Changements dans les modes de vie, pollutions, sécheresses chroniques. Ces éléments posent la question de l’accès à l’eau et font que les besoins en eau devraient croître de 10 % par an pour les 20 prochaines années, soit bien plus que le taux de croissance attendu pour l’économie mondiale. Les entreprises dans le secteur de l’eau devraient bénéficier de ces changements structurels.

L’eau, un enjeu vital des prochaines décennies

 

La croissance démographique et l'augmentation du niveau de vie ont entraîné, en 30 ans, un doublement de la consommation d’eau au niveau mondial, tant dans l’agriculture que dans l’industrie et chez les ménages. L’eau est une ressource rare dont la demande devrait s’accroître de 10 à 12?% au cours des 20 prochaines années, aussi bien dans les pays émergents que dans les pays développés. Ces derniers, en effet, doivent faire face à la vétusté des infrastructures de traitement et de distribution d’eau et devront, en conséquence, engager de lourds investissements. Par ailleurs, la population mondiale est en croissance et les populations des pays émergents aspirent aux mêmes habitudes alimentaires, très consommatrices en eau, que celles qui prévalent dans les pays développés?; la consommation d’eau nécessaire pour nourrir la planète va donc croître très fortement. Enfin, le dérèglement climatique entraîne l'aggravation des périodes de sécheresse et d’inondations, et accentue la raréfaction de l’eau. Tous ces éléments font de l’eau un enjeu majeur et sont des catalyseurs de croissance du secteur de l'eau sur le long terme.

 

Comment lutter contre la raréfaction de l'eau??

 

Plusieurs actions devront être mises en place pour résoudre les problèmes exposés précédemment et permettre l’accès à l’eau pour le plus grand nombre?:

- fournir les pays émergents en équipements modernes de traitement et de distribution de l'eau,

- économiser l’eau utilisée dans la production agricole animale et végétale,

- rendre plus efficientes les canalisations existantes pour en réduire le taux de fuite, particulièrement dans les villes les plus anciennes, comme Londres ou New York, où les réseaux sont vétustes,

- améliorer le traitement des eaux usées,

- limiter la pollution des nappes phréatiques.

Ainsi, les entreprises contribuant par leurs activités à résoudre ces problèmes devraient connaître une croissance exceptionnelle dans les 20 prochaines années.

 

Deux entreprises «?type?»

 

À Shafdan, la plus grande station d’épuration d’Israël, les eaux sales sont d’abord filtrées pour être débarrassées des 40 tonnes quotidiennes de résidus solides qu’elles charrient, puis purifiées par application de processus bactériologiques et, enfin, réinjectées dans les nappes phréatiques sablonneuses. Les boues, résidus du processus, sont elles-mêmes purifiées et transformées en engrais organiques utilisés dans l’agriculture. Tout est géré par des ordinateurs qui contrôlent vannes, machines et filtres. La généralisation de tels procédés à l’échelle du pays fait qu’Israël est un leader mondial en matière de récupération des eaux usées.

À Singapour, le programme NEWater, mis en place par l’agglomération, a permis de réduire la dépendance qu’elle a vis-à-vis de la Malaisie voisine qui l’approvisionne en eau. Il utilise des techniques comme l’ultrafiltration pour éliminer solides ou colles, l’osmose inverse pour se débarrasser des sels, métaux lourds, nitrates, sulfates et pesticides, et la désinfection par ultraviolets pour assurer, in fine, une eau potable de qualité irréprochable.

Ce sont justement dans les sociétés qui trouvent et mettent en place de telles solutions techniques qu’investissent les fonds environnementaux de BNP Paribas Investment Partners. Ces fonds, développés autour des stratégies «?Aqua?» et «?Climate Impact?», apportent ainsi les financements dont ont besoin ces sociétés pour se développer et innover.

 

Notre solution?: BNP Paribas Aqua

 

BNP Paribas Aqua permet aux investisseurs d'être exposé à un secteur bénéficiant actuellement d'une croissance supérieure à celle du reste de l'économie. Les investisseurs épargnent donc "utile", en contribuant à relever le défi de l'eau. Ils financent ainsi les installations d'approvisionnement, de traitement et d'assainissement qui contribuent à fournir une eau de qualité nécessaire aux activités humaines (dont l'agriculture et l'industrie), tout en respectant l'environnement. Ce fonds s'adresse donc aux investisseurs qui souhaitent donner du sens à leur épargne, tout en bénéficiant des performances financières potentielles d'un secteur en forte croissance.

 

L'interview de notre spécialiste

 

Selon Alexandre Jeanblanc, «?sur les 20 à 30 prochaines années, le secteur de l'eau au niveau mondial, devrait croître plus vite que le reste de l'économie, en particulier du fait de l’augmentation de la population mondiale et de l’urbanisation rampante dans les pays émergents (les citadins consommant, en général, plus d’eau que les ruraux)?». à ces facteurs de croissance viennent s’ajouter les événements climatiques extrêmes, sécheresses et inondations, conséquences du réchauffement de la planète, mais aussi les pollutions diverses qui affectent les nappes phréatiques (20?% d’entre elles sont polluées en Europe) ou encore la nécessité de rénover les installations existantes dans les pays développés. Selon nous, les investissements durables et socialement responsables (ISR) sont l’un des neuf thèmes qui reflètent les priorités des investisseurs cette année.

L’offre de BNP Paribas Investment Partners se compose d’un large éventail de produits ISR développés pour répondre aux besoins des clients désireux de bénéficier d’un potentiel de rendement et de contribuer à la protection de l’environnement ainsi qu'au progrès de la société.

 

Les points clés

La problématique de l'accès à l'eau est l'une des plus délicates à laquelle l'humanité soit aujourd'hui confrontée.

Le marché de l'eau, en dépit des aléas de la conjoncture, progresse de 7?% en moyenne par an?; cette progression devrait se renforcer.

Depuis sa création, BNP Paribas Aqua surperforme les autres marchés actions de l’ordre de 1.36?% 2 (nets de tous frais pour la part C en comparaison avec le MSCI World)?; cette tendance devrait se poursuivre, voire s’accentuer, sur le long terme.

 

Par Alexandre Jeanblanc, investment specialist, BNPP IP et Mario Petrachi, responsable distribution externe France, BNPP IP

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