La reprise du M&A et le renouvellement de la stratégie de croissance des cabinets dessinent des perspectives encourageantes.
Cette année, très peu de changements par rapport à l’année passée dans le Décideurs 100 des cabinets d’avocats d’affaires. Des chiffres stables, des mouvements d’associés constants, et comme chaque année certaines créations de cabinets remarquables sur fond de marché attentiste. En attente de quoi ? Pêle-mêle, de la validation d’un business model performant, d’une sortie de crise, d’un renouvellement institutionnel de la profession… Après avoir connu des fermetures de bureaux, des fusions, des cessions, des cessations d’activité (lire Décideurs n°?151), le paysage des cabinets d’avocats a cela dit retrouvé une certaine forme de sérénité.

Stabilité des chiffres
Pour preuve, les chiffres, qui marquent une lente reprise, reflètent la maturité du marché. Les performances 2013 n’ont pas atteint les objectifs ambitieux d’un marché pressé de sortir d’une période sombre, et rares sont les cabinets qui affichent une croissance à deux chiffres de leurs revenus. Un quart seulement du Décideurs 100 y parvient, contre vingt-deux il y a un an.
Le début de croissance s’explique bien sûr par une augmentation des effectifs, mais pas seulement. Pour des cabinets comme Scotto & Associés ou Redlink, le nombre d’avocats est resté relativement stable, mais ils ont su choisir un positionnement successfull et entretenir leur présence sur de gros dossiers corporate très rentables. Pour Orrick, la stratégie de mise en valeur des meilleurs praticiens s’avère payante puisqu’avec des effectifs en baisse, le cabinet parvient à maintenir tout de même la croissance de son chiffre d’affaires. Avec Anne-Sophie Kerfant comme successeur de Pascal Agboyibor à la tête de l’équipe parisienne, parions que cette tendance se poursuivra. C’est le cas aussi chez Winston & Strawn Paris qui a choisi une stratégie de sélection des talents. Le cabinet est d’ailleurs en phase de recrutements après une année 2013 de réorganisation de ses compétences.
De manière plus générale, la hausse des revenus s’élève cette année à 3?%, soit une progression de 40?% en dix ans. La profession pèse donc chaque année un peu plus dans l’économie générale de la France. Côté productivité, six cabinets affichent un revenu par avocat supérieur à 700 000?euros, et seul Darrois, comme chaque année, frôle le million d’euros. Ces chiffres sont loin des niveaux de rentabilité des meilleurs cabinets américains mais reflètent un marché en progression.

Rares sont les chutes

Les chutes du chiffre d’affaires sont moins nombreuses que l’année passée avec seulement vingt et un cabinets en décroissance. Certains cabinets, dont les effectifs ont baissé, sont sortis du classement des cent meilleurs, celui-ci ne comptant que les cabinets réunissant vingt avocats au minimum. C’est le cas de Morgan Lewis, qui a souffert d’un transfert de tout un groupe d’avocats en direction de Gide. Cela n’entame en rien son niveau de productivité (qui progresse au contraire pour atteindre 472 222?euros par avocat). Certaines chutes dans le Décideurs 100 sont spectaculaires mais en réalité il ne s’agit que de quelques cabinets qui ont entamé en 2013 une politique de recrutements qui ne s’est pas encore traduite par une croissance équivalente des revenus. C’est la situation d’Actance, qui a embauché treize nouveaux avocats qui n’ont pas encore atteint les chiffres d’affaires des plus anciens. Simmons & Simmons connaît lui aussi une importante hausse de ses effectifs en 2013, perdant ainsi plusieurs places dans le classement général. Pour ces cabinets, qui réorientent leur stratégie de recrutement, les choses devraient évoluer dans les prochains mois. À noter l’entrée de K&L Gates qui dépasse depuis 2013 le seuil des vingt avocats.

