi le signe d’une vitalité politique et démocratique, avec un citoyen évaluant?» (Anne Muxel, CNRS et Sciences Po).
  • Vote extrême moindre en France (17,9?% en 2012) que dans le reste de l’Europe
Autriche (28,2?%), Suisse (26,6?%), Norvège (23?%), Finlande (19,1?%), Hongrie (16,7?%), Pays-Bas (15,5?%).



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LES PISTES ET PROPOSITIONS
  • Des idées à foison
Non-cumul des mandats, transparence, rémunération à la performance… Et si la réponse venait simplement d’une vision et d’un cap à suivre, loin des mesures programmatiques et des querelles de personnalités ? C’est là la source de la nostalgie gaullienne. Et le pari lancé par Jacques Attali.
  • Lutter contre la corruption
«?Si le système d’intégrité hexagonal est globalement bon, il se caractérise néanmoins par des fragilités au niveau de la transparence et de l’intégrité de certaines institutions : partis politiques et Parlement.?» (Transparency International France)
  • Ramener l’optimisme
Sortir de la crise, de l’insécurité, du chômage et de l’asphyxie fiscale conférera à nouveau confiance et crédibilité. «?La confiance était un facteur de production. Si elle a existé, elle peut revenir.?» (Lionel Jospin)
  • La reconnaissance du vote blanc
Le vote blanc est dorénavant reconnu – pas encore aux présidentielles et aux référendums locaux – et permet au citoyen d’exprimer un «?non-choix?», tout en accomplissant son devoir citoyen.


Cet article fait partie du dossier Cinq bonnes résolutions pour la France

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