DeA Capital qui acquiert Le Cap à la Plaine Saint-Denis, le conseil de surveillance d’URW qui rejette le plan des « activistes », la RATP qui teste un bus à hydrogène… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières et urbaines du 19 octobre 2020.

Les chantiers ont démarré dans 230 quartiers en renouvellement urbain

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Tous les 6 mois, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) réalise une enquête auprès des collectivités locales ayant un projet de renouvellement urbain afin de mesurer l’avancement concret du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) au-delà de son exécution financière. Les résultats de cette enquête montrent notamment que les chantiers ont démarré dans 230 des 450 quartiers concernés par le programme. « C’est essentiel pour l’ANRU et ses partenaires que les projets que nous avons validés ces deux dernières années se transforment en chantiers et surtout en réalisations concrètes pour les habitants des quartiers que nous accompagnons, précise Olivier Klein, président de l’ANRU. La crise sanitaire, économique et sociale de notre pays ne doit pas nous inciter à ralentir le rythme de nos projets. Bien au contraire puisque le programme de renouvellement urbain est une réponse efficace et tangible aux difficultés des quartiers, renforcées par la crise. »

Inovalis et Pitch Promotion livrent Convergence à Rueil Malmaison

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(©ORY.architecture)
Après plus de deux ans de travaux, Inovalis et Pitch Promotion, marque du groupe Altarea, ont annoncé la livraison de l’immeuble Convergence à Rueil-Malmaison, « plus grand siège de Danone dans le monde ». D’une surface totale de 25 347 m², ces espaces de travail permettront de regrouper à terme plus de 1 600 collaborateurs de Danone, qui s’installeront dans les lieux à partir du 24 novembre 2020. Construit par Eiffage Construction, l’ensemble immobilier a fait l’objet de la signature d’un BEFA par Danone pour une durée ferme de 12 ans. Son concepteur, le studio ORY.architecture, a fait le pari « d’une architecture organique et ouverte, visant une intégration cohérente au cœur d’un quartier en pleine mutation. » Confiés au Studio Jean-Philippe Nuel, son architecture intérieure et ses aménagements cherchent à incarner les valeurs de son locataire : « optimisme, générosité et bien-être... ».

BNP Paribas Real Estate livre #Curve à Saint-Denis

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Le pôle Promotion Immobilier d’Entreprise de BNP Paribas Real Estate vient de livrer #Curve, son premier immeuble en ossature bois, à Saint-Denis. Avec une surface de 24 000 m², #Curve est l’un des plus grands immeubles en bois jamais réalisés en France selon le promoteur. L’immeuble, qui s’engage à se situer 40 % en-dessous de la RT 2012 quant à ses besoins énergétiques, vise la certification HQE, le label Effinergie+ ainsi que le label E+/C-. « Ainsi, l’utilisation de béton bas carbone pour l’infrastructure permet un gain de 1 570 tonnes de CO² par an, précise le communiqué de presse. Concernant la superstructure de 7 niveaux, la construction mixte bois et béton (pour certains noyaux), ainsi que la mise en œuvre de la majorité de murs porteurs en CLT (préfabriqués), réduit l’impact carbone par rapport à une structure béton traditionnelle et assure du stockage de carbone à hauteur de 4 150 tonnes de CO² par an. » Thomas Charvet, directeur général de BNP Paribas Immobilier Promotion Immobilier d’Entreprise, conclut : « Le projet #Curve illustre parfaitement notre ambition en matière d’exemplarité environnementale. En tant que leader du marché, nous avons la responsabilité de proposer à nos clients des immeubles durables et résilients, qui s’insèreront parfaitement dans la ville de demain. »

DCB International finalise son opération Park View à Villeurbanne

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(©Jonathan Letoublon, Guillaume Perret, Ecolapse)
Le groupe DCB International vient de terminer les travaux de son programme Park View. Situé à l’angle du boulevard de Stalingrad et du boulevard du 11 novembre à Villeurbanne, l’immeuble développe une surface de plus de 23 000 m². L’opération a été réalisée à l’emplacement de l’ancien immeuble occupé par la société Adecco depuis 1964 et qui s’est déplacée au Carré de Soie, en 2018, dans l’immeuble Adely, réalisé également par le Groupe DCB International. Baptisée Park View en raison de sa proximité avec le parc de la Tête d’Or, l’opération est répartie sur huit étages, dont un socle de services et de commerces. L’ensemble immobilier a été dessiné par l’architecte Marc Favaro de l’agence AFAA. Il propose à ses utilisateurs plus de 1 600 m² de terrasses en bois dont un rooftop panoramique au 8e étage. Park View bénéficie d’une double certification : la certification NF HQE, de niveau excellent et la certification BREEAM International, de niveau very good. Suite à la fin des travaux de construction, depuis quelques jours, a débuté la phase d’aménagement et d’emménagement des utilisateurs dans leurs locaux. La mise en exploitation sera progressive jusqu’au 1er trimestre 2021.