Reprise des opérations
Si les chiffres sont stables cette année, le fait marquant reste la reprise des activités M&A. Avec elles, certains cabinets conseils retrouvent ainsi leurs couleurs d’antan, bénéficiant de la fin du blocage des opérations de croissance. Cette tendance a réellement débuté avec le rachat en juillet?2013 de Monoprix par Casino, ce dernier était conseillé par Darrois, Gide et Jones Day. En 2014, si la fusion entre Publicis et Omnicom n’a pas abouti, le rachat de SFR par Numericable ou celui de Bull par Atos confirment le renouveau des expertises corporate des cabinets d’affaires. Ceux qui sont présents sur ces dossiers se garantissent revenus et renommée. Sur le dossier Bull par exemple, l’OPA d’une valeur de 620?millions d’euros a mobilisé les équipes de Guillaume Kellner chez Paul Hastings et de Claude Serra chez Weil Gotshal & Manges. Deux cabinets mis en avant grâce à cette opération franco-française très remarquée sur le marché.
Quant au rachat de SFR, une armada d’avocats a été mobilisée. L’opération, qui pèse plus de dix-sept milliards d’euros, a été le dossier de l’année sur lequel il fallait être. Altice-Numericable, la filiale opérationnelle qui absorbera SFR, fait appel à ses conseils historiques : Franklin, sous l’égide d’Alexandre Marque, et Mayer Brown, sur les aspects fiscaux de la transaction, Antoine Vivant (du cabinet CVML) est en charge du volet social, tandis que Latham & Watkins intervient sur le financement de l’opération. Enfin, Cleary Gottlieb conseille Altice sur les questions corporate. Un cabinet américain absent à Paris, Ropes & Gray, est lui aussi aux côtés de Numericable, de même que la boutique spécialisée en financement, Nabarro & Hinge. Vivendi, de son côté, est représenté par Allen & Overy (Marcus Billam, Frédéric Jungels et Frédéric Moreau en corporate, Roderic Cork en finance). Emmanuelle Barbara, managing partner d’August & Debouzy, l’accompagne en droit social et Bird & Bird, avec Claude Lazarus, intervient en droit de la concurrence. Dominique Bompoint, parti récemment de chez Sullivan & Cromwell pour créer sa propre structure, Bredin Prat et le cabinet Veil Jourde sont présents pour le volet corporate.

Les mieux positionnés
D’autres projets confirment la reprise des opérations d’envergure depuis quelques mois. Le rachat du journal Le Monde par le trio Bergé-Niel-Pigasse en 2010, conseillé par Racine, n’était pas une opération d’ampleur financièrement mais un événement dans le secteur de la presse. Il devançait tout juste le rachat du Nouvel Observateur par le trio. Pour l’acquisition de Médi-Partenaires par Médipôle Sud Santé, une opération franco-française de plus de 550?millions d’euros qui a marqué le secteur de la santé, Gide, Mayer Brown et SJ Berwin (King & Wood Mallesons) travaillent sur le dossier.
Les entrées en Bourse de sociétés font également leur retour, avec Criteo (à la Bourse de New York) et Viadeo. Aux côtés de ces deux acteurs français, on retrouve l’équipe formée par Renaud Bonnet, associé chez Jones Day. Un cabinet dont la stabilité des avocats et de leurs chiffres confirme la qualité de ses services.
Selon une étude réalisée par PWC en février?2014 sur les opérations de M&A des groupes français, la tendance pour cette année serait une augmentation du nombre total d’opérations M&A réalisées. Cette croissance, en volume, devrait néanmoins rester modérée (de l’ordre de 5?% à 10?% environ). Une anticipation qui conviendra aux avocats les mieux positionnés du marché.

