Le groupe spécialisé dans la distribution de contenus hésite entre la vente de ses activités « médias » ou « sports ». Certains votent pour l’une et l’autre.

Il faudra bien qu’Arnaud Lagardère, président du groupe éponyme, se décide à rationaliser son portefeuille d’activités afin de relancer ses capacités d’autofinancement et d’investissement – le titre a perdu près du quart de sa valeur en cinq mois malgré un résultat opérationnel en légère hausse à 403 millions d’euros (6,7 %). Mais par où commencer ? Peut-être du côté de Lagardère Active, la filiale chapeautant les médias (« Elle », « Télé 7 Jours », « JDD », « Gulli »…) étant celle qui rencontre le plus de difficultés. Certes, sa marge a grimpé à 5,3 % en 2017 mais elle reste faible par rapport aux autres et surtout, elle brulerait jusqu’à 20 millions d’euros de cashflow selon un analyste interrogé par Les Echos. Précisément, Arnaud Lagardère souhaiterait conserver « Paris Match », le « JDD » et « Europe 1 », mais il serait enclin à céder « France Dimanche », « Elle », voire des actifs de la branche dédiée à la production audiovisuelle. Aussi, dans l’ombre, la direction regarderait le potentiel de valorisation de la filiale « sports » du groupe, Lagardère Sports & Entertainment (sponsoring, événements, stades…). Au total, la vente de l’une et l’autre filiale pourraient rapporter autour de 1,25 milliard d’euros à Lagardère. Selon Jérôme Bodin, analyste chez Natixis, « une cession en bloc permettrait d’optimiser la valeur ». L’italien Mondadori se serait déjà manifesté dans l’optique de fusionner les titres de Lagardère avec Marie Claire, ce qui créerait une société pesant plus d’un milliard d’euros de revenus.       

 

FS

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