L’Etat a cédé 47 M€ de biens immobiliers entre janvier et début août

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Au 3 août 2020, 271 biens ont été cédés par l’Etat depuis le 1er janvier 2020. Le montant total des produits de cessions (somme des prix de vente mentionnés dans les actes de vente) s’élève à 47 M€. En 2019, 704 biens ont été cédés pour un montant total de 613 M€, contre 256 M€ en 2018. Les ventes de l’an passé sont supérieures à celles des années précédentes en raison de deux ventes exceptionnelles (368 M€ pour la seconde partie de l'Îlot-Saint-Germain à Paris 7e et 61 M€ pour l'hôtel de Seignelay à Paris 7e) et d’un léger rebond du nombre de biens vendus.

DeA Capital acquiert Le Cap à la Plaine Saint-Denis

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DeA Capital, en partenariat avec un investisseur américain, a acquis l’immeuble Le Cap, situé au 3 rue de Brennus à Saint-Denis (93). Le vendeur est Aviva Investors, pour le compte de l’un de ses mandants. Le Cap, construit en 1999, développe une surface utile d’environ 11 000 m² à usage principal de bureaux avec des commerces en pied d’immeuble. Situé à proximité immédiate du Stade de France, l’immeuble est occupé actuellement aux deux tiers par plusieurs locataires. DeA Capital Real Estate France s’occupera de la gestion de cet investissement. « Nous sommes ravis de pouvoir continuer notre développement en France cette année, malgré un contexte de marché compliqué, et ainsi installer notre société comme un acteur de référence sur son marché », commente son CEO, Emanuele Dubini. La société a pour ambition d’apporter à l’immeuble davantage de services afin d’améliorer le confort des utilisateurs. « L’environnement actuel accentue un peu plus le besoin de services, de confort et de souplesse pour les utilisateurs et c’est donc à partir de ce constat que nous allons travailler cet actif pour le confort des locataires existants et futurs », ajoute Pierre Julin, directeur d’investissement chez DeA Capital Real Estate France. Adrien Beuriot, Directeur de la gestion d’actifs immobiliers pour l’Europe Continentale, Aviva Investors, commente : « Nous sommes heureux d’avoir pu conclure cette cession dans le contexte que l’on connait. Cette transaction démontre la capacité des équipes d’Aviva Investors Real Estate France de saisir les opportunités de marché et de faire tourner son patrimoine sous gestion pour le bénéfice de ses clients ». Dans cette transaction, les acquéreurs ont été conseillés par les cabinets Allen & Overy, Bryan Cave Paisner Leighton, l’étude R&D Notaires et Theop pour la partie technique. Le vendeur a lui été conseillé par l’étude Screeb Notaires.

Le conseil de surveillance d’URW défend le plan RESET et rejette le plan des « activistes »

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Le conseil de surveillance d'URW s'est réuni et a réitéré son soutien et engagement unanimes en faveur du plan RESET présenté le 16 septembre 2020. « Ce plan constitue la seule réponse crédible pour assurer l'avenir à long terme du groupe, dans un environnement où l’industrie du retail fait face à la crise sans précédent de la COVID-19, souligne le communiqué de presse. Pour protéger URW et ses actionnaires et préserver la création de valeur future, le conseil de surveillance recommande à l'unanimité à tous les actionnaires de voter pour le plan RESET et contre les résolutions proposées par les activistes. » Colin Dyer, président du conseil de surveillance, ajoute : « Au vu des difficultés actuelles, le plan RESET est essentiel pour réduire les risques, garantir la stabilité future du groupe et assurer la création de valeur à long terme. La proposition des activistes présente un risque très élevé pour l'entreprise et ses actionnaires. Leur plan repose exclusivement sur des cessions massives et incertaines, à un horizon et à des prix aléatoires. La nécessité de renforcer dès maintenant notre bilan n’est pas prise en compte. Nous avons parfaitement conscience des efforts demandés à nos actionnaires, mais notre plan RESET est, lui, réaliste et concret. Il offre une solution immédiate pour renforcer le bilan du Groupe dans un environnement volatil et incertain, tout en préservant ses marges de manœuvre futures. »