La menace grandissante du contentieux
Autre positionnement stratégique : le contentieux complexe. En matière de stratégie procédurale, la valeur des conseils juridiques croît sans cesse. Face à la pénalisation de la vie des affaires, les entreprises s’arment de professionnels de la gestion du risque contentieux. Les États-Unis, par exemple, sont à la fois incontournables pour toute firme internationale et effrayants par leur politique de sanctions tous azimuts des violations des règles nationales. La banque française BNP Paribas en sait quelque chose. Elle a accepté de payer 8,9?milliards de dollars à la justice américaine pour avoir utilisé le dollar dans des transactions avec des pays mis sous embargo par les États-Unis. En France, l’Autorité de la concurrence et l’AMF sont sans cesse plus actives. En matière de concurrence, les procédures d’investigation des autorités judiciaires et réglementaires, comme la discovery (ou la e-discovery, menée sur des données électroniques) sont également une menace grandissante pour les entreprises. Les avocats sont de plus en plus nombreux à s’engager dans la mise en place de programmes de compliance aux côtés des directions juridiques. Depuis 2010 par exemple, Baker & McKenzie a ouvert un groupe compliance and risk management avec une quinzaine d’avocats. Autre exemple, le dossier Elliott devant le gardien des marchés financiers. Les équipes d’Orrick ont été plongées dans l’affaire qui a conduit l’AMF à prononcer une amende record de seize millions d’euros. Jean-Pierre Martel, en première ligne sur le contentieux, a souhaité recourir aux services d’un universitaire en droit financier de renom, Alain Pietrancosta, qui, depuis, est installé au cabinet en qualité de consultant.
L’efficacité d’un positionnement en contentieux est confirmée par le succès de certaines boutiques dédiées à la matière. À l’image des États-Unis, qui cultivent l’expertise sur les dossiers complexes depuis longtemps déjà, les cabinets français développent cette niche qui peut être rapidement très rentable. Philippe Pinsolle reproduit ce modèle en France depuis l’ouverture du bureau français de Quinn Emanuel, un cabinet américain de litigation. Son succès se retrouve dans la croissance de son équipe : depuis janvier?2013, il est accompagné d’un second associé, Thomas Voisin, en provenance de Shearman & Sterling, et de plusieurs collaborateurs. C’est le cas également de Betto Seraglini, trop récent pour figurer dans nos classements, mais qui est parvenu en quelques mois à se positionner aux côtés de Bernard Tapie dans la contestation de l’arbitrage sur la vente d’Adidas ou auprès de dirigeants africains pour leurs contentieux internationaux. De son côté, Latham & Watkins redéploie son activité arbitrage avec l’arrivée de Fernando Mantilla-Serrano. Son objectif : prouver la force du réseau dans le développement de la matière, une sorte de pied de nez aux cabinets de niche.

Certains tirent leur épingle du jeu
De là à ce que l’entier marché reprenne des couleurs, il faudra attendre plusieurs mois. Les cabinets qui sont sollicités sur les plus importantes opérations ne sont pas nombreux. Les parts du gâteau ont grossi mais le gâteau lui-même n’est pas beaucoup plus gros. C’est la raison pour laquelle certains avocats d’expérience décident de s’éloigner de leur structure qui pèse sur leur activité pour se concentrer sur leur clientèle de poids en toute indépendance. Bien entendu, cette tendance n’est pas nouvelle. Elle tend simplement à s’amplifier avec à de belles boutiques hyper-rentables.
C’est le cas du cabinet TZA, fondé par Hervé Zapf et Betty Toulemont le 1er?janvier 2012. Dédié au droit fiscal et réunissant une petite équipe, le cabinet affiche des niveaux de productivité enviables (550 000?euros par avocat) et entre dans les vingt premiers cabinets selon le revenu par avocat. Le jeune cabinet fondé par Olivier Fréget (ancien codirigeant de la pratique concurrence d’Allen & Overy au niveau mondial) et Charlotte Tasso de Panafieu reproduit le même business model, avec un service en droit de la concurrence orienté vers le contrôle des comportements anticoncurrentiels, cartels ou abus de position dominante. Ces deux exemples ne sont pas isolés. La structure réunissant Olivier de Juvigny, Frédéric Peltier, François Kopf et Arthur Dethomas est sur le même créneau haut de gamme.

