Le fabricant français du cœur artificiel révolutionnaire repasse par la case financement afin de mener à terme son étude pivot.

La vie de Carmat est loin d'être un long fleuve tranquille : les risques liés à l'utilisation du cœur artificiel imaginé par le professeur Alain Carpentier sont très élevés, les coûts de développement onéreux et les autorisations réglementaires difficiles à obtenir. En dépit de toutes ces barrières, la biotech française continue à avancer et repasse d'ailleurs par la case financement afin de mener à terme son étude pivot. Le montant initial de l'augmentation de capital ouverte au public, sur Euronext Growth, a été fixé à 46 millions d'euros mais il pourrait atteindre près de 53 millions en cas d'exercice intégral de la clause d'extension. Hormis, BPIFrance et Airbus, les actionnaires historiques de l'entreprise dirigée par Stéphane Piat remettent tous la main à la poche (Babalia, Santé Holdings, Aliad, Truffle Capital). De plus, le groupe pharmaceutique belge Therabel fait son apparition et apporte 2,5 millions d'euros à lui seul. L'essentiel des fonds sera investi dans la poursuite de l'étude clinique en cours, toujours en France, mais qui devrait être élargie à d'autres patients européens souffrant d'insuffisance cardiaque terminale, puis les États-Unis dans quelques mois.

 

FS

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