Apicap lève 10 M€ pour son nouveau fonds immobilier

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L'équipe d'Apicap, constituée il y a 3 ans par Patrick Lenoël et Bernard Baret, a levé en quelques semaines 10 M€ pour son nouveau fonds APICAP VALO 5. Ce dernier vise un objectif de 15 M€. En 2 ans, l'équipe immobilière d'Apicap a ainsi levé plus de 66 M€ et a investi pour environ 217 M€ d'actifs en valeur à terminaison. Les 4 premiers fonds immobiliers d'Apicap ont réalisé des opérations telles que le Palais Baréty à Nice, 2 immeubles d'habitation à Paris et Marseille. Des mandats de gestion ont été également proposés à des investisseurs disposant de fonds permettant d'opérer sur des actifs de plus grande taille. Ainsi, une acquisition d'un immeuble de 3 000 m² pour un montant de 20 M€ vient d'être réalisée pour le compte d'un investisseur dans une grande agglomération régionale. « L'équipe confirme son ambition d'être le leader français des fonds immobiliers à valeur ajoutée pour investisseurs avertis (personnes physiques fortunées, family offices et petits institutionnels) », précise le communiqué de presse. En 2 ans (au 30 septembre 2020), l'équipe a étudié 173 opérations (dont 84 depuis le 1er janvier 2020) et réalisé 16 investissements (dont 8 depuis le 1er janvier 2020) sur toute la France (40 % en Île-de-France et 60% en province). La taille des investissements se situe entre 2 et 20 M€ en prix d'acquisition du foncier. L'année 2020 a été active. Pendant les 3 mois de confinement les opérations ont été freinées, mais depuis juin dernier 5 promesses de vente ont été réitérées (comme « Le Palais Baréty » à Nice, « Croix Nivert » à Paris 15e et « Royale » à Lille) avec un objectif d'acquisition de 4 actifs supplémentaires d'ici fin 2020.

Fidelity International dévoile un fonds sur le thème de la connectivité du futur

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Fidelity International a renommé le fonds Fidelity Funds - Global Communications Fund en Fidelity Funds - Future Connectivity Fund, reflétant son intérêt croissant pour la « connectivité du futur ». La stratégie de gestion du fonds reste inchangée. Géré par Jon Guinness et Sumant Wahi, deux experts des marchés financiers et des secteurs des technologies - médias - télécommunications, le fonds est relativement concentré autour de 30 - 40 valeurs internationales, « qui présentent des profils de forte croissance ». Le processus de gestion consiste principalement à identifier les valeurs selon trois catégories distinctes au sein de l’univers de la connectivité : « les solutions technologiques, c’est-à dire des entreprises de technologie qui fournissent du matériel & des appareils pour alimenter les réseaux ultra-rapides, telles qu’Ericsson ; les infrastructures de réseaux c’est-à-dire des sociétés de télécommunications qui construisent et détiennent les réseaux de télécom, à l’instar de Verizon et de Charter aux États-Unis ou encore de Cellnex en Europe ; les services innovants qui tirent parti de la transition des activités (des entreprises et populations) d’Internet vers le mobile, pour fournir des applications et des services innovants. » Initialement lancé le 11 décembre 2018, le fonds affiche environ 100 M€ d’actifs sous gestion à fin septembre 2020. A la même date et sur un an, le Fidelity Funds - Global Communications Fund a réalisé une performance1 de +28 % contre +2,7 % sur cette période pour son indicateur de comparaison, le MSCI ACWI.

Le fonds de private equity de Tikehau Capital obtient le label « Relance »

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Tikehau Capital a décroché la labellisation « Relance » de son fonds de capital-investissement dédié à la transition énergétique. L’obtention de ce label, mis en place par le gouvernement dans le cadre du plan de relance de l’économie française, reconnait le fonds « energy transition » de Tikehau Capital comme un véhicule d’investissement répondant aux besoins de financement en fonds propres des entreprises dans le contexte de crise sanitaire. Le groupe a lancé dès 2018 un fonds de private equity dédié à la transition énergétique, dans lequel il a lui-même réalisé un investissement de 100 M€ au travers de son bilan, et dont BPI France, Groupama et CNP Assurances sont des investisseurs. Le fonds « energy transition » a pour objectif de renforcer les fonds propres et d’accélérer la croissance des PME et des ETI françaises et européennes évoluant dans les secteurs de la production d’énergies propres, de la mobilité bas carbone et de l’amélioration de l’efficacité énergétique. Ce fonds a déjà réalisé plusieurs investissements dans des PME françaises, parmi lesquelles GreenYellow, qui développe des solutions solaires, ou encore Groupe Rougnon, acteur de l’amélioration de l’efficacité énergétique et de la rénovation de bâtiments en Ile-de-France.