La montée en gamme des matières de niche

La protection des données personnelles devient également une matière stratégique, notamment depuis que la jurisprudence européenne a validé l’existence d’un droit à l’oubli. Les cabinets positionnés sur une spécialité IP/IT tendent à développer auprès des entreprises l’idée selon laquelle la propriété intellectuelle est une source de profits si elle est gérée stratégiquement. Christophe Clarenc, associé chez August & Debouzy, adhère à cette idée. En janvier?2014, il crée son propre cabinet avec Patrick Dunaud, expert du secteur du luxe, et Dominique de Combles de Nayves, haut fonctionnaire de formation et ancien diplomate. Le cabinet est tourné vers les activités pour lesquelles la propriété intellectuelle est une donnée essentielle. Les associés viennent d’ailleurs d’accueillir Merav Griguer, spécialiste des données à caractère personnel.
La spécialisation est également le créneau de Speechly Bircham, la firme anglaise qui s’est installée à Paris en décembre?2013. L’équipe, formée par des anciens de chez STC Partners et PDGB, centre son activité sur la gestion de patrimoine (corporate, contentieux et fiscalité).
Le droit du sport est une autre manne dont se saisissent les cabinets d’avocats : contrats de sponsoring, coaching et gestion de carrière représentent de réels besoins dans le secteur. Tout comme les services aux start-up. Un accompagnement juridique et fiscal gratuit (comme celui proposé par Saul Avocats : la Saul Factory) ou quasi gratuit (avec Start You Up chez August & Debouzy) permet aux avocats de créer du lien avec les entreprises de croissance.

Le renouvellement de la stratégie des cabinets français
Côté interne, pour organiser leur développement, les cabinets, notamment français, renouvellent leur stratégie. 2013 a vu la fin du mariage entre STC Partners et le cabinet de niche Dupiré & Associés, ce dernier restant dédié aux restructurations et au contentieux social. Si la tentative de fusion des cabinets Gide et Veil Jourde a finalement échoué au milieu de l’année, le géant français a entamé une phase de recrutements inédite dans son histoire. Gide a en effet accueilli toute une équipe en provenance de Morgan Lewis (Ann Baker, Pierre-Antoine Dubecq, Karen Noël, David-James Sebag, Anne Tolila, François Vergne, Christian Nouel), de Jones Day (Jean Leygonie), ainsi que les deux avocats du cabinet Sonier & Associés (Gabriel Sonier et Caroline Texier). Une manière de répondre rapidement au besoin de compétences après une vague de départs d’associés. La même stratégie de croissance externe est en cours chez UGGC Avocats qui souhaite à la fois combler les manques de compétences à Paris et renforcer ses équipes internationales. Ces cabinets français, qui ont bâti leur développement sur la valorisation des compétences internes et qui, grâce à elles, sont devenus des institutions, recherchent à présent du sang neuf. Une stratégie efficace et rapide, sous réserve de réussir l’intégration des nouvelles équipes.
Les cabinets internationaux confirment eux aussi l’adoption de nouveaux modèles d’entreprise. Pour la première fois cette année, la notion de verein entre en compte dans notre étude. Forme sociétale issue du droit suisse, la verein se compose de plusieurs cabinets fusionnés qui empêchent l’identification de la nationalité.
Ce renouvellement de stratégie s’observe aussi à la suite d’événements imprévisibles. Plusieurs personnalités du monde du droit sont décédées en 2013, nécessitant une réorganisation des cabinets qu’ils avaient créés. La disparition d’Olivier Metzner en mars?2013 a porté préjudice au cabinet qu’il avait fondé en 1975, devenu en quelques années une référence en droit pénal des affaires. La structure a, depuis, subi les départs des deux fils spirituels du fondateur : Antonin Lévy pour Hogan Lovells et Aurélien Hamelle pour Allen & Overy. Après le décès de Mario Stasi, le cabinet a adopté le nom de son principal associé, Antoine Chatain, et décidé de développer, au-delà du traditionnel contentieux des affaires, une activité de conseil corporate. Une manière d’organiser sa succession, une des principales difficultés rencontrées par la majorité des cabinets français.
Plus globalement, le contexte économique dans lequel évoluent les cabinets d’affaires est loin de l’âge d’or qu’a connu la profession. Cette dernière doit adopter une vision à long terme, se fixer des objectifs (avec l’aide et le soutien le cas échéant de ses institutions représentatives) et mettre en œuvre tous les moyens pour y parvenir. Tout arrive à point à qui sait attendre. Certains cabinets attendront moins longtemps que d’autres.

