Jean-Jacques Urvoas a installé le 31 août dernier un conseil scientifique destiné à réfléchir sur la lutte contre la radicalisation violente.

La question de la lutte contre la radicalisation violente est au cœur du combat contre le terrorisme. Alors que plusieurs dispositifs sont déjà mis en place (numéro vert et plate-forme « Stop djihadisme », par exemple), le ministre de la Justice s’entoure du « conseil scientifique contre la radicalisation violente », indispensable, selon lui, à l’appréhension de l’ensemble du phénomène. Le conseil sera constitué d’une douzaine d’universitaires, spécialisés dans différents domaines comme la sociologie, le droit, la psychologie, la philosophie, les sciences politiques, cognitives, comportementales et des religions. À raison d'une session par mois, le nouvel organe remplira les missions suivantes : évaluer, coordonner et harmoniser les dispositifs de lutte contre le terrorisme déjà en place, émettre des propositions pour les améliorer et construire une doctrine de prise en charge de la radicalisation violente. En commençant par le début : la définition du phénomène. Le conseil vient en complément du Comité de pilotage de lutte contre le terrorisme et la radicalisation violente, destiné à superviser et coordonner les initiatives du ministère de la Justice, avec lequel il travaillera en étroite collaboration.

Les chercheurs travailleront bénévolement pour servir l’action publique. Cependant, aucun planning de remise des travaux n’est prévu avant les prochaines élections d’avril 2017.

 

ES

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