Artelia acquiert l’ingénierie norvégienne Olav Olsen

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(©Per Eide Studio)
Artelia et Olav Olsen ont annoncé leur rapprochement, marqué par l’acquisition par Artelia de 100 % des actions d’Olav Olsen. Moins d’un an après l’arrivée de MOE, acteur de l’ingénierie au Danemark (1 000 personnes), Artelia franchit une nouvelle étape dans sa dynamique d’expansion en Europe du Nord. Créée en 1962, Olav Olsen est une société d’ingénierie indépendante dotée de compétences de premier plan dans le domaine des structures complexes, appliquées notamment aux installations offshore, aux ponts et aux bâtiments. Composée de 110 collaborateurs dont plus de 90 % d’ingénieurs, Olav Olsen est basée à Oslo et dispose d’une filiale à Trondheim. Elle intervient sur la scène internationale pour accompagner ses clients depuis la conception jusqu’à la réalisation des structures béton et acier de tous leurs projets d’installations industrielles et d’infrastructures. La société consacre plus de 6 % de son chiffre d’affaires en R&D, et détient 12 brevets. Elle met par ailleurs à profit son expertise en structures fixes et flottantes pour développer des solutions en matière d’énergie éolienne, houlomotrice, marémotrice et thermique offshore. « MOE est implantée en Norvège depuis 2009 via une filiale regroupant 25 collaborateurs, détaille Christian Listov-Saabye, directeur exécutif de MOE. A la faveur de l’arrivée d’Olav Olsen dans le groupe, nos entités opérationnelles se regrouperont pour mutualiser leurs compétences et développer nos activités au service de nos clients, portées par des valeurs communes de proximité et d’excellence technique. »

Volum crée un simulateur de rendement à destination des propriétaires d’actifs immobiliers

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Volum, plateforme spécialisée dans la location et la gestion de bureaux en prestation de services, a lancé un simulateur de rendement à destination des propriétaires d’actifs immobiliers. Cet outil a été développé à partir d’un algorithme propriétaire et de la base de données de Volum, portant sur deux millions de m². Il doit permettre aux propriétaires d’accéder à une estimation du rendement potentiel d’un actif immobilier dans le cadre d’une valorisation en prestation de services, sur les biens situés à Paris et en petite couronne. Ce service est gratuit et ouvert à tous les utilisateurs sans inscription préalable. Concrètement, le propriétaire fournit quatre données dans un moteur de recherche : adresse du bien, surface, charges de copropriétés et taxe foncières. En quelques secondes, il obtient les informations financières dont il a besoin pour calculer son retour sur investissement : revenus bruts et nets au mètre carré ; cashflow ; charges des prestations de services.

Adomos met en place une gouvernance transitoire

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(©Nick Youngson - Alpha Stock Images [CC BY-SA 3.0])
Pour faire face à la soudaine disparition de Fabrice Rosset, PDG d’Adomos, survenue le 6 octobre 2020, le conseil d’administration s’est réuni afin de mettre en place une organisation transitoire en attendant la nomination d’un nouveau PDG. Adomos a donc annoncé la cooptation d’un nouveau membre au sein de son conseil d’administration ainsi que la nomination d’un nouveau président. Le conseil d’administration se compose ainsi de Yoan Arekonamand, administrateur et président du conseil ; Philippe Druart, administrateur ; William Bitan, administrateur ; et Jeanne-Marie Rosset, administratrice. Agée de 54 ans, Jeanne-Marie Rosset est diplômée d’un master 2 de fiscalité et d’une maîtrise de gestion à Dauphine. Elle est l’épouse de Fabrice Rosset, et une des plus importantes actionnaires d’Adomos. Le groupe a également annoncé la mise en place d’une nouvelle organisation opérationnelle. Sylvain Lebreton occupe le poste de directeur général, Yoan Arekonamand celui de directeur administratif et financier, Philippe Druart celui de directeur en charge de l’activité opérateur immobilier. Âgé de 40 ans, Sylvain Lebreton a fait toute sa carrière au sein de Adomos. Après avoir occupé le poste de responsable des opérations, il est actuellement le directeur général délégué de la société Adomos. Philippe Druart est âgé de 57 ans. Il a successivement exercé les fonctions de directeur à la Caisse nationale des Caisse d'Epargne, membre du comité de direction générale au sein du Crédit Foncier, fondateur de la Cie D'Orsay et Serenimmo. Yoan Arekonamand est pour sa part âgé de 43 ans. Il est titulaire d’une maîtrise de gestion, comptabilité et fiscalité de l’Université de Paris 12. Yoan Arekonamand a rejoint Adomos en 2002 où il a occupé successivement les postes de comptable, directeur financier et occupe actuellement le poste de DAF.