Pascale D'Amore

Décideurs 100 des cabinets d'avocats d'affaires - édition 2014

Méthodologie

PRESENTATION GENERALE
Comme chaque année, le magazine Décideurs publie son étude sur les meilleurs cabinets d’avocats d’affaires en France. Cette étude, qui débouche sur le classement Décideurs 100, permet d’offrir aux acteurs et observateurs du marché du droit une cartographie aussi précise et exhaustive que possible. L’objectif premier est d’appréhender et de mettre en lumière les modèles économiques et managériaux des différents cabinets d’avocats présents en France – toutes spécialités confondues et quelle que soit leur taille – et de définir les grandes «?tectoniques?» du monde des avocats d’affaires.

LES INFORMATIONS RECUEILLIES
L’étude de marché s’appuie essentiellement sur les réponses à des questionnaires envoyés aux cabinets d’avocats au cours du premier semestre 2014 ou sur des données publiques. Les données ainsi collectées ont été systématiquement recoupées et vérifiées par une équipe de la rédaction. De nombreux cabinets ont également été consultés par téléphone ou courrier électronique. De manière générale, de moins en moins de cabinets refusent de communiquer les informations nécessaires à l’élaboration de cette étude, certains nous donnant même accès à leurs comptes audités en gage de probité.

LES ESTIMATIONS
Certains cabinets refusent toutefois de communiquer leur chiffre d’affaires. Il s’agit bien souvent de bureaux parisiens de firmes internationales qui ne souhaitent pas divulguer le chiffre d’affaires pour la France. Lorsque cette donnée est manquante, plusieurs facteurs nous permettent de réaliser une évaluation : données rendues publiques par le passé, résultats et évolutions de cabinets à la pratique comparable sur un marché homogène, résultats internationaux des firmes, ainsi que d’autres modalités de recoupements spécifiques à chaque situation.
La période couverte
L’ensemble des chiffres publiés (chiffres d’affaires et effectifs) concernent l’exercice financier 2013 complet des cabinets consultés. D’ordinaire, la date est donc arrêtée au 31?décembre 2013. Cependant, les firmes d’origine anglaise clôturent leur exercice aux mois de mai ou juin de l’année suivante.
Les données publiées peuvent donc, dans ce cas, incorporer les performances allant de mai?2013 à avril?2014.

ÉLABORATION DES DIFFERENTS CLASSEMENTS
Le Décideurs 100
Synthétique, le Décideurs 100 établit le classement des cent cabinets les plus productifs parmi ceux mobilisant au moins vingt avocats.
Les classements analytiques
Outre le Décideurs 100, l’étude publie plusieurs classements aux critères de comparaison plus classiques : le chiffre d’affaires global du cabinet, la productivité par associé et par avocat et enfin, les effectifs.

LES INDICATEURS : CE QU’ILS COUVRENT ET LEUR CALCUL
Chiffre d’affaires (CA) :
Les chiffres d’affaires publiés sont ceux du dernier exercice financier clos pour chaque cabinet. Pour les cabinets ayant des bureaux à l’étranger ou les bureaux membres d’une firme internationale, le chiffre publié concerne uniquement l’activité en France.
Productifs et effectifs :
On entend par «?productif?», le collaborateur, of counsel ou juriste exerçant une fonction juridique au sein d’un cabinet et dont la facturation est prise en compte dans le chiffre d’affaires de la firme. Les chiffres publiés (nombre total de productifs et d’associés) sont ceux arrêtés à la fin de l’exercice financier.
Productivité
(chiffre d’affaires par collaborateur et chiffre d’affaires par associé) :
Avec le conseil de plusieurs directeurs juridiques et financiers, il est apparu que l’effectif était loin d’être un critère déterminant. Ce critère, intéressant notamment lorsqu’un travail mobilise de vastes équipes, est insuffisant. Bien plus parlant, le critère de la productivité est, outre un outil de management pour les cabinets, un indice de qualité pour les directeurs juridiques et financiers. Le calcul de la productivité est effectué en divisant le chiffre d’affaires de la firme par la moyenne des productifs ou d’associés présents au premier et second semestres de l’exercice financier. Cette méthode, qui prend en compte les variations d’effectifs au cours d’une année, permet un calcul plus précis de la productivité réelle des avocats du cabinet. Elle explique également que la division des chiffres (CA et effectif) que nous publions puisse aboutir à un chiffre différent pour la productivité, l’effectif publié étant celui présent à la date de clôture de l’exercice financier et non la moyenne de l’année.

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