Charles Koskas rejoint Bersay

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Charles Koskas rejoint Bersay en qualité d’associé en droit immobilier. Il intervient sur des opérations d'acquisitions et de cessions d'immeubles (bureaux, commerces, activités, hôtelleries) ou de sociétés avec des sous-jacents immobiliers, ainsi que dans le cadre d'audits immobiliers et de gestion d'actifs, pour une clientèle composée d'investisseurs et de groupes industriels et commerciaux français et étrangers. Il a également développé une expertise en matière de négociation et de rédaction de baux commerciaux et de droit de la construction. Charles Koskas a précédemment travaillé au sein des cabinets Norton Rose, Heenan Blaikie et Eversheds, puis chez DWF où il était associé.

La RATP teste un bus à hydrogène

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(©Solaris)
Le groupe RATP a annoncé l’expérimentation d’un bus à hydrogène du constructeur polonais Solaris (en photo), sur son réseau, pour une durée de deux mois. Cette expérimentation, qui a débuté ce lundi, a pour objectif « d’enrichir les connaissances du groupe RATP sur l’hydrogène ». Avant de circuler en condition réelle d’exploitation avec voyageurs sur la ligne 185, le bus (12m) sera soumis à une batterie de tests techniques drastiques. Il sera basé au centre bus de Thiais, dans le Val-de-Marne. L’hydrogène sera fourni par la station d’Air Liquide située sur la commune des Loges-en-Josas. Cet essai vient compléter ceux lancés avec des bus Van Hool et Safra (7 bus au total) par Île-de-France Mobilités. « La technologie avancée de l'hydrogène pourrait devenir l'une des solutions menant à des transports publics respectueux de l'environnement et des habitants des villes contemporaines », a déclaré Petros Spinaris, directeur général adjoint de Solaris.

En Guyane, un projet de centrale au fioul passe à la biomasse

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(©Andrei Merkulov - stock.adobe.com)
La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a annoncé après en avoir échangé avec le président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre, le remplacement du projet d’installation d’une centrale fonctionnant au fioul léger à Larivot, par une centrale alimentée à 100% en biomasse liquide. En effet, afin de garantir la sécurité d’approvisionnement en électricité de la Guyane dans un contexte de croissance de la demande, il était envisagé jusqu’alors de remplacer la centrale au fioul lourd de Degrad-des-Cannes, vétuste et qui sera arrêtée en 2023, par une centrale à fioul. Au regard de l’impact écologique d’un tel projet, la ministre a demandé de le réorienter et de retenir la biomasse liquide comme unique source d’énergie de la nouvelle centrale. Cette réorientation du projet devrait permettre de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre puisqu’elles seront, selon les données du ministère, au moins 3 fois inférieures au projet initial et 4 fois inférieures à celles de l’actuelle centrale de Degrad-des-Cannes. Ce projet devrait également réduire fortement les émissions d’oxydes d’azote (-64%) et d’oxydes de soufre (-99,6%) et permettra de supprimer les installations de production d’énergies fossiles polluantes installées aujourd’hui à Cayenne. Par ailleurs, afin d’accélérer le développement des énergies renouvelables dans le département, une révision simplifiée de la PPE de Guyane devrait être adoptée fin 2020. Il est précisé que « cette démarche s’inscrit dans la préparation d’une révision plus approfondie qui sera enclenchée à brève échéance dans le cadre d’une concertation permettant de développer, en Guyane, les énergies renouvelables et d’y implanter les meilleures technologiques disponibles telles que le stockage de l’énergie »

Par François Perrigault (@fperrigault), Boris Beltran (@bobobeltran) et Thomas Gutperle

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